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18apr-2013 - This is "ONLY GOD FORGIVES - Bande Annonce VOSTF - En salles le 22 mai" by LE PUBLIC SYSTÈME CINÉMA on Vimeo, the home for high quality videos Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les utilisateurs d'un appareil EcranLargeFilms DrameOnly God ForgivesBandes-annonces et vidĂ©osOnly god forgives - Trailer VO Trailers News et dossiers Photos Casting Bande Annonce Only God Forgives Only god forgives - Trailer VO Avec Ryan Gosling , Kristin Scott Thomas , Vithaya Pansringarm , Gordon Brown VIII , Yayaying Rhatha Phongam , Tom Burke IV , Byron Gibson , Sahajak Boonthanakit , Charlie Ruedpokanon , Wannisa Peungpa , Narucha Chaimareung RĂ©alisĂ© par Nicolas Winding Refn Drame Thriller Autres VidĂ©os Only God Forgives
Lacteur le plus productif et le plus en vue du moment revient sur grand écran dans "Only God Forgives". A bangkok, Ryan Gosling joue le rÎle de Jullian qui cherche à venger la mort de son frÚre. A la réalisation Nicolas Winding Refn qui n'est autre que le réalisateur de "Drive" autant dire que "Only God Forgives" a toutes les chances de nous en mettre plein les yeux.
ï»żAlloCinĂ© News CinĂ©ma Meilleurs films Films Ă  l'affiche Prochainement SĂ©ances Box Office Courts-mĂ©trages Tous les films SĂ©ries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCrĂ©ez votre compte News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires 3 Bande-annonces & Teasers 136VidĂ©o en cours 136 134 11 Emissions d'actu ou bonus 434 230 500 500 628 519 550 930 750 Afficher les autres vidĂ©os Commentaires Pour Ă©crire un commentaire, identifiez-vous tulipe13 je n'ai pas aimĂ© le film ...çà m'a soulĂ©!! c'est lent et trop violent.. en revanche, j'ai adorĂ© DRIVE!!le rĂŽle de Ryan est trop super Elie Andre G. j ai aimer drive et the place gosling a quelque choses en plus.... Dat-Chicken-who-rules-the-worl Floflo S. il a l'air gĂ©nial... en + Ryan G est mignon ingloriuscritik aprĂšs sa trop courte mais Ă©poustouflante interprĂ©tation dans "the place beyond the pines" et deux ans aprĂšs le cultissime "drive" , Ryan Gosling justifie a lui seul de courir voir ce film .c'est vrai que ca respire un peu l'action movie eighties !mais prĂȘtons notre confiance a Nicolas Winding Refn et laissons gosling dans sa peau d'Ă©corchĂ© dĂ©chirer l'Ă©cran dams14 il va faire mal,celui la aussi,regarde les extrait le montage super Zoxyy La VF a l'air d'etre a chier... NaughtyPussy J'adore ce que fait Nicolas Winding Refn, mais lĂ , la musique + image trĂšs stylĂ©e et lente ça fait copier / coller avec Drive... J'irais le voir c'est sur, mais bon, lĂ  il semble surfer sur le succĂšs de qu'il sait faire bien d'autres choses. Cyprack Une fois j'ai vu dans un film en vf, deux gros durs de prisons qui se battent et il y a un des deux qui dit "Bas les pattes" et j'entends encore des gens dire Oui mais nous en france on est bon pour le doublage, parfois on fait mĂȘme mieux que les acteurs. POUahahahaha bas les pattes man ! Je suis dans une ville ou les cinĂ©mas ne font pas de VO. Je ne vais presque plus au cinĂ©ma et j'attends les DVD malheureusement. J'ai hĂąte de voir ce film ! Prood only god forgives semble Ă©tre dĂ©mant mais faut arrĂ©ter de dire que Drive est un film culte sans dĂ©conner il y a tellement mieux ... Benjamin Picard Ho encore un imbĂ©cile qui critique ce chef d'oeuvre qu'est Drive parce qu'il n'y a rien compris... Par contre il faut bien l'admettre, la VF a vraiment l'air minable et donnerait presque un air dĂ©bile aux acteurs pourtant tous si talentueux. ZachGalifianakis Le "Wanna Fight?" transformĂ© en minable "tu veux te battre" façon loubard, mon dieu cette VF. certains disent que c'est une version quĂ©bĂ©coise mais j'en doute TheDonKil78 Bruce Wayne Drive un chef d' God Forgives un futur chef d'oeuvre si bien accueillit et critiquĂ©. Joel Restaino Drive est pourri alors celui la on en parle meme pas. Que de violence aucun scĂ©nario ras le bol de ce genre de film! warren b. Un rĂ©alisateur qui a du talent ça commençait Ă  manquer mais depuis Drive il y a de l'espoir. mehstar75 En VF, c'est une comĂ©die ce filmLa voix de Ryan Gosling est juste risible winni44 bon, comme ça c'est clair, j'irais le voir le voir en vo^^ baptiste1013 MaxTJ Voir les commentaires
d'infos ici: dans les salles françaises le 22 mai 2013 - France / Danemark - 1h30Only God Forgives,
Mondo-mĂštre Carte d’identitĂ© Nom Only God Forgives PĂšre Nicolas Winding Refn Livret de famille Ryan Gosling Julian, Kristin Scott Thomas Crystal, Vithaya Pansringarm Chang, Tom Burke Billy
 Date de naissance 2013 NationalitĂ© France, Danemark Taille/Poids 1h30 – 4,8 millions $ Signes particuliers + Brillant dans l’idĂ©e soutenant un arc narratif dramatico-psychologique existentialiste, extrĂȘmement courageux dans le contrepied inĂ©dit qu’il tente et magistral dans sa plastique façonnĂ©e aux symbolismes. Only God Forgives propose une antithĂšse au cinĂ©ma classique dĂ©fiant les conventions pour Ă©lever le spectateur en faisant appel Ă  son intelligence. Signes particuliers - Le rĂ©sultat est trop dĂ©routant pour convaincre en plus de manquer d’émotion, sorte d’exercice de style narratif auteurisant figĂ© et couchĂ© sur papier glacĂ© avec l’étalage complaisant de la technique d’un Refn trop extrĂȘme d’autant que dans le fond. Reste un film ambitieux mais s’appuyant sur une psychologie faussement fine pour illustrer un rĂ©cit redondant. QUAND REFN S’EXPRIME DANS LE CONTREPIED ABSOLU. GÉNIE OU ESCROQUERIE ? RĂ©sumĂ© Suite au meurtre de son frĂšre par un pĂšre revanchard aprĂšs le viol et la mise Ă  mort cruelle de sa fille, Julian voit dĂ©barquer en ThaĂŻlande sa mĂšre, chef mafieuse d’une organisation criminelle. Elle lui impose la lourde tĂąche d’aller rĂ©clamer vengeance auprĂšs d’un flic mystĂ©rieux et dangereux
 Nouveau messie d’un cinĂ©ma total alliant formalisme exacerbĂ© sublime, rĂ©fĂ©rences ingĂ©nieusement assimilĂ©es et utilisĂ©es, symbolisme appelant Ă  l’intelligence du spectateur au lieu de le tirer vers le bas et rĂ©cits torturĂ©s maĂźtrisĂ©s et millimĂ©trĂ©s, le danois Nicolas Winding Refn s’est imposĂ© en quelques films comme un gĂ©nie des temps modernes, prophĂšte en son art cherchant Ă  Ă©lever le spectateur pour l’amener dans une dimension cinĂ©philique ambitieuse oĂč jamais il ne sera considĂ©rĂ© comme plus bĂȘte qu’il n’est. La diversitĂ© de son cinĂ©ma conjuguĂ© Ă  son talent infini, en a fait un authentique metteur en scĂšne parmi les plus passionnants Ă  suivre. AprĂšs la rugueuse et impactante trilogie Pusher, aprĂšs le virtuose et dĂ©jantĂ© Bronson, aprĂšs l’envoutant et expĂ©rimental Valhalla Rising ou l’hypnotisant rĂ©tro Drive, Refn passe cette fois Ă  la radicalitĂ© avec un Only God Forgives dĂ©routant qui ne pourra laisser tiĂšde ou sans impression. Partisans ou dĂ©tracteurs, le dernier film du petit prodige divise clairement la critique comme le public, tĂ©moin son passage au Festival de Cannes 2013 oĂč il a dĂ©barquĂ© en grande pompe malgrĂ© l’absence de son interprĂšte principal, probablement trop occupĂ© sur le tournage de son premier film en tant que rĂ©alisateur Ă  la mesure de l’attente qu’il suscitait depuis des mois. Nicolas Winding Refn retrouve sa muse avec le comĂ©dien chouchou d’Hollywood, Ryan Gosling, acteur aussi talentueux que tombeur de ces dames qui endosse une fois de plus un costume dont il devient spĂ©cialiste, celui d’un personnage torturĂ© taciturne, ici faussement charismatique. Un Gosling qui vient remplacĂ© un Luke Evans initialement prĂ©vu, ce qui donne lieu au final Ă  un choix aussi logique qu’improvisĂ© tant l’acteur semble ĂȘtre l’interprĂšte idĂ©al pour matĂ©rialiser ce personnage de Julian et ses difficultĂ©s Ă  exister et Ă  se mouvoir dans le monde physique qui l’entoure et le hante en raison d’un mal-ĂȘtre qui fondera l’entiĂšre histoire d’un film prenant des allures de tragĂ©die freudienne. Et il n’y pas que Julian qui est hantĂ© puisque c’est Ă©galement le terme employĂ© par Refn pour qualifier un film dont le scĂ©nario avait Ă©tĂ© Ă©crit depuis longtemps et qui ne faisait que prendre de plus en plus de place dans son esprit. Le tournage aura Ă©tĂ© le seul moyen d’exorciser ce qui s’annonçait comme une brutale rĂ©flexion existentielle rĂ©solument ancrĂ© dans le drame malgrĂ© un univers prenant place dans le film de genre, Ă  cheval sur plusieurs registres et inspirations, du thriller hard boiled au film de gangster et passant par le polar, le vigilante flick et le film de triades. Direction la ThaĂŻlande en compagnie de son comĂ©dien qui a dĂ» s’initier aux arts martiaux, mais aussi de la classieuse Kristin Scott Thomas qui se glisse dans la peau d’une mĂšre mafieuse et du mĂ©connu Vithaya Pansringarm aperçu auparavant dans de petits ou seconds rĂŽles comme dans Largo Winch II ou la suite de Very Bad Trip, pour Only God Forgives, un film profondĂ©ment existentialiste et philosophique convoquant fortement Nietzsche notamment oĂč finalement tout sera dans le titre, sorte de rĂ©flexion ultra-ambitieuse sur les questionnements d’un homme qui n’a jamais trouvĂ© sa place dans un monde qui l’a vu naĂźtre avec des cartes faussĂ©es Ă  la base ayant perturbĂ© sa construction mentale, le façonnant avec un dĂ©sespoir ressenti palpable Ă  chaque instant et des handicaps psychologiques fragilisants et bloquants. Cet anti-hĂ©ros, c’est Julian Gosling, fils d’une chef de gang international qui n’a jamais eu une grande considĂ©ration pour son second rejeton, lui prĂ©fĂ©rant son frĂšre aĂźnĂ© omniprĂ©sent et adulĂ© dans son cƓur. Ce dĂ©samour d’une mĂšre restera le traumatisme d’une existence complexĂ©e et inaboutie et donnera lieu Ă  un anti-hĂ©ros paumĂ©, impuissant, instable et en errance Ă  la recherche d’un quelque-chose d’inexpliquĂ© auquel il n’aura la rĂ©ponse qu’en toute fin de film aprĂšs une trajectoire existentielle ancrĂ©e dans le renoncement le plus absolu et l’acceptation de son dĂ©sespoir. Nicolas Winding Refn aborde son mĂ©trage avec une radicalitĂ© perturbante, livrant un film prenant un contrepied extrĂȘmement courageux dans l’arc narratif soutenant tout son exercice. Film d’anti-vengeance par excellence, Only God Forgives ne sera pas le choc frontal attendu sur le dĂ©chaĂźnement d’un homme en quĂȘte de vengeance menant une croisade violente et brutale sur les responsables de la mort de son frĂšre afin d’assouvir les exigences de sa mĂšre, mais un profond drame humain intimiste et rĂ©flexif sur un homme troublĂ© qui va aller dans l’acceptation de ses maux pour trouver l’apaisement de son mal-ĂȘtre en s’abandonnant Ă  une forme de croyance suprĂȘme dans le renoncement Ă  une relation mĂšre-fils complexe et oedipienne. Et pour cela, il va devoir se confronter Ă  un dieu purificateur fait homme, qui va nourrir sa trajectoire Ă©volutive. Les ambitions thĂ©matiques de Refn sur ce dernier travail sont Ă  la fois passionnantes et dans le mĂȘme temps difficiles Ă  atteindre. Le cinĂ©aste a visĂ© haut en voulant partir d’une idĂ©e philosophico-existentialiste qu’il va nourrir d’un symbolisme plus fort que jamais, traitĂ© avec son style qui a fait sa renommĂ©e d’artiste plasticien, dominĂ© par des fulgurances esthĂ©tiques et une mise en scĂšne ultra-lĂ©chĂ©e renforçant la symbolique de chaque plan qui s’inscrivent tous dans un tout pas forcĂ©ment perceptible de premier abord, mais prenant du sens dans sa globalitĂ© lorsque les diffĂ©rentes sĂ©quences s’assemblent, interagissant les unes avec les autres, Ă  la lumiĂšre d’une millimĂ©trisme » prodigieux oĂč rien n’est laissĂ© au hasard, du moindre cadrage au moindre Ă©clairage en passant par la moindre et rares ligne de dialogues d’un film silencieux » qui se refuse au sur-explicatif pour interpeler l’intelligence du spectateur en lui proposant toutes les clĂ©s de comprĂ©hension pour interprĂ©ter la psychĂ© et l’évolution de son personnage. Le rĂ©sultat est peut-ĂȘtre abscons et pas facile Ă  apprĂ©hender mais bel et bien le rĂ©sultat d’un travail de pensĂ©e monstre, oeuvrant dans une Ă©puration narrative radicale se concentrant sur l’affect et la psychologie pour matĂ©rialiser un cheminement intĂ©rieur complexe. Les thĂ©matiques mises en perspective par Nicolas Winding Refn sont puissantes, lourdes, fortes, ambitieuses et donnent lieu Ă  un film qui finalement a tout du gĂ©nie pur en soi sur un plan abstrait et dans ce qu’il veut dire et mettre en exergue. Un film qui aurait pu ĂȘtre fascinant, envoutant, dĂ©mentiel d’autant qu’il s’appuie pour se faire, sur des choix quasi-inĂ©dits de narration, hissant le spectateur vers le haut pour lui proposer un anti-divertissement facile, un film unique, singulier et en marge des codes et conventions traditionnelles, plus extrĂȘme encore qu’un Valhalla Rising oĂč dĂ©jĂ  Refn dĂ©tournait les codes classiques d’un genre. C’est d’ailleurs ici que prend place Only God Forgives, Ă  mi-chemin entre ce dernier film Ă©voquĂ© et le style qu’il emploiera sur Drive. Film d’auteur dans la plus pure expression du terme, Only God Forgives ne donne jamais ce que le cinĂ©ma commercial classique donne, mais essaie de s’aventurer sur des terrains inĂ©dits en prenant des dĂ©cisions aussi radicales que courageuses. L’exploit de rĂ©ussir le pari aurait Ă©tĂ© le triomphe absolu d’un artiste qui serait parvenu Ă  conjuguer Ă  l’exigence, la profondeur et le symbolisme chers Ă  un Kubrick avec un film palpitant sur la forme s’essayant Ă  renouveler le cinĂ©ma. Sauf que Refn y parvient dans la thĂ©orie mieux que dans la pratique oĂč plutĂŽt dans le fond plus que dans la forme mĂȘme si son sous-texte reste un peu de la psychologie de comptoir sur-imagĂ©e replonger dans le ventre de la mĂšre pour retourner Ă  l’état pur originel, la violence comme la traduction d’une psychĂ© mal aboutie, la faute Ă  une mĂšre Ă  l’amour soit ambigu pour un frĂšre, soit inexistant pour l’autre, l’impuissance du hĂ©ros mis en image avec par la volontĂ© de plonger la main dans l’intĂ©rieur maternel. Car Only God Forgives est peut-ĂȘtre trop extrĂȘme et radical pour convaincre. Le cinĂ©aste fait preuve d’un maniĂ©risme Ă©puisant dans sa mise en scĂšne sur-lĂ©chĂ© Ă  l’excĂšs, emplissant chaque plan, chaque scĂšne, chaque sĂ©quence, de quantitĂ© de symbolisme alourdissant un rĂ©cit au final coincĂ© dans son idĂ©e gĂ©nĂ©rale et dans ses thĂ©matiques. Only God Forgives est un superbe objet mais un objet figĂ©, qui pour se conduire Ă  bon port en suivant comme un ascĂšte les visĂ©es qu’il s’est fixĂ©es, bascule dans l’indigeste du pire du cinĂ©ma d’auteur dans le mauvais sens du terme pompeux et pesant. On n’ira pas jusqu’à accuser Refn de prĂ©tention mĂȘme sil n’en est pas loin mais force est d’admettre que l’objet dĂ©routant qu’il nous livre, est une pĂ©nible traversĂ©e Ă©puisante et difficile faisant abstraction du plaisir cinĂ©matographique pour se focaliser simplement et uniquement sur son postulat d’existence. Le rĂ©sultat est un film seulement basĂ© sur une idĂ©e psychanalytique ultra-intellectualisĂ©e qu’incarne tout un ensemble d’effets de rhĂ©toriques et de dispositifs de mise en scĂšne mais qui ne dĂ©passera jamais ce stade pour se conjuguer Ă  une histoire qui ne serait pas seulement apprĂ©ciable sous couvert de fascination pour une Ɠuvre en marge. Refn frĂŽle l’auto-parodie de lui-mĂȘme en assommant le spectateur d’un film pesant, lent, tortueux, oĂč l’on est Ă  la fois sous l’émerveillement d’un artiste qui compose brillamment mais dont on connaissait dĂ©jĂ  les capacitĂ©s sur ce registre et dans le mĂȘme temps rebutĂ© par un mĂ©trage trop dĂ©routant pour convaincre, manquant de gĂ©nĂ©rositĂ© pour tempĂ©rer la lourdeur de son dispositif visuel comme narratif. On ne pourra que voir les qualitĂ©s Ă©videntes d’un film qui, au-delĂ  de la merveille plastique qu’il est, est un brillant exercice refusant une forme de naturalisme visuel pour en accepter une autre plus narrative afin de dessiner un fond lourd de sens, mais l’absence de charnel, y prĂ©fĂ©rant une ambiance fantomatique sans cesse rĂ©duite Ă  ses questionnements, ne laisse au final entrevoir qu’un film dĂ©plaisant et coincĂ© par sa structure idĂ©ologique qui le rend aussi rigide que froid et abscons. Refn ne parvient pas Ă  judicieusement se tempĂ©rer dans sa façon de tout complexifier Ă  l’extrĂȘme dans un film se baladant dans le labyrinthe d’une Ăąme humaine perdue et tombe dans la facilitĂ© » d’un cinĂ©ma qui applique de belles images sans cesse construites sur de la symbolique tout azimut Ă  une idĂ©e dominante qui ne s’intĂšgre que bien mal dans un film de genre dont ne ressort que la partie dramatique Ă©crasant tout ce qui l’entoure. L’idĂ©e Ă©tait brillante mais la forme avec laquelle elle est retranscrite laisse une impression de long tunnel ironiquement de seulement 1h30 assommant rappelant le cinĂ©ma d’un Wong Kar-Wai, d’un David Lynch ou d’un Gaspard NoĂ©, quand il dĂ©nie au spectateur toute notion de plaisir pour seulement chercher Ă  se positionner au-dessus de lui avec une pointe de prĂ©tention pour dĂ©verser sur lui toute son intelligence rĂ©flĂ©chie. On comprend bien pourtant que Refn ne nous regarde pas de haut mais veut nous tirer avec lui vers ce haut, mais l’expĂ©rience auteurisante dĂ©sincarnĂ©e qu’il propose souffre d’un terrible manque d’émotion, de romanesque, de sĂ©duction et d’immersion et d’empathie pour des personnages peu expressifs si ce n’est dans encore une fois l’idĂ©e » et la mĂ©taphore et encore. Only God Forgives est au final un film au ralenti sur papier glacĂ©, peu vivant, peu chaleureux, seulement rĂ©duit Ă  ses prodigieux partis pris narratifs sous-tendant une idĂ©e intĂ©ressante et traitĂ©e avec un style qui a fait ses preuves et qui est resservi non sans une pointe de cynisme artificiel. Bande-annonce
Onlygod forgives de Nicolas Winding Refn. Partager. Sortie le. 22 Mai 2013. 1h30min . avec : Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm, Tom Burke, Yayaying, Byron Gibson, Gordon Brown, Sahajak Boonthanakit . DANEMARK, FRANCE / Action / Interdit aux moins de 12 ans . Bande annonce. Synopsis. À Bangkok, Julian, qui a fui la justice amĂ©ricaine, News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires note moyenne 2,4 8992 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Only God Forgives ? 1 590 critiques spectateurs 5 149 critiques 4 290 critiques 3 227 critiques 2 287 critiques 1 264 critiques 0 373 critiques Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s "Only God Forgives" est un film dont on ne ressort pas indemne !Rarement une telle violence contenue puis ensuite montrĂ©e sans concession aucune, est aussi prĂ©sente et palpable Ă  ce niveau !La forme trĂšs importante, le rythme lent, trĂšs lent, cette mise en scĂšne théùtrale apporte une intensitĂ© fantastique Ă  ce film oĂč la vengeance est implacable tant les personnages sont, sous une apparente maĂźtrise Ă©tonnante, d'une cruautĂ© Ă  toute Ă©preuve !Et quels personnages !!!En premier, bien sĂ»r on pense Ă  Ryan Gossling impassible au regard froid qui est d'une prĂ©sence toujours aussi incroyable malgrĂ© dans ce cas prĂ©sent sa mĂšre monstrueuse dont il est le souffre douleur, qui prend plaisir Ă  l'humilier, Ă  le blesser de toutes les façons et dont toute l'ambiguĂŻtĂ© des rapports incestueux est Ă©voquĂ©e... Cette mĂšre Ă©trange et diabolique dont le fils disparu Ă©tait son idole, est interprĂ©tĂ©e par Kristin Scott Thomas mĂ©connaissable avec cette apparence de Madonna vampirique Ă  la limite de la folie !Et puis, il y a bien sĂ»r Chang ce policier de Bangkok, dont la justice est impitoyable qui se prend pour Dieu en personne et dont les chĂątiments sont adaptĂ©s en fonction de chacune de ses victimes ! Son regard est glaçant et en dit long d'autant plus qu'on le surprend se produire sur scĂšne en interprĂ©tant des chansonnettes Ă  l'eau de rose devant un public fascinĂ© ! Tout ce mĂ©lange sans oublier les seconds rĂŽles tous au diapason, est littĂ©ralement explosif et seul Julian a en lui un fond d'humanitĂ© qui fait toute la diffĂ©rence... HumanitĂ© que son frĂšre aĂźnĂ©, sa mĂšre ne connaissent pas et qui le rendent Ă  leurs yeux si haĂŻssable ! HumanitĂ© qui le rend fragile et dont ce regard absent l'exprime pleinement...Toute cette histoire de vengeance est aussi sublimĂ©e par une mise en scĂšne presque conceptuelle avec ces silences, ces plans fixes, ces Ă©clairages mystĂ©rieux parmi des dĂ©cors surrĂ©alistes tels des labyrinthes dont on ignore tout, et on songe Ă  l'univers de David Lynch, aux dĂ©cors et Ăą l'ambiance de Wong Kar WaĂŻ !La musique, les effets sonores apportent la derniĂšre note Ă  cette rĂ©alisation exceptionnelle qui ne peut que marquer Ă  jamais les esprits !Une claque cinĂ©matographique assurĂ©ment ! Ahaha sacrĂ© Nicolas. Le succĂšs public c'est pas bon pour la crĂ©ativitĂ© et l'image d'artiste maudit que depuis toujours tu te traĂźnes, sans compter qu'on te pardonnera moins aisĂ©ment tes dĂ©pressions si jamais l'argent et les spectateurs commencent Ă  abonder. Quoi de mieux dĂšs lors que de saccager violemment la recette de ton film prĂ©cĂ©dent, ce succĂšs surprise qui t'aura sans doute toi-mĂȘme dĂ©contenancĂ© ? Quoi de mieux que de pervertir ton jouet, de tromper tout ton monde avec des bandes annonces allusives et des affiches oĂč Ryan porte beau dans son costume de soirĂ©e ? Tout ça pour mieux, une fois les spectateurs captifs de la salle, fouler au pied la tronche de la vedette idolĂątrĂ©e, lui refaire le coup du sparadrap de Nicholson, mais en transformant cette fois sa gueule en steak sanglant et avariĂ© Ă  la moitiĂ© du mĂ©trage. Ton prĂ©cĂ©dent protagoniste Ă©tait sans peur, sans famille, sans affect, immortel, celui-ci sera engluĂ© dans un oedipe sordide, dans un business crapuleux, sera vellĂ©itaire, Ă©motif, hĂ©sitant, constamment battu, constamment perdant. Tu dĂ©testes Ryan Gosling ? Tu adoreras ce film. Tu adores le cinĂ©ma de Nicolas Winding Refn ? Tu l'adoreras Ă©galement, car tu y retrouveras tout ce qui fait la quintessence de son cinĂ©ma cette dimension contemplative et onirique, cauchemardesque surtout, oĂč fantasmes, reprĂ©sentation mentale et rĂ©el s'enchevĂȘtrent sans que l'on puisse jamais vraiment dĂ©terminer oĂč l'un commence et l'autre s'achĂšve. Le cinĂ©ma de Refn, et ce film en est encore l'illustration, trouve son essence sonore et visuelle dans le cinĂ©ma d'horreur, avec ces nappes vrombissantes et Ă©tranges, ici complĂ©tĂ©es par des musiques rituelles martiales et de jolis morceaux de karaokĂ© bluesbro/>/> , ou encore cette photo Ă©carlate teintĂ©e de nĂ©ons rubiconds et de gerbes de sang qui jaillissent lors de dĂ©chaĂźnements de violence subits et paroxystiques Ă  ce titre, la scĂšne du cabaret, oĂč des yeux se fermeront de diverses façons, m'a Ă©tĂ© personnellement trĂšs Ă©prouvante. Tu voulais voir Drive 2, tu te retrouveras devant Bad Lieutenant in Bangkok, tant le personnage de l'inspecteur, garant d'une justice divine donc inhumaine, infaillible et tranchante, vampirise tout le film et s'accapare la majeure partie des attributs dĂ©volus au driver du prĂ©cĂ©dent. Kristin Scott Thomas en mĂšre incestueuse et cannibale n'est pas le moindre des contre-emplois du film, et oui, puisque vous posez la question, on verra bien son fils s'introduire en profondeur dans sa matrice. Bangkok, Ă  l'instar de subvertie par la camĂ©ra de NWR, se mue en une citĂ© poisseuse et fantasmagorique, presque continĂ»ment nocturne, un Enfer Ă©trangement doux et languissant dont on ne saurait s'Ă©chapper, surtout si l'on est AmĂ©ricain. Only God Forgives, c'est un peu comme si le cinĂ©ma asiatique dĂ©fonçait la gueule d'Hollywood avant de lui couper les deux mains. Un bon cru rouge sang Ă  la limite de l'autisme façon Valhalla Rising, un dĂ©sastre public annoncĂ© passĂ© la premiĂšre semaine, un putain de film une fois encore. Bien ouĂšje Nico. Dommage, j'ai pourtant accrochĂ© pendant la quasi totalitĂ© du film, hypnotisĂ© par cette trĂšs lente atmosphĂšre, cette photo superbe, ces scĂšnes minimales mais percutantes, un peu comme une heureuse rencontre entre Lynch et Tarantino. Et puis arrivent les 2 derniĂšres minutes et c'est le drame, le gaspillage total et irrĂ©versible. On pense Ă  un bout de pellicule dont le rĂ©al ne savait pas quoi faire, il le colle Ă  la fin, les spectateurs feront avec aprĂšs tout... Ce qui a le don de m'agacer au plus haut point. Nicolas Winding Refn nous l'a jouĂ© petit branchouillard Ă©gocentrique sur ce coup lĂ , il s'est fait son petit trip Ă  lui tout seul en se moquant royalement de son je ne suis pas un fan inconditionnel de Lynch, autant Winding Refn a voulu nous faire du Lynch et s'est vautrĂ© sur la longueur. Il aurait mieux fait de terminer sur du Tarantino que sur du mets quand mĂȘme 2/5 pour les 88 autres minutes, hypnotisantes et intĂ©ressantes elles... Je viens de voir ce film...comment dire.. C'est embarrassant. Je tiens d'abord Ă  prĂ©ciser que j'aime beaucoup le travail de Nicolas Winding Refn depuis la trilogie de Pusher, c'Ă©tait sec, tendu et dotĂ© d'un vĂ©ritable scĂ©nario. J'ai continuĂ© Ă  apprĂ©cier son travail avec Bronson et le guerrier silencieux. Mais lĂ , c'est insupportable. Evidemment qu'il y aura toujours des critiques pour souligner la "radicalitĂ©" du film, comme il y aura toujours des personnes qui iront contempler des peintures dans une galerie en prĂ©tendant au minimum que c'Ă©tait "intĂ©ressant" quand ils n'aiment pas pour rester dans la norme. Mais voilĂ , ce film ne mĂ©rite pas, Ă  mon sens, plus d'une demi-etoile. D'abord le rythme le film est quasiment entiĂšrement au ralenti. Ryan Gosling pose tout le temps, et comme les acteurs sont inexpressifs, la musique vient vous rappeler, spectateur, Ă  quel moment il faut s'inquiĂ©ter, et Ă  quel autre moment il faut s'Ă©mouvoir. Justement, parlons de la musique fans de Drive, les synthĂ© sont de retour ! s'agit pas de dĂ©payser le spectateur qui a besoin de retrouver la patte du rĂ©al. Ce dernier d'ailleurs sature pas mal les couleurs, pour bien signaler que c'est lui qui est aux ?...Je ne suis pas sĂ»r d'avoir compris. ça parait tellement mince que j'ai du probablement oubliĂ© de comprendre...comme un certain nombre de spectateurs qui ont quittĂ© la salle pendant la projection. Je me suis retenu de ne pas le faire, espĂ©rant ĂȘtre surpris par un autre niveau de lecture du film qui deviendrait Ă©vidente Ă  la fin. Je l'attends toujours...Et que dire des scĂšnes violentes, trĂšs gores. Elles ne sont pas justifiĂ©es Ă  mon sens, sauf peut ĂȘtre pour rĂ©veiller les spectateurs de la croisette en cas d'assoupissement inĂ©vitable... Et peut ĂȘtre aussi pour signaler que Nicolas Winding Refn ne fait pas de compromis avec son art ? j'imagine dĂ©jĂ  les critiques parler de "violence graphique", de "brutalitĂ© esthĂ©tique" Non, c'est juste du gore crĂ©tin et inutile, avec des couleurs saturĂ©es. Pour les critiques qui trouvent ce film intĂ©ressant, j''ai lu un jour que "pour que les choses deviennent intĂ©ressantes, il suffit de les fixer pendant plus de 5 mn". LĂ  vous avez une heure trente. en plus au ralenti. Donc pas d'excuses, il en ressortira forcĂ©ment un truc. Mais rien qui explique par quel mystĂšre un tel film arrive Ă  trouver le chemin des salles quand d'autres sortent en DTV....Je me demande si ce film n'y aurait pas eu droit d'ailleurs si Ryan Gosling n'Ă©tait pas Ă  l'affiche.... Pour beaucoup, Nicolas Winding Refn, c'est Drive, premier film dont il n'avait pas signĂ© le scĂ©nario et premiĂšre incursion du rĂ©alisateur dans le cinĂ©ma Hollywoodien. Il est toutefois bon de garder Ă  l'esprit que cette excellente appropriation de ce qui aurait pu devenir un banal "fast & furious" entre les mains d'un autre rĂ©alisateur reste son film le plus orientĂ© grand public. Nicolas Winding Refn revient ici Ă  quelque chose de plus personnel et plus expĂ©rimental qui va joliment violer les illusions de ceux qui ne juraient que par la rĂ©vĂ©lation du festival de Cannes 2011. On revient ici Ă  un rythme plus lent, Ă  mi-chemin entre Drive et le sublime Valhalla Rising, exposant posĂ©ment des plans Ă  l'esthĂ©tique irrĂ©prochable oĂč le daltonisme du rĂ©alisateur transparait Ă  nouveau via des couleurs splendides et contrastĂ©es qui viennent Ă  la fois ravir et agresser nos rĂ©tines. Le talent innĂ© qu'il a pour la mise en scĂšne est juste indĂ©niable, qu'on apprĂ©cie ses films ou non. Les images s'imposent comme autant de tableaux purement hypnotiques dont il ne faut pas tant chercher le sens qu'admirer la finesse. Nicolas Winding Refn aime Ă  dĂ©ranger son spectateur avec un rythme posĂ©, entrecoupĂ© de scĂšnes d'une violence rare qui prend aux tripes et nous retourne les boyaux pour en extraire le contenu Ă  la petite cuillĂšre avant d'en faire des cordes de traitement de la bande sonore n'est pas en reste pour parvenir Ă  ce rĂ©sultat en jouant sur nos attentes avec des sons qui ne sortent pas lorsqu'on les attends ou au contraire nous retournent l'estomac en Ă©voquant de maniĂšre auditive ce que l'image nous as dĂ©jĂ  suggĂ©rĂ©. Si les bruits de crĂąne fracassĂ© avaient particuliĂšrement marquĂ© dans son film de Vikings, une scĂšne aura Ă©galement sa place au panthĂ©on des bruitages dĂ©rangeants dans Only God Forgives, surtout par son contexte et ce qu'elle sous-entends. Les musiques viennent aussi soutenir l'image avec des crescendos somptueux, de nouveau interprĂ©tĂ©s par Cliff Martinez mais Ă©voquant davantage Valhalla Rising que Drive de par leur capacitĂ© Ă  remplacer les dialogues et susciter une Ă©motion vive une fois combinĂ©e Ă  l'image. La bande originale se dĂ©marque Ă©galement par l'interprĂ©tation magistrale de l'acteur Vithaya Pansringarm sans avoir une voix parfaite, il instaure par ses chants sur scĂšne une ambiance inattendue et dĂ©rangeante lors de passages oĂč le spectateur s'attend Ă  tout sauf Ă  ça et surtout venant d'un tel le casting, Ryan Gosling rempli son rĂŽle aussi bien que dans Drive et signe lĂ  une performance somme toute assez similaire, mais c'est Kristin Scott Thomas qui crĂšve l'Ă©cran en mĂšre manipulatrice et intransigeante. A la fois humiliante, froide, vulgaire mais digne, elle s'impose comme une fatalitĂ© qu'il est impossible de contredire ou d'Ă©viter. En somme Nicolas Winding Refn signe ici une nouvelle perle de mise en scĂšne expĂ©rimentale oĂč le son et l'image sont de purs produits d'art abstrait, mettant parfois de cĂŽtĂ© la narration pour laisser libre cours Ă  l'interprĂ©tation du spectateur. Il y a fort Ă  parier que la critique ne lui pardonnera pas cet Ă©loignement de Drive mais les fans du rĂ©alisateur qui s'en fait de nouveau et en perd d'autres Ă  chaque nouveau film et du cinĂ©ma en tant qu'objet d'art ne pourront qu'ĂȘtre emportĂ©s par la beautĂ© du voyage. Ce film n'est pas pour tous et entendons nous bien je ne pense pas qu'il y ai les bons cinĂ©philes qui aimeront et les mauvais qui n'accrocherons pas; tout comme pour Valhalla Rising, il faut aimer un certain genre de cinĂ©ma qui ne se destine pas Ă  tous les spectateurs et n'est qu'affaire de goĂ»ts, de la mĂȘme maniĂšre qu'un tableau de Picasso ne parlera pas Ă  tous comme une Ɠuvre de Michel-Ange. Il se peut d'ailleurs que je manque d'objectivitĂ©, Nicolas Winding Refn Ă©tant pour moi le premier rĂ©alisateur dont la filmographie me fascine presque autant que celle de Stanely Kubrick depuis que ce dernier m'a fait dĂ©couvrir le cinĂ©ma en tant qu'art et plus comme un simple divertissement. Tous deux partagent d'ailleurs ce don de la mise en scĂšne, cette virtuositĂ© dans l'emploi des musiques et cette fascination pour la violence, physique ou mentale. J'ose espĂ©rer qu'il sera un jour autant reconnu que ce gĂ©nie auquel il me fait tant penser. En attendant, comme beaucoup d'artistes avant lui, il sera souvent huĂ© pour son cheminement hors des sentiers battus. Le Roi du silence R. G. est revenu !! Only God Forgives est un film pompeux, poseur et quelque peu prĂ©tentieux. Nous sommes loin de la structure classique du prenant Drive. Ce film qui se veut personnel, n'est en fait qu'un produit abscons boursouflĂ© comme si Refn se regardait filmer. Mais regarder ces beaux travellings ! Ce jeu sur la couleur ! Il est vrai que les couleurs dominante, le vert et le rouge est digne de qualitĂ© et ces mouvements de camĂ©ra maĂźtrisĂ©s mais ils ne font que renvoyer Ă  d'autres cinĂ©astes Tarantino pour la violence trĂšs stylisĂ©e, Lynch pour la musique . Des dialogues stupides et prĂ©visibles, des situations qu'on voit venir ... Certes, Ryan Gosling est bien masochiste et la musique emballante mais le film est plat, ennuyeux portĂ© par une histoire sans intĂ©rĂȘt dont la rĂ©partition rĂȘve/rĂ©alitĂ© mal dosĂ©e rend les Ă©vĂ©nements nĂ©buleux. Ceux qui chercheront un nouveau Drive retrouveront une certaine tension teintĂ©e de mĂ©lancolie portĂ©e par la beautĂ© nocturne des images. Ryan Gosling, toujours aussi tĂ©nĂ©breux, mais la comparaison Ă  mes yeux s'arrĂȘte lĂ  ... Je disais encore hier Ă  un pote que, quand je vais voir un film de Nicolas Winding Refn, je ne sais mĂȘme pas si je dois m'enthousiasmer ou non car je suis autant capable d’adorer l’esthĂ©tisme et la science du rythme de ses "Pusher" et autres "Drive" que je peux vomir la vacuitĂ© et l’autisme de son "Valhalla Rising". Bon bah maintenant, avec ce "Only God Forgives" je peux dĂ©sormais ajouter que je suis aussi capable de puissamment me barber face Ă  son esthĂ©tisme du vide et sa science de l’autisme. Parce que oui, c’est trĂšs beau lĂ -dessus y’a rien Ă  dire
 Jolis plans, belle photo, beaux travelings et jolis sons infrabasses de Cliff Martinez... Mais tout ça pour ne raconter... rien. Ah ça on en verra des va-et-vient dans les couloirs entre Ryan bad ass » Gosling et Vithaya what the fuck » Pansringam dans le film ils l’ont appelĂ© Tchang au moins ils se sont pas foulĂ©s ! L’un vient... Il se passe rien pendant des plombes. Puis d’un seul coup il te bute un gars bien dĂ©gueulassement, puis il repart. Puis c’est Vithaya qui arrive, il se la joue avec son sabre Ă  la con, et puis lui aussi bute un gars... et repart. Tout ça pendant 1h30. On croirait presque la structure narrative d’un porno. Mais attention un porno chic ! Y’a quand mĂȘme Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas ! D’ailleurs, je me suis demandĂ© ce qu’elle foutait lĂ  celle-lĂ . Ah si... Elle sert Ă  varier les plaisirs. De temps en temps elle fait l’interlude entre les scĂšnes de violence, ou elle vient parler de bites et de chattes en permanence. Moi, en regardant ça, je me suis dit que j’assistais – encore une fois – au film d’un gamin qui s’éclate tout seul, mais en ne voulant pas partager ses jouets. Eh ! Je mets les couleurs que je veux ! Les acteurs que je veux ! Je raconte ce que je veux ! Et je mets du sang partout si je veux ! » Au fond d’ailleurs, cet ego-trip est mĂȘme dĂ©sespĂ©rĂ©ment puĂ©ril. Refn aime juste mettre des mots sales dans une bouche raffinĂ©e, faire gicler le plus de sang possible en rajoutant les bruits les plus abusĂ©s du monde, et faire des ruptures juste pour le plaisir de faire autre chose que ce Ă  quoi on s’attendrait. Pas de logique ? Pas de transmission ? Pas de but ? Pour moi, il n’y a pas de doute ce film est un fuck fait au spectateur. La fin suffit Ă  elle seule Ă  nous en convaincre le film se conclut sur un karaokĂ© ! Oui, un putain de karaokĂ© oĂč Tchang chante tout seul comme un con pendant que le gĂ©nĂ©rique dĂ©file ! . Moi je dis, si Refn voulait montrer par ce film qu’il en avait finalement rien Ă  foutre de ce qu’on pouvait dire et penser de son film eh bien ça tombe bien, parce qu’en fin de compte, moi aussi j’en n’ai rien Ă  foutre de lui
 Allez ! Files au coin sale gosse ! Vas jouer avec Gaspar NoĂ©, et reviens quand tu auras enfin dĂ©cidĂ© de partager quelque-chose avec nous, tes spectateurs... Le scĂ©nario est on ne peut plus limpide une histoire de vengeance dans laquelle celui qui a tuĂ© sera tuĂ© Ă  son tour. Le jeu remarquable des trois acteurs principaux et la construction prĂ©cise de chaque scĂšne donnent une maestria Ă  l’ensemble. L’arriĂšre plan sociĂ©tal joue un rĂŽle particulier qui ajoute une charge presque comique dans ce film oĂč l’on rit peu ; les salons de prostitution dans lesquels les filles ferment leurs yeux pour ne pas assister aux scĂšnes de torture et la salle de spectacle minable oĂč se produit le policier au sabre sont comme le refrain ironique d’une chanson oĂč chaque couplet fait couler l’hĂ©moglobine. Le voilĂ  ! Le film tant attendu de Nicolas Winding Refn, presque 2 ans aprĂšs l'excellent "Drive".Autant le dire tout de suite, ceux qui ont aimĂ© Drive n'apprĂ©cieront peut-ĂȘtre pas "Only God Forgives", ce dernier lorgnant plutĂŽt du cĂŽtĂ© du plutĂŽt hermĂ©tique, mais non moins trĂšs bon, "Valhalla Rising" sorti en suivons Julian, propriĂ©taire d'un club de boxe thaĂŻ Ă  Bangkok, suite Ă  l'assassinat de son grand frĂšre par un policier ne reculant devant rien pour faire appliquer sa justcie tranchante. TrĂšs vite, la mĂšre de Julian va venir le rejoindre en ThaĂŻlande pour venger la mort de son dĂ©concertant, le film adopte un rythme trĂšs lent, du dĂ©but Ă  la fin, avec une atmosphĂšre lourde, pesante, oscillant constamment entre cauchemar et campe Julian Ă  la perfection, ĂȘtre mutique au regard et Ă  la stature impeccable, mais Ă©tant en rĂ©alitĂ© un ĂȘtre introverti, impuissant, tant physiquement que sexuellement, et castrĂ© par une mĂšre la mĂšre de Julian, est campĂ©e quant Ă  elle par l'excellente Kristin Scott Thomas, qui montre ici tout son talent, une sorte de Cruella du Pansringarm, interprĂšte de l'Ange de la Vengeance, le flic vengeur, est parfait dans son rĂŽle, froid au dĂ©cors, la lumiĂšre, oscillant entre le rouge, le orange et le bleu, et la mise en scĂšne sont absolument parfaites, cela relĂšve du BO de Cliff Martinez est incroyable, accompagnant les scĂšnes les plus marquantes du film avec Only God Forgives reprĂ©sente un anti-Drive, dans le sens oĂč l'histoire est ici archi-classique, le personnage principal, tout aussi mutique et ayant des phantasmes de violence, n'est pas une sorte de super-hĂ©ros invincible, mais quelqu'un de bon dans le fond, poussĂ© vers le crime, par amour pour sa conclusion, Only God Forgives n'est peut-ĂȘtre pas un film oĂč on Ă©prouve de l'empathie pour les personnages, ce qui peut nuire au film, ni avec une histoire vraiment reste parfois dĂ©tachĂ© du sort des une oeuvre noire parfaitement maĂźtrisĂ©e aux multiples niveaux de lecture, avec des scĂšnes d'une beautĂ© rare, jouant constamment avec les attentes du un trĂšs trĂšs bon film, 100% Refn ! AprĂšs le chef-d'Ɠuvre Drive, Nicolas Winding Refn retrouve pour la deuxiĂšme fois Ryan Gosling dans un film qui ne plaira pas Ă  tout le monde. Soyons clair, soit vous accrochez au film soit vous n'y accrochez pas du tout car il est loin d'ĂȘtre accessible Ă  tout le monde. Pour ma part, j'ai adorĂ©. L'esthĂ©tique du film est magnifique le jeu de couleur est superbe tout comme la mise en scĂšne de Refn, trĂšs calme, trĂšs posĂ©e. Les acteurs sont supers Gosling au top, Pansringarm, parfait mais le meilleur rĂŽle revient Ă  Kristin Scott Thomas qui campe une mĂšre absolument machiavĂ©lique. Le tout, sublimĂ© par un magnifique score de Cliff Martinez, dĂ©jĂ  auteur sur Drive. CĂŽtĂ© scĂ©nario, celui-ci peut s'avĂ©rer simpliste au premier abord mais il est beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. En effet, Only God Forgives est sujet Ă  plusieurs interprĂ©tations et il est fort probable que vous ne puissiez pas comprendre tous les sens du film lors de la premiĂšre vision de celui-ci. Moi-mĂȘme je n'ai pas totalement assimilĂ© tous les points. Un deuxiĂšme visionnage s'impose donc. NĂ©anmoins, Only God Forgives est vraiment un trĂšs bon film, violent, oppressant et qui ne laisse personne indiffĂšrent. ... Quand on sort du film, on a l’impression d’avoir vu un gros gĂąchis, un film qui aurait pu ĂȘtre mythique pour les annĂ©es Ă  venir mais qui ne le sera pas. Pour Winding Refn, seuls comptent le style, la beautĂ© et la noirceur. Un trĂšs bel exercice de style mais il manque l’essentiel Ă  Only God Forgives une Ăąme ! J'ai pris de l'avance dans mon travail dans l'espoir de pouvoir faire autre chose, comme avancer sur mon projet de thĂšse que j'aurai dĂ©jĂ  dĂ» rendre. Oui je vis dangereusement. Et puis aprĂšs qu'il est 14 heures j'apprends surpris que le dernier film de Refn est sorti. Quoi ? C'est vraiment le signe qu'en ce moment je ne suis plus l'actualitĂ© cinĂ©matographique. Parce que la sortie de Drive ou de Valhalla Rising je l'attendais de longs mois en avance. Enfin bon je regarde les sĂ©ances et merde, rien dans mon dĂ©partement. Ni une ni deux je prends mon vĂ©hicule motorisĂ© Ă  quatre roues, je roule 100 km, je fais chauffer la carte illimitĂ©e et me voici dans la salle en forcĂ©ment on a cette petite apprĂ©hension, est-ce-que ça va ĂȘtre aussi bon que Valhalla Rising ou Pusher 2 ? ou Drive dans une moindre mesure.Alors ce que j'ai mis quelques minutes Ă  rentrer dans le film, au dĂ©but c'Ă©tait peut-ĂȘtre un peu trop esthĂ©tique, moi qui m'attendait Ă  une sorte de Drive Bis il m'a fallu du temps pour juste accepter qu'il ne nous refaisait pas Drive, mais qu'il refaisait Valhalla Rising en changeant l'acteur pas sĂ»r qu'on y gagne au change, mĂȘme si j'aime bien Gosling lorsqu'il ne fait pas le motard pour le tocard de la place au delĂ  de la pine. Parce que c'est vraiment ça, si on a aimĂ© l'atmosphĂšre lente et pensante du film de Viking, on risque fort bien d'aimer ce film lĂ . MalgrĂ© le choix de casting Scott Thomas, aussi connue sous le nom de l'actrice la plus dĂ©testable de tous les temps. Mais bon lĂ  je ne la trouve pas si dĂ©sagrĂ©able, car c'est son rĂŽle d'ĂȘtre une pute dĂ©sagrĂ©able. Mais il n'empĂȘche que je ne supporte pas sa gueule. Mais au moins lorsqu'elle parle anglais on n'a pas son accent de merde qui m' une fois que j'ai compris que l'on n'Ă©tait pas dans un film rĂ©aliste Ă  la Pusher, mais bien dans quelque chose de fantasmĂ©, dans une sorte de film d'action expĂ©rimental, j'ai commencĂ© Ă  prendre mon pied. Comment expliquer ? Les scĂšnes d'actions sont courtes, violentes, gores, brutales, viscĂ©rales, aucune pitiĂ© et ça fait du bien de voir ça. Mais aussi ce qui est gĂ©nial c'est ce temps d'attente oĂč ça monte, ça monte jusqu'au quelques secondes de violence pure. Et le film va rĂ©pĂ©ter plusieurs fois ce schĂ©ma jusqu'au final qui est un vĂ©ritable pied au nez je ne sais pas si ça se dit, mais je me comprends Ă  tout ce que l'on aurait pu attendre. Et je trouve ça plus on retrouve les thĂ©matiques chĂšres Ă  Refn, comme le poids d'ĂȘtre un pĂšre, mais je ne prĂ©fĂšre pas psychanalyser tout ça. Je pense que comme Valhalla Rising il faut le garder comme un pur film de violence si Drive avait fait l'unanimitĂ©, ce ne serait pas le cas de celui lĂ . Enfin l'unanimitĂ©. Quelques beaufs venus voir Fast and Furious ont pu ne pas comprendre. Le film a tout pour dĂ©plaire si justement on ne fait pas cet effort de s'abandonner au film de vivre au rythme de cette musique lancinante et pourtant si angoissante. Et le film vaut clairement le seul moment oĂč on pourrait ĂȘtre dans le rĂ©el, aprĂšs le repas entre la pute, la mĂšre et le fils, la pute dit "mais pourquoi tu la laisses te parler comme ça", ce Ă  quoi Gosling rĂ©pond "parce que c'est ma mĂšre", mais ce bref instant de luciditĂ©, le seul de tout le film, de la part des personnages vire immĂ©diatement Ă  ce qu'est le reste du film, un voyage Ă©touffant, violent et le mĂ©chant du film il n'existe pas vraiment, il sort son sabre de nul part, il disparaĂźt comme un rien, il apparaĂźt de nul part. C'est vraiment un dĂ©lire visuel dans lequel on peut tout apprĂ©cier ou tout vomir. Ce que je trouve sensationnel avec Refn c'est cette capacitĂ© Ă  ĂȘtre lĂ  oĂč on ne l'attend pas, Ă  nous surprendre, parce que je ne m'attendais sans doute pas Ă  je pense que comme Valhalla Rising il ne faut pas intellectualiser, le film est fascinant car opaque, si on s'amuse Ă  dĂ©crypter, etc, on perd cette essence de puretĂ© et de brutalitĂ© qui font le charme et le gĂ©nie de ce film. De Drive on conserve le cĂŽtĂ© taiseux et meurtri de Ryan Gosling, la rĂ©alisation esthĂ©tisante de Nicolas Winding Refn, on y ajoute l'onirisme de la nuit thaĂŻlandaise, une penchant glauque pour la violence, et on obtient le crĂ©puscule de Drive un film beau, fort, mais un peu chiant quand mĂȘme. Je ne pardonne rien du tout. Je n’ai pas supportĂ© d’ĂȘtre pris en otage pendant 1h30 par ce film, disons le tout de suite, qui est une merde sans nom je vais encore me faire plein de copains ! Alors oui j’aurais pu quitter la salle, comme une bonne dizaine de spectateurs, mais j’ai cru jusqu’au bout que quelque chose allait se produire, qu’une fĂ©e providentielle apparaitrait pour en faire un film acceptable
que dalle ! Je suis restĂ©, curieux par la prestation et la prĂ©sence de Kristin Scott Thomas, Ă  l’opposĂ© des rĂŽles qu’elle a l’habitude d’endosser. Elle est ici Ă  contre emploi, en blonde-pouffiasse-hystĂ©rique-mĂšre incestueuse, la totale quoi ! Je me mets Ă  sa place, quitte Ă  changer de panoplie, autant tout changer en une seule scĂ©nario ? Il tient sur un ticket de mĂ©tro. Ce n’est pas si grave, on va se concentrer sur la forme. La forme ? De leeeeeennnnnttttts travelling avant et latĂ©raux, dans des dĂ©cors tout droits sortis de Derb Omar. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est Derb Omar, c’est un quartier de Casablanca oĂč l’on peut acheter tous les meubles, tapisseries, Ă©lĂ©ments de dĂ©cor que l’on trouve dans Only God Forgives, du brillant, du dorĂ©, du moche quoi
L’esthĂ©tique du film, j’ai rarement vu quelque chose de plus laid
c’est vulgaire, clinquant, Ă©clairĂ© au nĂ©on 5 mns ça va, ça file la gerbe. Il parait que Gatsby c’est pire
je n’avais pas l’intention d’aller voir le Baz Luhrmann, mais je vais peut ĂȘtre y aller pour confirmer
et bĂ©nie soit la carte UGC pour vĂ©rifier ce genre de problĂšme de ce film c’est que Refn, le rĂ©alisateur, se prend super au sĂ©rieux, et perso, moi je ne marche pas. Chaque plan est un concentrĂ© de mauvais goĂ»t, et Ă  la longue ce film m’a foutu sur les nerfs. Il parait qu’il a Ă©tĂ© sifflĂ© Ă  Cannes Ă  la projo de ce matin, mais oui je sais, ça ne veut rien dire. Filmer Ryan Gosling en looser impuissant et taiseux, dont les dialogues tiennent sur le verso du mĂȘme ticket de mĂ©tro citĂ© plus haut, je veux bien, mais avec un minimum de fond, avec un peu de psychologie, allez avec un chouia de talent, et pas comme un mauvais clip de Psy
.Ah ah ah, c’est dĂ©diĂ© Ă  Jodorowsky au fait
ah ah ah !!! Ca a Ă©tĂ© une sĂ©ance hor-ri-ble ! AprĂšs Drive », dure est la chute, profond est l’ennui, lourde est ma colĂšre. Je ne recommande absolument pas. Nous revoilĂ  plongĂ© avec Nicolas winding Refn et Ryan Gosling dans ce qui ne semble pas ĂȘtre un rĂȘve cette fois ci, comme l'Ă©tait Drive, mais plutĂŽt... un cauchemar ! Un vĂ©ritable cauchemar, effrayant, violent, mystique,... Ainsi, le duo de Refn et Gosling continue son pĂ©riple dans le silence cauchemardesque de Only God forgives, un film oĂč la violence et le chaos semblent rĂ©gner, un film oĂč un gangster impuissant et soumis Ă  sa mĂšre cherche Ă  affronter un personnage mystifiĂ©, un policier thaĂŻlandais Ă  l'image d'un Dieu ou du Diable afin de venger son frĂšre sauvagement assassinĂ© la sauvagerie est bien prĂ©sente dans ce film. Le film orchestrĂ© par une mise en scĂšne subliminale et sublime laisse place Ă  un esthĂ©tisme hypnotisant, une bande son planante oĂč les bruits et dialogues disparaissent, oĂč seul la musique planante de Cliff Martinez semble accompagner cette Ă©trange ascension vers ce qui nous parait ĂȘtre l'enfer... Le film, trĂšs sombre, est desservie par un casting de haute gamme. En plus de Kristin scott Thomas, impressionnante dans son rĂŽle de sorciĂšre terrifiante elle en mĂ©riterait le prix d'interprĂ©tation fĂ©minine Ă  Cannes, Vithaya Pansringarm est fascinant dans son rĂŽle de policier qui se prend pour Dieu, un ange de la vengeance qui punit et pourchasse les truands de la citĂ© de Bangkok Ă  l'aide de son sabre. Le spirituel, le mysticisme sont au rendez vous. Le film nous rappelle Valhalla Rising le guerrier silencieux du mĂȘme rĂ©alisateur, ainsi que Alejandro Jordorowsky dont le film est dĂ©diĂ©, Gaspar NoĂ© son amie, David Lynch, Stanley Kubrick, Luis Bunuel... Un film transcendant, sans limites et original qui nous fait vivre une vĂ©ritable expĂ©rience sensorielle ! Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse OnlyGod Forgives : la bande-annonce (violente) avec Ryan Gosling ! DĂ©couvrez le trailer du nouveau film du rĂ©alisateur de Drive avec Ryan Gosling. vendredi 05 avril 2013 Ă  18:41 AlloCinĂ© News CinĂ©ma Meilleurs films Films Ă  l'affiche Prochainement SĂ©ances Box Office Courts-mĂ©trages Tous les films SĂ©ries Streaming Trailers DVD VOD Kids DISNEY+ Mon compte Identifiez-vousCrĂ©ez votre compte News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage Box Office RĂ©compenses Films similaires 3 Bande-annonces & Teasers 136 136VidĂ©o en cours 134 11 Emissions d'actu ou bonus 434 230 500 500 628 519 550 930 750 Afficher les autres vidĂ©os Commentaires Pour Ă©crire un commentaire, identifiez-vous patrice B. faut arretez avec drive !!!!!! ce film est nul et celui la n'a pas l'air terrible Ryan gosling a l'air constipe !!!! saskatchewan Paul B. Aha, vous trouvez Ryan Gosling beau et vous allez voir le film pour lui ? Profiter bien de la 1Ăšre demi-heure alors. Paul B. Ce n'est pas un remake ratĂ© de Drive, c'est l'anti-drive, tout simplement. Thomas L. J'ai adorĂ©. Une ambiance magistrale, un cadrage sublime, des couleurs magiques, des musiques sublimes. Norma Laborie Serval1984 Kateb Jannekeyn un remake ratĂ© de Drive ? Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... Mais tu as soulevĂ© toi-mĂȘme la rĂ©ponse au problĂšme tu es allĂ© voir le film pour Ryan Gosling. Kateb Jannekeyn Je suis allĂ© le voir ce soir avec ma chĂ©rie et je me suis jurĂ© en sortant de venir poster ici avant d'aller me couchĂ© alors je me lance ! +l'ambiance glauque et opressante du film est trĂ©s bien rĂ©ussi.+Certains dialogues bien trouvĂ© quand ça parle restons clair - On a l'impression d'assitĂ© Ă  un remake ratĂ© de Drive, tout repose sur le jeux d'acteur de Julian, aucun scĂ©nario, aucune intrigue, aucune surprise pendant toute la durĂ©e du sensation d'avoir perdu 2h de sa vie en sortant je n'exagere rien ! - Que dire du final ? rien ! C'est bien ça le probleme ! Bref en conclusion, nous Ă©tions allĂ© voir ce film pour Ryan Gosling et nous sommes ressorti trĂ©s déçu ! Passez votre chemin !! Arnaud A. only god forgives , j'ai vue la bande annonce , ca a l'air d'une serie b crazyme mais vous ĂȘtes drĂŽles sur le jeu de Gosling, pour info il a pas juste fait drive et the notebook, il a des film magnifiques oĂč il montre son talent, half nelson, lars and the real girl, fracture, blue valentine, idles of march, gangster squad et d'autres, avec autant de variĂ©tĂ© dans ses rĂŽles et justement si intĂ©ressant avec aussi peu d'expression dans drive, c'est tout simplement la preuve d'un grand talent saskatchewan TrĂšs glauque mais j`ai adore ... vu 3 films de ce rĂ©alisateur ... le trĂšs pompier Valhalla Rising ... le superbe Drive et celui-ci ... Hunnam29 N'importe quoi vous... C'est un des meilleurs acteurs de sa gĂ©nĂ©ration. Et si son perso est inexprĂ©ssif et parle peu, c'est un peu parce que le rĂŽle est Ă©crit comme ça... Non ? Le rĂŽle est FAIT COMME CA. Regardez d'autres films de Refn, dans "Valhalla Rising" par exemple, l'acteur ne dit pas un seul mot c'est pas pour autant que son jeu d'acteur est minable... C'est le rĂŽle c'est le perso qui est de cette maniĂšre, c'est pas lui qui improvise ses scĂšnes en ne disant pas un mot. Justement c'est cette inexpression face Ă  l'ultraviolence du film qui est hyper mais alors incomparable avec un perso comme dans The Notebook, oĂč il joue une "grande gueule". Sans dĂ©conner quoi... Chaou explosivee ca n'a pas toujours Ă©tĂ© le cas certes maintenant il joue au mannequin, mais quand on le voit dans the notebook par exemple, rien Ă  voir, il savait jouer. Je ne sais pas ce qu'il lui prend, ptetre qu'il est constament stone, qu'il a dĂ©couvert la drogue... Et pas de "c'est son jeu" "c'est son personnage" les gens, parce que lĂ  c'est plus "du foutage de gueule" explosiveeee J'ai vu ce film,que dire,images sublimes mais rien d'autre scĂ©nario Gosling est -il un acteur?certainement pas, il ne joue jamais,dans Drive on pouvais croire Ă  une composition mais voilĂ  non il pose vrai il est beaupour certains,mais cela suffit-il Ă  un tel engouement du ma part incomprĂ©hension totale,je le verrais plutĂŽt comme mannequin Ă  la rigueur magalilou40 Houla, j'ai du mal Ă  comprendre l'engouement pour Ryan Gosling, il est botoxĂ© ou quoi ? ce type n'a aucune expression, le film a l'air violent c'est tout, de la violence gratuite et moche. Je crois que mĂȘme Ă  la tĂ©lĂ©, je ne regarderai pas ce film. FandeDQ Ce qui est dĂ©stabilisant et ça peut se comprendre c'est que les 3/4 des dialogues ou environ du film sont prĂ©sents dans la bande annonce. Hunnam29 La Bande annonce c'est juste l'antithĂšse du film. valerie T. Horrible ce film d'une violence et un scĂ©nario nul, ca vole pas haut trĂšs dĂ©cu quant on a vu Drive !!! je suis choquĂ© que ce n'est pas au moins de 18 ans . Jonathan Escolier Pour ceux voulant connaitre qui est Ă  l'origine de la BO Wanna Fight - Cliff Martinez jo B. Ca tombe du ciel et ca se traine sur une patte comme drive ? ah naaaan Voir les commentaires
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Labande-annonce de "Only God Forgives", qui marque les retrouvailles de Ryan Gosling et de Nicolas Winding Refn, le réalisateur de "Drive", promet une bonne dose de violence. PremiÚres images
Bandeannonce de Only God Forgives. Only God Forgives (2013) un film de Nicolas Winding Refn. Ce qu'en pense la communautĂ©. Demander l'avis de mes amis 46%; 1980 notes; 365 veulent le voir; plus de stats moins de stats; Micro-critique star : jdp (Ă  propos de Only God Forgives) Sa note : “ C'est l'histoire de gens qui marchent. Sauf des fois, ils sont assis. ” — jdp 23 mai 2013. Regardezla vidĂ©o Only God forgives - Bande-annonce cannoise (VOST) - Only God Forgives (2013) rĂ©alisĂ© par Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling et Kristin Scott OnlyGod Forgives est un vĂ©ritable bijou esthĂ©tique, Ă  la photographie irrĂ©prochable et la mise en scĂšne brillante. Tout le talent du rĂ©alisateur et de son directeur de la photographie Larry Smith ( Eyes Wide Shut ) est concentrĂ© dans la reprĂ©sentation infernale qu’ils se font de la ThaĂŻlande, accompagnĂ© des accents orchestraux ou d’orgue qui hantent la bande originale
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2205/2013 - Le réalisateur de Drive est de retour sur la Croisette avec un film halluciné, poétique et violent qui déroutera son nouveau public tout en rassurant les fans de la premiÚre heure.
Bandeannonce HD officielle pour Only God ForgivesRéalisateur: Nicolas Winding Refn | Acteurs: Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Yayaying Rhatha PhongamAbo
Regardezla bande annonce du film Only God Forgives (Only God Forgives Bande-annonce VO). Only God Forgives, un film de Nicolas Winding Refn
Candidatà la sélection du 66e Festival de Cannes, « Only God Forgives » sera en salle au mois de mai. Découvrez la premiÚre bande annonce du film « Only God Forgives » : Par Bandeannonce du film Only God Forgives de Nicolas Winding Refn. Extrait du film Grigris, de Mahamat-Saleh Haroun, en lice pour la Palme d'or du Festival de Cannes 2013 . Image du film film .