🐹 Carte De La Siberie Et Ses Pays Voisins

Carte de la Sibérie et des Pays voisins'. Siberia. Russia. BELLIN - 1768 - Old map - Antique map - Vintage map - Printed maps of Russia : Amazon.ca: Home

La semaine derniĂšre, Yves-Marie Adeline nous apprenait Ă  nous mĂ©fier des apparences sĂ»rs de leur puissance, les Etats-Unis sont pourtant profondĂ©ment divisĂ©s, au point que l’on peut se demander s’ils sont encore une nation. Cette semaine, ce sont les Ă©vidences sur la puissance chinoise que l’historien met en cause. A lire et Ă  mĂ©diter pour Ă©viter le dogmatisme de la raison gĂ©opolitique. Certes notre pays a perdu beaucoup de cette puissance que le GĂ©nĂ©ral de Gaulle avait reconstruite aprĂšs l’épreuve des deux guerres mondiales. Pourtant, il ne faut pas nous abandonner au fatalisme il est des colosses qui sont plus fragiles qu’ils n’en ont l’air. Il est des positions Ă©tablies qu’il est possible de contourner Ă  condition d’avoir Ă©tudiĂ© le terrain sans a priori. Il est devenu habituel de penser que la Chine deviendra dans quelques annĂ©es la premiĂšre puissance du monde, tant sur le plan Ă©conomique que militaire. Il ne s’agit pas ici de nier l’impressionnant redĂ©collage de cette antique et glorieuse nation depuis la fin du XXe siĂšcle, mais seulement de rappeler plusieurs rĂ©alitĂ©s – dont au moins une, la gĂ©ographie, est intangible – susceptibles de contredire cette prospective. L’économie chinoise Avec un PIB estimĂ© en 2021 par le FMI Ă  milliards de dollars, la Chine est encore distancĂ©e par les Etats-Unis qui culminent Ă  milliards. Autrement dit, l’écart entre les deux correspond Ă  un peu plus du PIB de l’Allemagne, quatriĂšme puissance Ă©conomique mondiale. On est donc encore loin d’un rattrapage, a fortiori d’un dĂ©passement. Mais Ă  l’évidence, les deux premiers PIB mondiaux font apparaĂźtre en effet deux gĂ©ants, quand on pense que la troisiĂšme Ă©conomie, la japonaise, n’est qu’à » milliards[1]. Cependant, ces chiffres en doivent pas masquer la nature de la croissance de la Chine. 70% de sa production sont le fruit d’entreprises Ă©trangĂšres ayant dĂ©localisĂ© chez elle pour bĂ©nĂ©ficier d’une main-d’Ɠuvre Ă  faible coĂ»t, de sorte que ces entreprises rĂ©alisent 85% de ses exportations. Pour donner un exemple, 60% du matĂ©riel informatique importĂ© aux Etats-Unis viennent de Chine, et donc sont estampillĂ©s made in China, mais sont rĂ©alisĂ©s par des entreprises japonaises ou taĂŻwanaises dĂ©localisĂ©es chez elle. De fait, l’économie chinoise est surexposĂ©e Ă  la consommation mondiale. A titre de comparaison, 80% du PIB français sont rĂ©alisĂ©s par la consommation intĂ©rieure. Ajoutons que la Chine, propriĂ©taire de plus de 900 milliards de dollars en bons du TrĂ©sor amĂ©ricain, est sans nul doute un crĂ©ancier majeur des Etats-Unis. Mais c’est moins une arme braquĂ©e sur l’AmĂ©rique qu’un facteur incapacitant, car en rĂ©alitĂ© la Chine est en situation d’otage en cas de crise diplomatique majeure, brader ces bons pour nuire Ă  l’AmĂ©rique reviendrait Ă  ruiner sa propre Ă©pargne. Son confinement gĂ©ographique On s’émerveille devant le projet chinois des Nouvelles routes de la soie », sans en voir les inconvĂ©nients. Ce projet consiste Ă  tracer des routes terrestres, routiĂšres et ferroviaires, devant traverser tout le continent eurasiatique, jusqu’à l’occident de l’Europe, en englobant les pays d’Asie centrale. C’est une folie pour au moins deux raisons. D’abord son coĂ»t, tellement Ă©levĂ© que le projet ne sera jamais rentable. En effet, en matiĂšre commerciale, la terre ne peut en aucun cas se substituer Ă  la mer, car le transport maritime est beaucoup plus volumineux que le transport terrestre. Aucun train, si long soit-il, aucune file de camions, ne peuvent concurrencer, en volume, les supertankers et les cargos gĂ©ants qui transportent des matiĂšres premiĂšres aussi bien que des produits finis. Avec le progrĂšs des moyens de transport maritime, le coĂ»t du transport par cette voie revient Ă  1% seulement du coĂ»t total d’un produit fini, contre 6% dans le transport ferroviaire. C’est ce qui explique que 85% du commerce mondial soient assurĂ©s par la mer, contre 9% par la route, 5% par le rail et 1% par l’avion. On voit que, s’agissant, non pas du commerce de voisinage, mais du commerce mondial, jamais la terre ne pourra remplacer la mer. Et cette tendance n’a fait que se renforcer avec la mondialisation plus de dix milliards de tonnes de fret maritime par an, soit quinze fois plus qu’en 1980. Mais c’est son confinement gĂ©ographique, sur lequel nous allons revenir, qui explique la volontĂ© chinoise de tracer de nouvelles routes de la soie », par allusion aux routes antiques et mĂ©diĂ©vales qui reliaient le bassin mĂ©diterranĂ©en Ă  la Chine du nord, Ă  une Ă©poque oĂč les EuropĂ©ens – d’abord les Portugais – n’avaient pas encore inventĂ© les moyens techniques d’atteindre n’importe quel endroit du globe par la mer. La deuxiĂšme raison qui rend vulnĂ©rable le projet de ces nouvelles routes terrestres, c’est la nature mĂȘme de l’espace parcouru autant la haute mer n’appartient Ă  personne[2], autant la terre est entiĂšrement sous la souverainetĂ© d’un grand nombre d’Etats qu’il faut traverser Ă  mesure que la route est creusĂ©e. Ce qui exige, de la part de la Chine, d’adopter une diplomatie la plus complaisante possible, voire la plus neutre, au point de s’interdire de dire Non » Ă  aucun d’entre eux. Position intenable quand on prĂ©tend tenir un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans les affaires du monde. Son confinement gĂ©ographique, nous l’avons dit, explique le projet des Nouvelles routes de la soie ». La position de la Chine rappelle celle de l’Allemagne d’avant 1914 une puissance considĂ©rable, mais enfermĂ©e dans un espace terrestre dont le littoral ouvre difficilement sur les immensitĂ©s ocĂ©aniques, lĂ  oĂč les mouvements sont libres. Devant elle se trouvent la CorĂ©e du sud, le Japon, TaĂŻwan, les Philippines. Il lui faut passer par le dĂ©troit de Malacca – par oĂč transitent 77% de son pĂ©trole[3] – pour entrer dans l’ocĂ©an Indien, puis passer Ă  proximitĂ© de l’Union indienne, sa rivale – sans parler de la prĂ©sence de ses rivaux occidentaux dans cet ocĂ©an, France, Royaume-Uni et Etats-Unis qui depuis leur base britannique de DiĂ©go Garcia peuvent la tenir en joue. Ses pĂ©troliers et mĂ©thaniers doivent entrer dans le golfe Persique oĂč la prĂ©sence rivale, principalement militaire amĂ©ricaine et secondairement française et britannique, est dissuasive. Quand elle complĂšte son approvisionnement en pĂ©trole et en gaz sur la cĂŽte occidentale de l’Afrique, elle doit passer par le canal du Mozambique tenu par les Français. Bref, en cas de crise trĂšs grave, elle se verrait coupĂ©e de ses approvisionnements comme l’a Ă©tĂ© l’Allemagne en 1914. Son isolement diplomatique La rĂ©surrection de la puissance chinoise est aujourd’hui cĂ©lĂ©brĂ©e par le prĂ©sident Xi Jinping, qui appelle – non sans raison – Renaissance » l’époque que traverse en ce moment son pays. Cette antique nation n’est pas impĂ©rialiste au sens habituel de ce terme c’est l’Empire du milieu » dont le souverain peut lĂ©gitiment rĂ©gner sur les peuples civilisĂ©s environnants, mais dĂ©daigne Ă©tendre sa souverainetĂ© les peuples barbares ». De fait, pour Ă©valuer ses ambitions territoriales, si l’on prend le parti d’exclure qu’elle puisse concevoir l’idĂ©e d’un espace vital » en SibĂ©rie[4], il suffit de remonter au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, sous la pĂ©riode Qing dans la conscience nationale que les petits Chinois acquiĂšrent aujourd’hui Ă  l’école[5], c’est cette Chine-lĂ  que l’on souhaite retrouver, englobant la Mongolie indĂ©pendante, et s’étendant au-delĂ  du fleuve Amour, donc aux dĂ©pens de la Russie. La Chine communiste a rĂ©cupĂ©rĂ© le Xinjiang, puis le Tibet, puis pacifiquement les comptoirs europĂ©ens de Hong-Kong et Macao. Le recouvrement de TaĂŻwan fait Ă©galement partie du projet, ce qui peut se comprendre historiquement[6]. Mais il faut ajouter Ă  cet irrĂ©dentisme la mer de Chine mĂ©ridionale, qu’elle prĂ©tend lui appartenir en vertu de droits historiques plus discutables – un peu comme si l’Italie revendiquait toutes les eaux de la MĂ©diterranĂ©e en souvenir de l’Empire romain. Ces diffĂ©rentes revendications lui aliĂšnent, Ă  l’exception de la CorĂ©e du nord, la totalitĂ© de ses voisins[7], ce qui n’est pas de bon augure pour un pays confinĂ© dans sa gĂ©ographie. Au sud, Elle embarrasse l’Inde en lui disputant la maĂźtrise de l’Himalaya, sorte de chĂąteau d’eau d’oĂč partent les fleuves alimentant la vallĂ©e du Gange et l’Indochine, soit un milliard d’hommes. Au nord, elle fait peur Ă  la Russie dont les 147 millions d’habitants ne suffisent pas Ă  peupler ni exploiter convenablement sa SibĂ©rie orientale. A l’ouest, nous l’avons dit, sa prĂ©tention Ă  dominer la rĂ©gion effraie ses voisins, de sorte qu’elle a attirĂ© contre elle une alliance indopacifique, le Quad »[8], devenu Quad + », rĂ©unissant autour de la puissance amĂ©ricaine le Japon, l’Inde, la CorĂ©e du sud, l’Australie, la Nouvelle-ZĂ©lande et mĂȘme le ViĂȘt-Nam, que la menace chinoise a jetĂ© dans les bras de l’AmĂ©rique pourtant honnie et combattue durant vingt annĂ©es d’un passĂ© relativement rĂ©cent[9]. Il s’agit de sĂ©curiser » les deux ocĂ©ans pacifique et indien, c’est-Ă -dire, en fait, tenir la dragĂ©e haute Ă  la Chine, qui rĂ©plique Ă  cette alliance militaire par ce qu’elle appelle le Collier de perles », quelques comptoirs commerciaux entre Ceylan et la cĂŽte africaine, dont un seul est militarisĂ©, Ă  Djibouti, oĂč la base chinoise est isolĂ©e au milieu de trois bases française, amĂ©ricaine et japonaise. A cette alliance indopacifique s’ajoute l’existence de ce qu’on appelle aujourd’hui le Triumvirat », par allusion Ă  l’histoire des trois derniĂšres dĂ©cennies de la RĂ©publique romaine[10] les Etats-Unis, dont le domaine maritime est le plus Ă©tendu au monde – 11 millions de kmsÂČ â€“ la France qui vient en deuxiĂšme position -10 millions et demi – et le Royaume-Uni maĂźtrisent toutes les routes maritimes du monde en les tenant Ă  portĂ©e d’intervention militaire, soit par prĂ©sence territoriale, soit par leurs bases occupĂ©es dans des pays tiers. Compte tenu de l’importance de la mer pour l’approvisionnement de la Chine, c’est un avantage dĂ©cisif pour l’Occident[11]. Son isolement militaire Pour faire face Ă  ces diffĂ©rentes alliances, la Chine a entrepris d’augmenter la puissance de ses armĂ©es. Bien que puissance nuclĂ©aire, sa force de frappe reste infĂ©rieure Ă  chacune des trois pays du Triumvirat » comme Ă  celle de la Russie. Contre des adversaires potentiels, sa stratĂ©gie orientĂ©e vers le large Ă©tant essentiellement navale, nous pouvons nous arrĂȘter sur sa marine. LancĂ©e dans une course dont elle a, certes, les moyens financiers, la Chine possĂšde aujourd’hui probablement prĂšs de 380 navires de guerre, devant les Etats-Unis qui en comptent 350[12]. Mais depuis Salamine en 480 AC, et encore LĂ©pante et 1571, nous savons que si la quantitĂ© compte sur la mer, elle ne remplace pas toujours la qualitĂ©. De ce point de vue, il convient de noter que seuls les Etats-Unis et la France maĂźtrisent la technique du porte-avions Ă  propulsion nuclĂ©aire – les premiers en ont onze, la France un seul – qui leur donne une autonomie quasi-illimitĂ©e Ă  l’échelle d’une et mĂȘme plusieurs missions. La force aĂ©ronavale chinoise est encore trop distancĂ©e sur ce point pour que PĂ©kin puisse envisager de confier Ă  un porte-avions une mission Ă  longue distance. Si l’on combine la force navale et la force stratĂ©gique, aujourd’hui oĂč la seule arme absolue est le SNLE – Sous-marin Ă  propulsion NuclĂ©aire Lanceur d’Engins balistiques – la Chine est loin derriĂšre les Etats-Unis, la Russie, la France et le Royaume-Uni[13]. Preuve en est qu’aucun SNLE chinois n’est en mesure de mener une mission de dissuasion mondiale. On peut dire la mĂȘme chose de sa technologie du SNA – Sous-marin Ă  propulsion NuclĂ©aire d’Attaque – distancĂ©e par ces mĂȘmes puissances. Dans l’état actuel de ses capacitĂ©s, non seulement la Chine peut ĂȘtre Ă©tranglĂ©e dans le dĂ©troit de Malacca, mais elle est incapable de franchir la chaĂźne insulaire qui la sĂ©pare du Pacifique profond sans risquer de voir sa flotte anĂ©antie. Quant Ă  la mer intĂ©rieure qu’elle prĂ©tend s’approprier, ses moyens amphibies actuels ne la rendraient pas capable de dĂ©barquer aujourd’hui plus de quatre divisions sur les rivages de TaĂŻwan. ConsidĂ©rant la composante aĂ©rienne de l’armĂ©e chinoise, il ne suffit pas de prendre acte de ses indĂ©niables progrĂšs matĂ©riels sans y apporter un commentaire, comme si l’espace aĂ©rien Ă©tait comparable Ă  ceux de la mer et de la terre. Dans le contexte d’un affrontement oĂč la Chine devrait dĂ©fendre ses approvisionnements par des lignes logistiques trĂšs Ă©tirĂ©es, les théùtres d’opĂ©rations seraient multiples et non pas seulement cantonnĂ©s au territoire chinois. Or, par son isolement gĂ©ographique et son manque de bases extĂ©rieures, la Chine ne peut projeter ses forces avec la mĂȘme assurance que ses rivaux. Car il ne suffit pas de pouvoir envoyer en l’air des avions, il faut les ravitailler, ne serait-ce que pour leur permettre de gagner le Pacifique profond, au centre et au sud, oĂč le Triumvirat » est omniprĂ©sent. L’absence d’un dĂ©ploiement militaire mondial est de ce point de vue un vĂ©ritable handicap. Paradoxalement, la Chine est fermĂ©e gĂ©ographiquement et Ă  la fois trop exposĂ©e au monde Ă©conomiquement, ce qui n’est pas une situation aussi idĂ©ale que certains l’imaginent. Cela dit, nous avons ici Ă©voquĂ© des vecteurs de puissance sans mentionner les plus rĂ©cents, ceux employĂ©s dans le cyberespace, par exemple. Certes, nous ne voudrions pas encore une fois ĂȘtre en retard d’une guerre » ! Toutefois, ce n’est pas un ordinateur qui remplacera l’approvisionnement du pays en pĂ©trole, il faut bel et bien disposer en l’occurrence de l’espace maritime avant le cyberespace. Notes et rĂ©fĂ©rences [1] Nous arrondissons les chiffres par commoditĂ© de lecture. La France est en cinquiĂšme position Ă  milliards, juste devant le Royaume-Uni et l’Inde Ă  et loin derriĂšre l’Allemagne Ă  [2] On distingue les eaux territoriales jusqu’à 12 milles de la cĂŽte, les eaux contiguĂ«s jusqu’à 24 milles, la Zone d’Exclusion Economique jusqu’à 200 milles, puis la haute mer qui couvre 64% de la surface maritime. La notion complĂ©mentaire de plateau continental est encore disputĂ©e. [3] Les tensions en Birmanie font apparaĂźtre une lutte d’influence entre Occidentaux Aung San Suu Kyi est l’épouse d’un Britannique – et la Chine qui souhaiterait y poser un olĂ©oduc permettant de rĂ©duire sa dĂ©pendance au DĂ©troit de Malacca. [4] Ce concept avait Ă©tĂ© forgĂ© par les impĂ©rialistes allemands qui convoitaient les immensitĂ©s russes. [5] De la mĂȘme maniĂšre que les Ă©coliers français entre 1871 et 1914 apprenaient que l’Alsace-Lorraine Ă©tait indĂ»ment occupĂ©e par l’Allemagne. [6] Leur sĂ©paration ne remonte qu’à 1949, quand Mao renversa le gouvernement de droite qui trouva refuge sur cette Ăźle. [7] Les Birmans sont divisĂ©s en pro et anti-Chinois. [8] Quadrilateral Security Dialogue le nom ne laisse aucun doute sur la prĂ©occupation militaire des partenaires. [9] Entre le dĂ©part de la France et la chute de SaĂŻgon en 1975, La guerre du ViĂȘtnam a fait plus d’un million de victimes parmi les Vietnamiens communistes. [10] Entre 60 et 31 AC, la RĂ©publique a connu deux triumvirats trois hommes se partageant le pouvoir CĂ©sar-PompĂ©e Crassus jusqu’en 48 AC, puis en 43 AC Octave-Antoine-LĂ©pide. [11] Sauf si le rĂ©chauffement climatique permettait un jour l’ouverture d’une route – d’ailleurs plus courte – longeant l’Arctique russe. [12] Ici encore, nous arrondissons les chiffres par commoditĂ©. [13] Il manque notamment aux SNLE chinois la capacitĂ© de dilution » qui le rendrait indĂ©tectable.

7Veselovskij 1887 : 155-156. Voir Ă©galement Schiltz 1991 : 114-115. 8 Skify 1917 : vii. Pour la traduction française citĂ©e ici, voir Schiltz 1991 : 130-131. La revue Ski ; Nostalgie des origines, malaise identitaire, soif de conquĂȘtes, stratĂ©gies diplomatiques, tous ces Ă©lĂ©ments se conjuguent pour les partisans de l’origine sibĂ©rienne des Russes, et les dĂ©partager n’est pas La Russie est un pays d’Europe orientale et d’Asie septentrionale. En russe le nom du pays est Rossija. Capitale Moscou. Population 2014 143,8 millions d’habitants. Produit IntĂ©rieur Brut – PIB 2014 18,61 billions de dollars. Cartes et drapeau FrontiĂšres La Russie est bordĂ©e au nord par l’ocĂ©an Arctique mer de Barents, mer de Kara, mer des Laptev, mer de SibĂ©rie orientale, mer de Tchoukotka ; Ă  l’est, par l’ocĂ©an Pacifique via le dĂ©troit de BĂ©ring qui sĂ©pare la Russie de l’Alaska, la mer de BĂ©ring, la mer d’Okhotsk et la mer du Japon ; au sud, par la CorĂ©e du Nord, la Chine, la Mongolie, le Kazakhstan, la mer Caspienne, l’AzerbaĂŻdjan, la GĂ©orgie et la mer Noire ; Ă  l’ouest, par l’Ukraine, la BiĂ©lorussie, la Lettonie, l’Estonie, la mer Baltique golfe de Finlande, la Finlande et la NorvĂšge. La Russie possĂšde l’enclave de Kaliningrad, situĂ©e entre la Lituanie et la Pologne, ainsi qu’un certain nombre d’üles, dans l’ocĂ©an Arctique terre François-Joseph, NovaĂŻa Zemlia, SevernaĂŻa Zemlia, archipel de la Nouvelle-SibĂ©rie, Ăźle Wrangel, et dans l’ocĂ©an Pacifique Ăźles Kouriles, Ăźle de Sakhaline. La fĂ©dĂ©ration de Russie est une rĂ©publique fĂ©dĂ©rale comprenant 21 rĂ©publiques dont la Tatarie et la TchĂ©tchĂ©nie, 6 territoires kraĂŻ, 49 rĂ©gions oblast, 10 districts autonomes avtonomnyi okroug, la rĂ©gion autonome juive du Birobidjan sur l’Amour, en ExtrĂȘme-Orient et deux villes de statut fĂ©dĂ©ral, Moscou et Saint-PĂ©tersbourg. Certaines frontiĂšres suscitent des contestations CrimĂ©e, Ăźles Kouriles tandis que la montĂ©e des rĂ©gionalismes, depuis la fin de l’URSS, menace la cohĂ©sion interne du pays. Relief La Russie peut ĂȘtre divisĂ©e en quatre grandes rĂ©gions gĂ©ographiques la Russie d’Europe, Ă  l’ouest de l’Oural, la SibĂ©rie occidentale, la SibĂ©rie orientale et l’ExtrĂȘme-Orient russe. Le relief gĂ©nĂ©ral consiste en de vastes plaines et plateaux, bordĂ©s au sud et Ă  l’est par une ceinture discontinue de hautes montagnes pĂ©riphĂ©riques. ImmensitĂ© et platitude gĂ©nĂ©rale donnent aux paysages un caractĂšre fortement monotone. La Russie d’Europe Russie occidentale est une vaste plaine dont l’altitude moyenne est de 180 m environ. Il existe toutefois quelques hauteurs montagnes de Khibiny 1 191 m, dans la presqu’üle de Kola ; plateau des ValdaĂŻ 321 m, Ă  l’ouest de Moscou. C’est sur ce dernier que prend naissance le rĂ©seau hydrographique de la plaine europĂ©enne Dniepr, Volga, Daugava. Les glaciations du quaternaire y ont laissĂ© leur empreinte, notamment au nord-ouest oĂč elles sont Ă  l’origine de nombreuses cuvettes lacustres lac Ladoga, lac Onega. La derniĂšre glaciation, qui s’acheva il y a environ 14 000 ans, a laissĂ© une longue moraine frontale, depuis la frontiĂšre biĂ©lorusse jusqu’à la cĂŽte arctique, Ă  l’ouest de l’embouchure de la Petchora. La partie mĂ©ridionale de la plaine europĂ©enne se caractĂ©rise par des sols de terres noires tchernoziom trĂšs fertiles, notamment dans les bassins du Don, de la Volga et du Kouban. Au sud, entre la mer Noire et la mer Caspienne, se dresse la barriĂšre montagneuse du Caucase, montagne jeune, fortement sismique. Le Grand Caucase au nord forme la frontiĂšre avec la GĂ©orgie et l’AzerbaĂŻdjan. Il culmine Ă  5 642 m d’altitude au sommet du mont Elbrouz, volcan Ă©teint et plus haute montagne d’Europe. À l’est, la Russie d’Europe est bordĂ©e par les monts Oural, massif ancien trĂšs Ă©rodĂ© d’altitude moyenne NarodnaĂŻa, 1 894 m. Ce sont des montagnes riches en gisements minĂ©raux. À l’est de l’Oural s’étend, sur plus de 2 000 km, la vaste plaine de SibĂ©rie occidentale, ouverte sur l’ocĂ©an Arctique, dont le soubassement est constituĂ© par un socle ancien. Elle est formĂ©e de basses terres moins de 200 m d’altitude, extrĂȘmement plates et mal drainĂ©es. Couverte de dĂ©pĂŽts glaciaires, hĂ©ritages des glaciations quaternaires, la rĂ©gion est parsemĂ©e de lacs et de marĂ©cages. À l’est de l’IenisseĂŻ s’étendent les plateaux de SibĂ©rie centrale, qui culminent entre 300 et 1 200 m d’altitude. La rĂ©gion, accidentĂ©e par des fossĂ©s lac BaĂŻkal et de profonds canyons, possĂšde de nombreux gisements minĂ©raux. Aux frontiĂšres mĂ©ridionales se dresse une haute barriĂšre montagneuse formĂ©e par l’AltaĂŻ mont Beloukha, 4 506 m et les monts SaĂŻan Mounkou Sardyk, 3 491 m. À l’est de la Lena s’élĂšvent les massifs montagneux de l’ExtrĂȘme-Orient russe SibĂ©rie orientale, avec au nord les monts de la Kolyma 1 962 m, au centre les monts de VerkhoĂŻansk 2 389 m, au sud-ouest les monts StanovoĂŻ 2 999 m et les monts IablonovyĂŻ 1 680 m et au sud-est les monts Sikhote-Aline 2 077 m. À l’est, en bordure de l’ocĂ©an Pacifique, se dressent des chaĂźnes plus rĂ©centes et plus Ă©levĂ©es. L’activitĂ© volcanique est importante dans cette rĂ©gion qui fait partie de la ceinture de feu du Pacifique ». La pĂ©ninsule du Kamtchatka comporte 120 volcans dont 23 sont encore en activitĂ©. Le plus Ă©levĂ©, le mont KlioutchevskaĂŻa, culmine Ă  4 750 m. La chaĂźne volcanique du Kamtchatka se prolonge vers le sud dans les Ăźles Kouriles qui possĂšdent Ă©galement une centaine de volcans dont 35 en activitĂ©. Climat Le territoire de la Russie est soumis, dans sa plus grande partie, Ă  un climat continental rigoureux, avec des hivers longs et froids, des Ă©tĂ©s chauds mais courts, et des saisons intermĂ©diaires rĂ©duites. La majeure partie du pays connaĂźt plus de cent vingt jours de gel par an. Plusieurs facteurs interviennent la haute latitude, l’immense extension continentale et l’absence d’influence maritime modĂ©ratrice. La latitude explique en grande partie le froid. La Russie est un pays nordique, traversĂ© par le cercle polaire arctique, et prĂšs de 85 p. 100 du territoire se situent au nord du 50e parallĂšle. L’absence de reliefs septentrionaux facilite la pĂ©nĂ©tration des masses d’air froid polaire. À l’inverse, les hautes montagnes qui s’échelonnent le long de la frontiĂšre mĂ©ridionale interdisent pratiquement toute pĂ©nĂ©tration des masses d’air tropical. Du fait de l’immensitĂ© continentale, les ocĂ©ans bordiers n’ont qu’un trĂšs faible effet modĂ©rateur. L’ocĂ©an Arctique est gelĂ© presque toute l’annĂ©e. Les littoraux de la mer d’Okhotsk et de la mer du Japon sont pris par les glaces plusieurs mois par an.
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Vue sur le massif de Kodar depuis le dĂ©sert. CrĂ©dit photo Anton Petrov pour RBTH Savez-vous qu’il y a un dĂ©sert en SibĂ©rie ? Les Chara Sands, situĂ©s au nord de TransbaĂŻkalie, ne sont pas uniquement un dĂ©sert, mais tout un univers plein de contrastes naturels. Les sables dorĂ©s du dĂ©sert y confinent Ă  la taĂŻga sauvage et aux sommets de chaĂźnes de montagne vous pouvez vous faire piquer par des moustiques en vous promenant sur les plus hauts sommets ou croiser des ours errant dans les sables chauds. Les Chara Sands Ă©galement connus sous le nom de dĂ©sert Tcharski sont situĂ©s au nord de TransbaĂŻkalie dans le district Kalarski Ă  4 912 kilomĂštres de Moscou. C’est la partie la moins accessible, mais la plus intĂ©ressante du point de vue touristique, de la SibĂ©rie. Son principal avantage est qu’elle n’est pas aussi connue que les rĂ©gions de BaĂŻkal, AltaĂŻ, Touva et Khakassie, oĂč l’on offre parfois des poissons bas de gamme aux touristes Ă©trangers Ă  la place des omouls prĂ©cieux, quand on ne leur montre pas des rituels pseudo-chamaniques pour des sommes astronomiques. Ici, la rĂ©gion est sauvage et authentique et a beaucoup Ă  offrir Ă  ceux qui aiment les voyages difficiles et rĂ©gion de paradoxes gĂ©ographiquesCrĂ©dit photo Anton Petrov pour RBTH Les Chara Sands sont situĂ©s Ă  neuf kilomĂštres du village de Chara, au cƓur de la plaine Ă©ponyme, oĂč la neige ne fond jamais. Le dĂ©sert mesure 10 km de long sur 5 km de large. Certains dĂ©serts asiatiques sont plus vastes et plus accessibles, mais ici, le mot unique » n’est pas un simple outil de marketing. L’explorateur du XXe siĂšcle Vladimir Preobrajenski appelait cette zone une rĂ©gion de paradoxes gĂ©ographiques » et il avait raison. Les Chara Sands sont brutalement interrompus par des marais verglacĂ©s et la taĂŻga sauvage pleine de mĂ©lĂšzes et de boulots broussailleux. À cĂŽtĂ© de ces oasis de la taĂŻga, vous trouverez de nombreuses civettes, des tas de cĂŽnes et de moustiques, omniprĂ©sents dans le dĂ©sert. Si vous plongez au plus profond du dĂ©sert, vous y trouverez des dunes de 100 mĂštres de haut et de 200 mĂštres de long et des tas de sable doux qui se prĂȘtent trĂšs bien aux balades pieds nus. Depuis les dunes, vous pouvez admirer une magnifique vue sur l’immense massif orageux de Kodar, avec ses sommets couverts de neige la plupart du temps. La chaleur asiatique sous vos pieds, les montagnes et la taĂŻga sibĂ©riennes sont la plus grande rĂ©compense pour les voyageurs qui osent s’aventurer dans un voyage aussi difficile. Les meilleures saisons pour explorer le dĂ©sert de Chara sont la fin du printemps Ă  partir de mai et l’ dĂ©sert au fond de la mer CrĂ©dit photo Anton Petrov pour RBTH Plusieurs hypothĂšses tentent d’expliquer comment une si grande Ă©tendue de sable a pu apparaĂźtre au milieu de la SibĂ©rie. La plus populaire suggĂšre que le dĂ©sert s’est formĂ© il y a environ 100 000 ans Ă  l’emplacement d’un ancien lac quand le massif de Kodar, aujourd’hui visible depuis les dunes, Ă©tait cachĂ© sous un glacier. Avec le changement climatique, les rĂ©serves d’eau ont diminuĂ© et se sont transformĂ©es en marais, alors que l’érosion et le vent ont terminĂ© le travail. Certains chercheurs suggĂšrent que ce que l’on trouve ici ne sont pas les restes de la steppe du sud, mais ceux de la steppe froide du nord, la toundra la patrie des mammouths. Comme dans les autres dĂ©serts, les animaux ne sont pas nombreux dans les Chara Sands. Au dĂ©but du XXe siĂšcle, on pouvait encore y assister Ă  un spectacle exotique Ă  la maniĂšre sibĂ©rienne les Evenks, un peuple natif de SibĂ©rie, conduisaient leurs troupeaux de rennes Ă  travers le dĂ©sert. Aujourd’hui, ces migrations sont presque inexistantes, mais les Chara Sands n’en sont pas moins exotiques. On peut encore y croiser des traces de renards, chevreuils, petits rongeurs et mĂȘmes d’ours. Les ours ne vivent pas dans le dĂ©sert, mais ils peuvent le traverser Ă  la recherche de nourriture. Ours bruns dans le dĂ©sert CrĂ©dit photo Anton Petrov pour RBTH L’étĂ© dernier, l’expĂ©dition La SibĂ©rie et le point » une Ă©quipe de journalistes, scientifiques et voyageurs qui parcourt toute la SibĂ©rie et dĂ©crit ses aventures sur Ă©tait dans les Chara Sands quand les incendies dans la forĂȘt ont poussĂ© les animaux Ă  quitter la taĂŻga Ă©paisse et Ă  s’approcher de l’homme. À l’occasion de l’une de ces excursions, les chercheurs ont dĂ©couvert des traces d’ours Ă  300-400 mĂštres seulement de leur camp un zoologiste a confirmĂ© qu’il s’agissait bien de traces d’ours. Ainsi, les voyageurs doivent respecter les mesures Ă©lĂ©mentaires de sĂ©curitĂ© qui s’appliquent aux zones habitĂ©es par les ours jeter tous les dĂ©chets, ne pas laisser de nourriture dans le camp l’accrocher dans les arbres, pour Ă©viter que les ours ne se pointent dans les tentes, et indiquer leur prĂ©sence aux animaux en faisant du bruit, en parlant fort ou en criant. GĂ©nĂ©ralement, les ours n’attaquent pas l’homme. S’ils entendent du bruit, ils chercheront Ă  Ă©viter les humains. Les traces d’ours dans les Chara Sands sont rares, et personne ne s’est jamais fait attaquer par les animaux. Toutefois, il est conseillĂ© de suspendre les sacs Ă  dos contenant de la nourriture, car mĂȘme les tamias sont suffisamment courageux pour s’aventurer Ă  l’intĂ©rieur des tentes. Vous n’aurez pas de mal Ă  trouver de l’eau dans les Chara Sands deux lacs, Alenka et Taejnoe, se nichent dans la forĂȘt. Les voyageurs s’arrĂȘtent gĂ©nĂ©ralement prĂšs du lac Alenka, avec ses aires ombragĂ©es et plates parfaites pour le camping et ses broussailles sĂšches pour allumer le feu. Le climat y est changeant, alors prĂ©parez-vous aux changements rapides de mĂ©tĂ©o et aux conditions s’y rendre Le voyage vers les Chara Sands se fait en plusieurs Ă©tapes. La premiĂšre partie du voyage se fait par le TranssibĂ©rien jusqu’à Novaya Chara, le village le plus proche, situĂ© dans le TransbaĂŻkalie. À bord du train, vous pourrez admirer les vues spectaculaires sur le lac BaĂŻkal, et une fois Ă  SeverobaĂŻkalsk, faites une baignade, car le train s’y arrĂȘte pendant une heure environ. OĂč dormir À Novaya Chara, vous pourrez vous arrĂȘter Ă  l’HĂŽtel Kodar. Le musĂ©e rĂ©gional propose des cartes touristiques pour contacter l’hĂŽtel +73026175765 ou hotelkodar Depuis l’hĂŽtel, prenez un bus jusqu’au village voisin de Chara. Vous pouvez Ă©galement le rejoindre par avion depuis Tchita, mais les vols ne sont pas rĂ©guliers. Ensuite, vous avez plusieurs options pour rejoindre les Chara Sands. Le moyen le plus sĂ»r et confortable celui que nous conseillons est de rejoindre un groupe touristique dirigĂ© par un guide expĂ©rimentĂ© du centre touristique Kalarsky, qui organise des excursions dans les Chara Sands et le massif de Kodar en Ă©tĂ© vous ĂȘtes un randonneur inexpĂ©rimentĂ©, demandez aux chauffeurs de Chara de vous amener Ă  l’entrĂ©e des Chara Sands Ă  bord d’un camion Zil, car la route vers le dĂ©sert traverse la large riviĂšre de Sakukan, qui peut enfler considĂ©rablement par temps de pluie. Vous aurez alors besoin d’équipements appropriĂ©s et d’expĂ©rience pour pouvoir la traverser. Le centre touristique peut vous mettre en relation avec les chauffeurs locaux. Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire. Recevez le meilleur de nos publications hebdomadaires directement dans votre messagerie.
Cartede la Mongolie et des frontiĂšres avec les pays voisins. BiodiversitĂ©. GrĂące Ă  la multiplicitĂ© de ses habitats et sa trĂšs faible densitĂ© humaine, la Mongolie accueille une quantitĂ© d’espĂšces importante, tant par leur adaptation que par leur raretĂ© Ă  l’échelle mondiale. Au nombre des espĂšces animales, on peut noter l’hĂ©mione (Ăąne sauvage), le mazaalai (ours du Gobi L'URSS Union des RĂ©publiques Socialistes SoviĂ©tiques est dĂ©cĂ©dĂ©e le 21 dĂ©cembre 1991, aprĂšs une trĂšs brĂšve existence, laissant la place Ă  une Ă©vanescente CEI CommunautĂ© des États indĂ©pendants. Cette structure regroupant les anciennes rĂ©publiques membres de l'URSS, Ă  l'exception des pays baltes et de la GĂ©orgie, a Ă©tĂ© fondĂ©e Ă  Alma-Ata Kazakhstan par les reprĂ©sentants de onze anciennes rĂ©publiques. En 1993, la GĂ©orgie cĂ©da aux pressions de Moscou et rejoignit la CEI. Celle-ci n'a rĂ©ussi ni Ă  se doter d'institutions solides, ni Ă  mettre en place une politique de sĂ©curitĂ© commune, ni Ă  organiser les Ă©changes commerciaux au sein de la zone. Elle constitue une coquille vide visant Ă  prĂ©server l'influence de la Russie sur les anciennes rĂ©publiques de l'URSS. Voici les quinze RĂ©publiques issues de la dĂ©composition de l'URSS en 1990-1991 La FĂ©dĂ©ration de Russie La FĂ©dĂ©ration de Russie issue en 1991 de l'Ă©clatement de l'Union soviĂ©tique demeure le plus vaste pays de la planĂšte 17 millions de km2 mais aussi l'un des moins denses 7 habitants au km2 ! Sa population s'Ă©levait en 2007 Ă  140 millions d'habitants. Son sous-sol est riche en hydrocarbures comme en minerais charbon, fer, nickel.... La Russie est aussi une FĂ©dĂ©ration trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne, souvenir des conquĂȘtes tsaristes, entamĂ©es dĂšs le XVIe siĂšcle Ă  partir de Moscou vers les quatre points cardinaux, jusqu'Ă  l'ocĂ©an Pacifique. Elle comporte aujourd'hui 89 entitĂ©s territoriales » aux statuts variables, RĂ©publiques, rĂ©gions, territoires autonomes, villes Moscou et Saint-PĂ©tersbourg. Bien que 80% de la population se dĂ©finisse au dĂ©but du XXIe siĂšcle comme orthodoxe, la Russie regroupe des populations ethniquement et religieusement trĂšs diverses ; on peut estimer le nombre de nationalitĂ©s » fĂ©dĂ©rĂ©es Ă  plus de 120. La rĂ©gion du Nord Caucase, comprenant l'Ingouchie, le Daguestan et la TchĂ©tchĂ©nie, est musulmane et partage une tradition d'islam confrĂ©rique. Il existe Ă©galement des minoritĂ©s juives, bouddhistes, catholiques et protestantes. Parmi les ethnies minoritaires, on compte des Tatars origine turco-mongole, des Iakoutes ou encore des Ukrainiens. Les autres États slaves - L'Ukraine Vaste pays d'Europe de l'Est km2, l'Ukraine partage ses frontiĂšres avec la Russie, la BiĂ©lorussie, la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Moldavie. En 2014, elle compte 45 millions d'habitants. Le pays s'Ă©tend sur les fertiles terres noires » tchernoziom. Le sous-sol ukrainien renferme d'importants gisements de fer. C'est en Ukraine, autour de Kiev, qu'est nĂ© au IXe siĂšcle un premier État russe. Sa fondation est due aux VarĂšgues, envahisseurs originaires de Scandinavie et cousins des Normands ! Il est devenu chrĂ©tien suite Ă  la conversion du prince Vladimir en 988 selon le rite byzantin. L'une de ses descendantes, Anne de Kiev ou de Russie, est devenue reine de France en Ă©pousant le roi capĂ©tien Henri Ier. Cette Russie embryonnaire, avec une paysannerie prospĂšre et des activitĂ©s marchandes en plein essor, n'avait rien Ă  envier Ă  l'Occident. Mais vers 1240, elle fut ruinĂ©e par les invasions mongoles et les paysans retombĂšrent dans le servage le plus vil. La rĂ©gion ne s'est jamais complĂštement remise de cette catastrophe. Au cours des siĂšcles suivants, elle tomba sous l'influence de la Pologne et de la Lituanie. En 1667, elle fut partagĂ©e entre la Pologne et la Russie, par le traitĂ© d'Androussovo. La partie orientale de l'Ukraine devint l'État autonome des Cosaques, placĂ© sous protectorat des tsars. À la fin du XVIIIe siĂšcle, le partage de la Pologne fit tomber sous domination autrichienne une vaste portion de l'Ukraine actuelle. Au dĂ©but des annĂ©es 1920, l'Ukraine fut brutalement intĂ©grĂ©e Ă  l'Union soviĂ©tique. Des millions d'Ukrainiens pĂ©rirent dans les grandes famines des annĂ©es 1920 et 1930, planifiĂ©es par le rĂ©gime soviĂ©tique. Comme si cela ne suffisait pas, les nazis imposĂšrent au pays un rĂ©gime d'occupation trĂšs dur de 1941 Ă  1945. En 1991, l'Ukraine proclama son indĂ©pendance puis adhĂ©ra Ă  la CEI. Elle abrite cependant toujours une forte minoritĂ© russophone, dans sa partie orientale et en CrimĂ©e. La grande pĂ©ninsule de la mer Noire, rattachĂ©e Ă  l'Ukraine en 1954 Ă  l'initiative de Krouchtchev, a Ă©tĂ© rĂ©annexĂ©e unilatĂ©ralement par la Russie soixante ans plus tard. Pour des raisons stratĂ©giques et plus encore historiques et sentimentales, le grand voisin de l'Ukraine tient Ă  garder dans sa zone d'influence ce pays qu'il considĂšre comme son berceau. - Le BĂ©larus, ou BiĂ©lorussie Le BĂ©larus, anciennement appelĂ© BiĂ©lorussie en russe Russie blanche » est enclavĂ© entre les pays baltes, la Pologne, l'Ukraine et la Russie. Entre les IXe et XIIIe siĂšcles, ce territoire faisait partie de la Rus », prototype de la Russie constituĂ© autour de Kiev. Il subit ensuite une forte influence polonaise. À la fin du XVIIIe siĂšcle, le partage de la Pologne le fit tomber dans l'escarcelle russe. Dans les annĂ©es 1920, la BiĂ©lorussie devint une des rĂ©publiques de l'URSS. IndĂ©pendant depuis 1991 sans avoir l'avoir Ă©tĂ© auparavant, le BĂ©larus est dirigĂ© sans partage depuis 1994 par le prĂ©sident Loukachenko. DerniĂšre dictature d'Europe, il entretient des liens trĂšs Ă©troits avec la Russie et est le seul pays d'Europe Ă  ne pas solliciter une adhĂ©sion Ă  l'Union EuropĂ©enne. L'Asie centrale Cette rĂ©gion d'Asie centrale serait le berceau du peuple turc. Carrefour entre l'Asie, le Moyen-Orient et l'Europe, elle a toujours vu cohabiter une grande diversitĂ© de populations. En 1918 fut créée une Ă©phĂ©mĂšre RĂ©publique du Turkestan, rattachĂ©e Ă  la Russie, qui englobait l'Asie centrale Ă  l'exception des steppes du 1924 et 1936, les frontiĂšres de l'Asie centrale furent redessinĂ©es et cinq rĂ©publiques soviĂ©tiques créées sur des bases ethniques et gĂ©ographiques le Kazakhstan, l'OuzbĂ©kistan, le TurkmĂ©nistan, le Kirghizstan et le Tadjikistan. Elles acquirent toutes leur indĂ©pendance en 1991, Ă  la dislocation de l'URSS, sans que leurs peuples en aient clairement manifestĂ© le dĂ©sir. Dans ces cinq États, la religion sunnite est majoritaire, mais le poids des minoritĂ©s ethniques et religieuses varie d'un État Ă  l'autre, bien que la tendance semble ĂȘtre partout Ă  l'ethnicisation de la vie politique, au bĂ©nĂ©fice des groupes majoritaires. - Le Kazakhstan Le Kazakhstan, vaste et peu peuplĂ© environ 16 millions d'habitants pour 2,7 millions de km2, compte une forte minoritĂ© russe et chrĂ©tienne dans les terres vierges » du nord il s'agit de steppes dĂ©frichĂ©es et mises en culture dans les annĂ©es 1950. Les Slaves constituent environ un tiers de la population face Ă  une moitiĂ© de Kazakhs turcophones et traditionnellement nomades. La rĂ©gion fut islamisĂ©e au IXe siĂšcle et ravagĂ©e par les Mongols de Gengis Khan au XIIIe siĂšcle. IntĂ©grĂ©e Ă  l'empire russe au cours du XIXe siĂšcle, elle fut utilisĂ©e comme terre de dĂ©portation par Staline. - L'OuzbĂ©kistan Plus peuplĂ© que son grand voisin et riche en pĂ©trole et gaz naturel, l'OuzbĂ©kistan conserve Ă  Samarcande et Boukhara le souvenir de Tamerlan et de la civilisation irano-mongole. Le pays constituait une Ă©tape importante sur la route de la soie, entre Chine et Europe. Depuis l'indĂ©pendance du pays, en 1991, le prĂ©sident Islam Karimov y accapare le pouvoir. - Le Tadjikistan ConstituĂ© de plateaux peu fertiles, le Tadjikistan a Ă©tĂ© sĂ©parĂ© de l'OuzbĂ©kistan en 1929 pour former une rĂ©publique fĂ©dĂ©rĂ©e de l'URSS Ă  part entiĂšre. Cette crĂ©ation a coupĂ© le pays de Samarcande et Boukhara, les anciens grands centres de la culture persane en Asie centrale, alors que le Tadjikistan est peuplĂ© d'une majoritĂ© de Tadjiks, musulmans de langue iranienne, par opposition aux TurkmĂšnes, Ouzbeks, Kazakhs et Kirghizes de langues turques. Entre 1992 et 1996, une guerre civile pour l'accĂšs au pouvoir a dĂ©chirĂ© le pays, entre pouvoir nĂ©o-communiste, dĂ©mocrates et islamistes. - Le TurkmĂ©nistan Le TurkmĂ©nistan compte environ 5 millions d'habitants, dont 75% de TurkmĂšnes. Le dĂ©sert de Karakoum couvre les trois quarts de sa superficie. Sur la scĂšne internationale, il a choisi d'adopter une posture de neutralitĂ© perpĂ©tuelle » aprĂšs son accession Ă  l'indĂ©pendance, tandis qu'Ă  l'intĂ©rieur le pays est passĂ© du rĂ©gime soviĂ©tique Ă  un systĂšme prĂ©sidentiel autoritaire Ă  parti unique, dirigĂ© par le prĂ©sident Niazov. - Le Kirghizistan Le Kirghizistan, peuplĂ© d'une faible majoritĂ© de Kirghizes et d'un tiers de Russes, est un pays montagneux qui a mĂȘme parfois Ă©tĂ© surnommĂ© la Suisse d'Asie centrale ». C'est Ă©galement le pays qui a le mieux rĂ©sistĂ© Ă  la pente autoritaire aprĂšs l'effondrement de l'URSS. La Moldavie Petit État d'Europe de l'Est coincĂ© entre la Roumanie et l'Ukraine km2, 4 millions d'habitants, la Moldavie est peuplĂ© de deux tiers de Moldaves de souche » cousins trĂšs proches des Roumains et de minoritĂ©s ukrainienne, russe et gagaouze turcophone. Territoire des Daces comme l'actuelle Roumanie, la Moldavie est conquise par l'empereur Trajan au dĂ©but du IIe siĂšcle aprĂšs JC. Au milieu du XIVe siĂšcle, le roi de Hongrie Louis Ier d'Anjou crĂ©e la marche de Moldavie, une rĂ©gion tampon destinĂ©e Ă  protĂ©ger la Transylvanie des incursions des Tatars. La Moldavie s'Ă©mancipe de la tutelle hongroise sous le rĂšgne du roi Bogdan mais tombe au milieu du XVIe siĂšcle sous la domination de l'empire ottoman, dont elle devient un État vassal. À partir de la fin du XVIIe siĂšcle elle se trouve sous un double protectorat ottoman et russe. La Russie tsariste s'approprie notamment le territoire de Bessarabie. En 1924, les SoviĂ©tiques donnent naissance Ă  une rĂ©publique de Moldavie, rattachĂ©e Ă  l'Ukraine. De 1941 Ă  1944, elle est occupĂ©e par la Roumanie, alliĂ©e de l'Allemagne nazie. RĂ©cupĂ©rĂ© par l'URSS, le territoire subit une intense russification », avec l'installation de nombreux Russes et Ukrainiens. En 1989, le rĂ©veil du sentiment national entraĂźne de grandes manifestations dont les revendications se focalisent sur la dĂ©fense de la langue et de l'identitĂ© culturelle moldaves. En 1991, la Moldavie proclame son indĂ©pendance. Les russophones proclament leur propre État, la RĂ©publique du Dniestr », en Transnistrie, Ă  l'Est du pays. L'armĂ©e moldave Ă©choue Ă  en reprendre le contrĂŽle. Depuis 1991, cette rĂ©publique sĂ©cessionniste protĂ©gĂ©e par l'armĂ©e russe incarne la volontĂ© de Moscou de prĂ©server sa zone d'influence dans la rĂ©gion. Les pays du Caucase Le Caucase, chaĂźne de montagnes qui s'Ă©tend entre la mer Noire et la mer Caspienne, est partagĂ© entre diverses entitĂ©s de la FĂ©dĂ©ration russe et trois pays de l'ancienne URSS la GĂ©orgie, l'ArmĂ©nie et l'AzerbaĂŻdjan. Ces derniers, bien que trĂšs diffĂ©rents les uns des autres par leur histoire et leur culture, ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s de 1920 Ă  1936 dans une Ă©phĂ©mĂšre RĂ©publique soviĂ©tique de Transcaucasie. Cette rĂ©gion, qui forme presque un isthme entre deux mers, a toujours Ă©tĂ© convoitĂ©e par les empires, qu'ils soient perse, romain, ottoman, iranien ou russe. Depuis le XIXe siĂšcle, les rivalitĂ©s dans la rĂ©gion ont Ă©tĂ© attisĂ©es par une poussĂ© de fiĂšvre entourant les gisements de pĂ©trole de la mer Caspienne environ 5% des rĂ©serves mondiales. - L'ArmĂ©nie Cet État du Caucase au territoire accidentĂ© abrite environ 3 millions d'habitants. A l'Ă©tranger, une diaspora au moins aussi importante numĂ©riquement reste attachĂ©e Ă  ce pays Ă  l'histoire et la culture plurimillĂ©naires. L'ArmĂ©nie actuelle couvre un territoire beaucoup plus limitĂ© que l'ArmĂ©nie historique qui s'Ă©tendait sur des terres aujourd'hui turques et iraniennes. DĂšs la pĂ©riode des IXe Ă  VIe siĂšcles avant notre Ăšre, l'ArmĂ©nie, sous la forme du royaume de Van ou Ourartou, constituait une civilisation avancĂ©e, pourvue d'une Ă©criture, de forteresses, d'un systĂšme d'irrigation et d'artisans travaillant avec talent l'or, l'argent et le rĂ©gion fut convertie au christianisme dĂšs la fin du IIIe siĂšcle et fut le premier Etat Ă  l'adopter comme religion officielle. Elle fut successivement envahie par les Romains, les Arabes, les Parthes, les Turcs et les Mongols. À partir du XIVe siĂšcle elle tomba sous domination ottomane. En 1915, le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par le pouvoir turc coĂ»ta la vie Ă  environ 1,5 million d'ArmĂ©niens. La rĂ©publique indĂ©pendante d'ArmĂ©nie proclamĂ©e en 1918 ne fut que de courte durĂ©e en 1922, l'ArmĂ©nie Ă©tait intĂ©grĂ©e Ă  l'URSS. Elle n'accĂ©da Ă  nouveau Ă  l'indĂ©pendance qu'en 1991, au moment de la dissolution de l'URSS. La question du statut de la rĂ©gion du Haut-Karabakh, peuplĂ©e majoritairement d'ArmĂ©niens mais rattachĂ©e Ă  l'AzerbaĂŻdjan dans les annĂ©es 1920 et contrĂŽlĂ©e par l'ArmĂ©nie depuis 1994, continue Ă  empoisonner ses relations avec son voisin oriental. - L'AzerbaĂŻdjan Ce petit pays du Caucase, sur la mer Caspienne, abrite environ 8,5 millions d'habitants 2008, dont 80% d'AzĂ©ris. Ces musulmans parlent une langue proche du turc et sont majoritairement chiites. Son sous-sol est riche en pĂ©trole et en gaz. IntĂ©grĂ© en 1828 Ă  l'empire russe, l'AzerbaĂŻdjan devient briĂšvement une rĂ©publique indĂ©pendante en 1918. En 1922, il est intĂ©grĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration transcaucasienne et Ă  l'URSS. La rĂ©gion autonome du Haut-Karabakh, peuplĂ©e majoritairement d'ArmĂ©niens, lui est rattachĂ©e. Dans les annĂ©es 1980, la politique de glasnost menĂ©e par Gorbatchev encourage les ArmĂ©niens Ă  demander le rattachement du Haut-Karabakh Ă  l'ArmĂ©nie. Le gouvernement soviĂ©tique refuse cette perspective mais des pogroms anti-armĂ©niens, alimentĂ©s par le rĂ©veil du nationalisme azĂ©ri, secouent l'AzerbaĂŻdjan et sa capitale Bakou. En 1990, l'ArmĂ©nie proclame le rattachement du Haut-Karabakh Ă  son territoire. L'AzerbaĂŻdjan est Ă  nouveau embrasĂ© par une flambĂ©e de violence anti-armĂ©nienne. L'ArmĂ©e Rouge intervient brutalement Ă  Bakou pour rĂ©tablir l'ordre janvier noir ». En 1991, prenant acte de la dislocation de l'URSS, le Soviet suprĂȘme d'AzerbaĂŻdjan dĂ©clare l'indĂ©pendance du pays qui adhĂšre Ă  la CEI. En 1994, les ArmĂ©niens prennent le contrĂŽle du Haut-Karabakh. Depuis, un statu quo prĂ©caire prĂ©vaut, emblĂ©matique des conflits gelĂ©s » qui fragilisent les pays post-soviĂ©tiques. - La GĂ©orgie EnclavĂ©e Ă  l'ouest du Caucase, au bord de la mer Noire, aux confins de l'Europe et de l'Asie, la GĂ©orgie est un petit pays de km2 et 4 millions d'habitants dont l'histoire remonte Ă  plus de 3000 ans. Les Grecs, qui la connaissaient sous le nom de Colchide, y situent l'aventure de Jason et des Argonautes en quĂȘte de la Toison d'Or... En tentant maladroitement de restaurer sa souverainetĂ© sur le territoire sĂ©cessionniste d'OssĂ©tie du Sud, en aoĂ»t 2008, la GĂ©orgie est retombĂ©e sous la tutelle russe. Les États baltes - La Lituanie La Lituanie est le plus peuplĂ© des États baltes environ 3,5 millions d'habitants partage ses frontiĂšres avec la Lettonie, la Pologne, la BiĂ©lorussie et la Russie enclave de Kaliningrad. Elle dispose Ă©galement d'une façade maritime, sur la mer baltique. Sa population est composĂ©e de plus de 80% de Lituaniens de souche et de minoritĂ©s de Polonais et de Russes. - La Lettonie Petit État donnant sur la mer baltique, la Lettonie dispose pour principale ressource naturelle de ses forĂȘts qui ont permis le dĂ©veloppement d'une industrie du bois et de la papeterie. Aujourd'hui, le pays est nĂ©anmoins trĂšs urbanisĂ© et industrialisĂ©. La Lettonie abrite une forte minoritĂ© russe, reprĂ©sentant environ un tiers de la population. La religion luthĂ©rienne y est majoritaire, bien que les catholiques et les orthodoxes soient Ă©galement nombreux. La rĂ©gion Ă©tait occupĂ©e par un peuple d'origine finno-ougrienne depuis le IIIe millĂ©naire avant En 1158, les marchands allemands de la ligue hansĂ©atique créÚrent le comptoir de Riga, Ă  l'embouchure de la riviĂšre Daugava. Au cours des XIIe et XIIIe siĂšcles, les chevaliers Porte-Glaive envahirent le pays et y introduisirent le christianisme... sans douceur excessive. Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, la SuĂšde protestante et la Pologne-Lituanie catholique se disputĂšrent le territoire de la Lettonie. La victoire revint Ă  la SuĂšde, mais elle n'empĂȘcha pas la rĂ©gion d'ĂȘtre intĂ©grĂ©e Ă  l'empire russe un siĂšcle plus tard, Ă  la suite des conquĂȘtes de Pierre Ier. La Lettonie proclama son indĂ©pendance en 1918 mais fut annexĂ©e par l'URSS en 1940, puis occupĂ©e par l'Allemagne nazie aprĂšs la rupture du pacte germano-soviĂ©tique. Redevenue rĂ©publique soviĂ©tique en 1944, elle proclama Ă  nouveau son indĂ©pendance en 1991. - L'Estonie PeuplĂ©e Ă  60% d'Estoniens de souche et Ă  30% de Russes, l'Estonie est proche de la Finlande dont elle n'est sĂ©parĂ©e que par un Ă©troit bras de mer et avec laquelle elle partage la souche linguistique finno-ougrienne. La rĂ©gion se trouva d'abord sur les routes commerciales des Vikings, en direction de l'empire byzantin et de la Russie, puis sur celles de la ligue hansĂ©atique allemande. Elle fut conquise par les chevaliers Porte-Glaive allemands, puis passa sous domination suĂ©doise dĂ©but du XVIIe siĂšcle, avant d'ĂȘtre intĂ©grĂ©e Ă  l'empire russe. Comme ses voisins lettons et lituaniens, elle fut annexĂ©e par l'URSS en 1940, en vertu du pacte germano-soviĂ©tique, puis occupĂ©e par l'Allemagne jusqu'en 1944. RĂ©publique soviĂ©tique de 1944 Ă  1991, elle accĂ©da Ă  nouveau Ă  l'indĂ©pendance lors de l'effondrement de l'URSS. À l'instar de la Lettonie et de la Lituanie, elle est membre de l'Union EuropĂ©enne depuis mai 2004. BĂ©atrice Roman-Amat PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-02-25 075412 TĂ©lĂ©chargercette image : 'Carte de la Siberie et des pays voisins. La SibĂ©rie en Russie. BELLIN, 1758 map - FY53G9 depuis la bibliothĂšque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute rĂ©solution.
11 results Skip to main search results originalKupferstich-Karte von Bellin von ca. 1750 - Blattmasse ca. 49,5 x 34,5 cm - gut erhalten original copper engraved map by Bellin from circa 1750 - good condition. Dies ist ein Original! - Kein Nachdruck! - Keine Kopie! - This is an original! No copy! - No reprint! Sprache Französisch Gewicht in Gramm 10. originalKupferstich-Karte von Bellin von ca. 1750 - Blattmasse ca. 49,5 x 34,5 cm - gut erhalten original copper engraved map by Bellin from circa 1750 - good condition. Dies ist ein Original! - Kein Nachdruck! - Keine Kopie! - This is an original! No copy! - No reprint! Sprache Französisch Gewicht in Gramm 10. circa 50 x 32,5 cm Blatt. 1 Blatt mehrfach gefaltet verso weiß Große Landkarte Russlands von Moskau und St. Petersburg im Westen bis Jakutsk im Osten; im Norden das Nordpolarmeer, im SĂŒden die sĂŒdsibirischen Gebirge. - Leicht fleckig. Darstellung grĂ¶ĂŸtenteils sauber, in den Falten knittrig. original handkolorierteKupferstich-Karte von Bellin von ca. 1750 - Blattmasse x47,5 cm - gut erhalten original hand colored engraved map by Bellin from circa 1750 - very good condition. Dies ist ein Original! - Kein Nachdruck! - Keine Kopie! - This is an original! No copy! - No reprint! Sprache Französisch. original handkolorierteKupferstich-Karte von Bellin von ca. 1750 - Blattmasse x51 cm - gut erhalten original hand colored engraved map by Bellin from circa 1750 - very good condition. Dies ist ein Original! - Kein Nachdruck! - Keine Kopie! - This is an original! No copy! - No reprint! Sprache Französisch. Condition Good. 'Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins'. Siberia. Russia. BELLIN 1768 map. Antique copperplate map; Jacques-Nicolas Bellin 1768. x x inches; this is a folding map. Condition Good. Repaired tear in right margin extending inside the border of the map. There is nothing printed on the reverse side, which is plain. Kupferstich nach Bellin, um 1750, 28 x 45 cm knapprandig. um 1765, 28 x 45 Oben links die Die Karte zeigt Russland. Im westen der Ladogasee, im Osten bis China. Condition Very good condition. Large detailed copper engraved map centering on Siberia, from Nouvelle Zemle and the Arctic Circle, down to Mer Caspiene Caspian Sea and Mer d'Aral. The map with captions above and below the neat lines, stating that it shows the tracks of Johann Georg Gmelin, and Louis Delisle from "Moskow a Berezow". Gmelin 1709 - 1755 and Delisle 1690-1741 were taking part in the Great Northern Expedition, a huge exploring endeavor organized by the Russian emperor Peter the Great. The expedition resulted in the mapping of most of the Arctic coast of Siberia. With decorative cartouche. From Prevost's "L'Histoire Generale des Voyages". Bellin 1703 - 1772, one of the most noted French mapmakers of the 18th century, was named the hydrographer chief cartographer to the French Navy, and later, the Official Hydrographer to the French King. Folding, 19 x 12 1/4", with ample margins. Strong impression, very clean. Map of Siberia, divided into the provinces of Tobolsk, Jensieisk and Irkuckio Copper engraving. Hand coloured. Very good lower left hand margin has been cropped close to the border of the map Size 45 x cm. 17œ x 11 inches. Carte de la Siberie Et des Pays voisins Bellin Jacques Nicolas 1703 - 1772 Paris Published by Artist Bellin Jacques Nicolas - 1772 Paris; issued in Paris; dated ca 1758; Jacques-Nicolas Bellin 1703 Paris -1772 Versailles was a French cartographer engineer-geographer marine hydrographer As a contributor to the EncyclopĂ©die he wrote more than a thousand articles on maritime topics As a cartographer Bellin distinguished himself primarily in the field of sea cartography From 1721 he worked for the DĂ©pot des Cartes et Plans de la Marine from 1741 until his death as an engineer-hydrograph of the Navy In 1753 his atlas Neptune français which covered all the coasts of France was published and in 1756 the hydrography françoise covering all seas of the earth In 1764 the five-volume Petit Atlas maritime was published which Bellin prep, 1703 technik Copper print; colorit colored; condition Some folds; size in cm 29,5 x 45; Map shows total Sibiria in Russiawith the island Nova Zembla, northern Asia.
CarteDe La Siberie Et des Pays voisins pour servir a l'Histoire general des Voyages, 1754, Jacques Nicolas Bellin. We print high quality reproductions of historical maps, photographs, prints, etc. Because of their historical nature, some of these. Related Products. Historic Map : The Histomap., 1931, Vintage Wall Decor The Histomap., 1931We print high quality reproductions
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AbeBookscom: CARTE DE LA SIBERIE Et des Pays voisins: Map of Siberia, divided into the provinces of Tobolsk, Jensieisk and Irkuckio Copper engraving. Hand coloured. Very good condition.The lower left hand margin has been cropped close to the border of the map Size: 45 x 28.5 cm. (17œ x 11 inches)
Drag sliders to specify date range From To Fulltext search Title Author Map scale to Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins / par le Sr. Bellin Ing. de la Marine 1 14500000 1 Karte Kupferdruck ; 27 x 44 cm Bellin, Jacques Nicolas [Bellin] Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins / par le Sr. Bellin Ing. de la Marine 1 14500000 1 Karte Kupferdruck ; 27 x 44 cm Bellin, Jacques Nicolas [Bellin] Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins / par le Sr. Bellin Ing. de la Marine 1 14500000 1 Karte Kupferdruck ; 27 x 44 cm Bellin, Jacques Nicolas [Bellin] Great Tartary. 1 26000000 Moll, Herman, d. 1732 Uebersichts-Karte der ethnographischen VerhĂ€ltnisse von Asien und von den angrenzenden Theilen Europa'sbearbeitet und herausgegeben mit UnterstĂŒtzung der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften in Wien von Vinzenz v. Haardt Hartenthurn, Vincenz Atlas fĂŒr Industrie- und Handelsgeographie FĂŒr commercielle und technische Lehranstalten, fĂŒr Kaufleute und Industrielle An accurate map of the Russian empire both in Europe and Asia / Engraved for Guthries new System of 1 19000000 1 Karte Kupferdruck ; 32 x 40 cm Dilly, Charles Published as the Act directs by C. Dilly & G. Robinson Les Ă©tats du czar ou empereur des russes en Europe et en Asie, avec les routes qu'on tient ordinair 1 9000000 1 Karte Kupferdruck ; 42 x 65 cm Fer, Nicolas de chez Benard, gendre du S. de Fer Carte gĂ©ographique contenant le royaume de Siberie 1 13000000 Asie stƙednĂ­ Lotter, MatthĂ€us Albrecht publiĂ©e par Tobie Conrad Lotter Carte de Tartarie. 1 10700000 L'Isle, Guillaume de, 1675-1726 Carte de Tartarie. 1 10700000 L'Isle, Guillaume de, 1675-1726 Tartarie septentrionale et orientale suivant Monsr. Witsen et les meilleures relations 1 10000000 A Amsterdam chez Jean Fred. Bernard Generali totius imperii Russorum novissima tabula 1 11940000 JaponskĂ© moƙe Homann, Johann Baptist ex conatibus Iohannis Baptistae Homanni Carte generale des etats du Czar empereur de Moscovie, ou l'on voit ce que ce prince possede en Euro 1 9500000 1 Karte auf 2 Blatt Kupferdruck ; 36 x 62 cm ChĂątelain, Zacharias L'Honore et ChĂątelain Imperium Russicum 1 7600000 Rusko Doetsch, Johann Anton Hartl, Sebastian apud Sebastianum Hartl SovětskĂœ svaz v mapĂĄch British America. 1 22176000 Tallis, J. & F. Nouvelle carte de Moscovie oĂč sont representĂ©s les diferents etats de Sa MaiestĂ© Czarienne en Eur 1 13000000 1 Karte Kupferdruck ; 40 x 56 cm ChĂątelain, Zacharias [Verlag nicht ermittelbar] Nouvelle carte de Moscovie oĂč sont representĂ©s les diferents etats de Sa MaiestĂ© Czarienne en Eur 1 13000000 1 Karte Kupferdruck ; 40 x 56 cm ChĂątelain, Zacharias [Verlag nicht ermittelbar] Carte de Tartarie / dressĂ©e sur les relations de plusieurs voyageurs de differentes nations et sur 1 11100000 1 Karte Kupferdruck ; 47 x 60 cm L'Isle, Guillaume de chez I. CĂłvens et C. Mortier Carte de Tartarie / dressĂ©e sur les relations de plusieurs voyageurs de differentes nations et sur 1 11100000 1 Karte Kupferdruck ; 47 x 60 cm L'Isle, Guillaume de chez I. CĂłvens et C. Mortier A new map of Great Tartary and China / Sutton Nicholls sculp. ; dedicated to William Duke of Glouces 1 15840000 1 Karte Kupferdruck ; 35 x 49 cm Fer, Nicolas de Nova descriptio geographica Tattariae magnae tam orientalis quam occidentalis in particularibus et generalibus territoriis una cum delineatione totius imperii Russici imprimis Siberiae accurate ostensa 1 6730000 Asie Strahlenberg, Philipp Johann von Frisch, P. J. Nova descriptio geographica Tattariae Magnae tam orientalis quam occidentalis in particularibus et generalibus teritoriis una cum delineatione totius imperii Russici imprimis Siberiae accurate ostensa 1 6730000 Asie Strahlenberg, Philip Johan von Frisch, P. J. Paasche's Frontenkarte, Nr. 25 Russland, Italien, Balkan u. Orient Russie occidentale. 1 8700000 Robert de Vaugondy, Gilles, 1688-1766 A generall mapp of the Kingdome of Tartaria / designed by Monsieur Sanson, Geographer to the French 1 16000000 1 Karte Kupferdruck ; 25 x 38 cm Sanson, Guillaume [Richard Blome] CHARTE vom ASIATISCHEN RUSSLAND Rusko vĂœchodnĂ­ Charte vom Asiatischen Russland Rusko vĂœchodnĂ­ Ethnographische Karte des Asiatischen Russlands Russland Russland / Asiatischer Teil Ethnische Gruppe
LEPAYS BASQUE ET SES VOISINS Ă  URCUIT (64990) RCS, SIREN, SIRET, bilans, statuts, chiffre d'affaires, dirigeants, cartographie, alertes, annonces lĂ©gales Drag sliders to specify date range From To Fulltext search Title Author Map scale to Carte Generale de la Russie d'Asie ou Siberie. 1 14300000 Vivien de St Martin, L. Charte von America 1 Karte Kupferdruck ; 58 x 48 cm Walch bey Johannes Walch Russie occidentale. 1 8700000 Robert de Vaugondy, Gilles, 1688-1766 Russie D'Europe, Empire Russe. Andriveau-Goujon, J. Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins / par le Sr. Bellin Ing. de la Marine 1 14500000 1 Karte Kupferdruck ; 27 x 44 cm Bellin, Jacques Nicolas [Bellin] Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins / par le Sr. Bellin Ing. de la Marine 1 14500000 1 Karte Kupferdruck ; 27 x 44 cm Bellin, Jacques Nicolas [Bellin] Carte de la SibĂ©rie et des pays voisins / par le Sr. Bellin Ing. de la Marine 1 14500000 1 Karte Kupferdruck ; 27 x 44 cm Bellin, Jacques Nicolas [Bellin] Les Ă©tats du czar ou empereur des russes en Europe et en Asie, avec les routes qu'on tient ordinair 1 9000000 1 Karte Kupferdruck ; 42 x 65 cm Fer, Nicolas de chez Benard, gendre du S. de Fer CHARTE vom ASIATISCHEN RUSSLAND Rusko vĂœchodnĂ­ Charte vom Asiatischen Russland Rusko vĂœchodnĂ­ Charte von America Amerika Kitschin, Thomas Berra, Marco Russia, divided into its governments / by Samuel Dunn, Mathematician 1 12000000 1 Karte Kupferdruck ; 30 x 44 cm Dunn, Samuel Printed for Robt. Sayer, No. 53 Fleet Street Russian Empire west. 1 9400000 Cary, John, ca. 1754-1835 Russie occidentale. 1 13000000 Bonne, Rigobert, 1727-1794 Tartarie septentrionale et orientale suivant Monsr. Witsen et les meilleures relations 1 10000000 A Amsterdam chez Jean Fred. Bernard [Rusko] 1 9740000 Rusko Partie occidentale de l'empire de Russie / projetĂ©e et assujetie aux observations astronomiques pos 1 13000000 1 Karte Kupferdruck ; 42 x 31 cm Bonne, Rigobert chez LattrĂ© ruĂ« St. Jacques Ă  la ville de Bordeaux La parte occidentale della Russia asiatica / Gio. Ma. Cassini som. inc. 1 12000000 1 Karte Kupferdruck ; 31 x 44 cm Cassini, Giovanni Maria Presso la Calcografia Camerale Russie d'Europe avec la partie la plus peuplĂ©e de celle d'Asie / par le Janvier, gĂ©ographe 1 11500000 1 Karte Kupferdruck ; 30 x 44 cm Janvier, Jean chez LattrĂ© graveur Russia alba, sive Moscovia / cura Gerardi et Leonardi Valk 1 6500000 1 Karte Kupferdruck ; 46 x 58 cm Valck, Gerard [Valck] W. Siberia, Tartary, Khiva, Bokhara &c. 1 10060000 Society for the Diffusion of Useful Knowledge Great Britain Chart containing part of the Icy Sea ... Greenland ... Islands about Baffins Bay and part of Hudsons Bay. 1 21000000 Jefferys, Thomas Russia in Asia 1. 1 10454400 Letts, Son & Co. Russia asiatica 1 13000000 1 Karte Kupferdruck ; 42 x 30 cm presso Antonio Zatta, e figli L'empire de Russie, en Europe et en Asie 1 12640000 Rusko Bonne, Rigobert AndrĂ© 34-35. Siberia, Middle. The World Atlas. 1 5000000 USSR Union of Soviet Socialist Republics. Dritter Theil der Karte von Asien 1 10960000 Asie Anville, Jean-Baptiste Bourguinon d' Amon, Anton Schraembl Dritter Theil der Karte von Asien 1 10960000 Asie Anville, Jean-Baptiste Bourguinon d' Amon, Anton Schraembl
ukraine 15 mars - BFMTV. 876450610001_6300538876001. La guerre en Ukraine se poursuit et s'intensifie. Ce mardi, le seuil des 3 millions de réfugiés ukrainiens a été franchi. L'escalade du conflit a causé la destruction de plusieurs infrastructures et fait de nombreuses victimes civiles, forçant une grande partie de la population à fuir
Tutti gli oggettiRisultati d'astaMagazineRichiedi valutazioneArte, design, antiquariato e oggetti da collezione inizia qui la tua ricercaAste in corsoLibri, Mappe & ManoscrittiDescrizione dell'oggettoAntique copperplate map; Jacques-Nicolas Bellin 1768. x x inches; this is a folding map. Condition Good. Repaired tear in right margin extending inside the border of the map. There is nothing printed on the reverse side, which is GBGBConsigliati per teLotti vendutiVendutoVendutoVendutoVendutoVendutoVendutoIscriviti alla nostra newsletterBarnebys HQKaptensgatan 6114 57 StoccolmaIscriviti alla nostra newsletter Cartede la Siberie Et des Pays voisins pour servir à l'Histoire générale des Voyages Par le S 0 items in basket: £0.00 Carte de la Siberie Et des Pays voisins pour servir à l'Histoire générale des Voyages Par le S. Bellin Ing? de
Les clĂ©s gĂ©opolitiques de la Russie. DĂ©couvrez les enjeux gĂ©opolitiques et les intĂ©rĂȘts gĂ©ostratĂ©giques de la Russie contemporaine. Voici des analyses de la politique et des relations de la Russie de V. Poutine avec ses voisins et le reste du monde. NĂ©e voici plus de 1000 ans, la Russie a vĂ©cu bien des formes politiques, dont le tsarisme, le soviĂ©tisme, et depuis 1991 le post-soviĂ©tisme. En difficultĂ© dans les annĂ©es 1990, Ă  l’époque du prĂ©sident Boris Eltsine, la Russie s’inscrit depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000 dans une quĂȘte de retour Ă  la puissance, incarnĂ©e par Vladimir Poutine. Celui-ci ne laisse personne indiffĂ©rent. Quelles sont les traces des hĂ©ritages, les ruptures, les nouveautĂ©s ? Il importe de s’appuyer sur des connaissances prĂ©cises. Rappelons pour commencer que la Russie reprĂ©sente 17% de la superficie des terres Ă©mergĂ©es et compte 145,8 millions d’habitants soit seulement 2% de la population mondiale. Avec un indicateur de fĂ©conditĂ© proche de 1,5 enfant par femme, la Russie peine Ă  renouer avec un accroissement naturel positif. Comme d’autres territoires europĂ©ens, elle est engagĂ©e dans une dynamique de vieillissement qui obĂšre ses ambitions de puissance. La Chine, avec 1,41 milliard d’habitants lorgne sur les Ă©tendues vides de SibĂ©rie mais riches en ressources. Les deux premiers mandats de V. Poutine ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une augmentation du niveau de vie, notamment grĂące Ă  la rente pĂ©troliĂšre. Depuis quelques annĂ©es la situation Ă©conomique se dĂ©grade, pour des raisons internes et externes. Le PNB par habitant en PPA en dollars des Etats-Unis n’est que de 63% de la moyenne des pays dĂ©veloppĂ©s... mais cela n’a pas empĂȘchĂ© la Russie de se lancer en 2014 dans l’aventure ukrainienne et d’organiser son retour Ă  la table des puissances en 2015 via la crise syrienne. Les Russes seraient-ils des joueurs d’échecs ? Cherchons Ă  comprendre. L’armĂ©e russe dans le conflit ukrainien quelles premiĂšres leçons ? , le 9 aoĂ»t 2022. Alors que la relance de la guerre russe contre l’Ukraine s’inscrit dans le temps long, C. ... Lire la suite La sociĂ©tĂ© russe et la guerre en Ukraine entre silence et doutes Vera AGEEVA, le 7 mai 2022. Pourquoi les donnĂ©es officielles ne nous disent rien en vĂ©ritĂ© sur la sociĂ©tĂ© russe ? Qui sont ceux ... Lire la suite Une enclave militaire russe dans l’OTAN, Kaliningrad Frank TETART, le 27 mars 2022. Si la guerre russe en Ukraine devait s’étendre, les forces armĂ©es russes basĂ©es Ă  Kaliningrad ... Lire la suite La Russie est-elle une grande puissance ? Puissance Ă©conomique vs. puissance militaire HervĂ© THERY, le 20 mars 2022. La Russie est-elle un pays belliqueux » ? Quels paramĂštres permettent de rĂ©pondre par comparaison ... Lire la suite URSS - 8 dĂ©cembre 1991, pourquoi l’éclatement du systĂšme soviĂ©tique ? Michel HELLER, Pierre VERLUISE, le 18 novembre 2021. Voici 30 ans, l’URSS implosait. Deux ans aprĂšs l’ouverture du Rideau de fer 1989, cela sonnait ... Lire la suite La recherche d’une souverainetĂ© numĂ©rique en Russie Ă  qui profite-t-elle ? Marie-Gabrielle BERTRAN, le 13 juin 2021. DĂ©couvrez comment le secteur privĂ© participe Ă  la construction d’une souverainetĂ© numĂ©rique russe ... Lire la suite Quelle reconquĂȘte » de l’Arctique russe ? Une stratĂ©gie de puissance dans une pĂ©riphĂ©rie en dĂ©clin Arnaud MULLER, le 25 avril 2021. En Russie comme ailleurs, le discours de la puissance se heurte aux rĂ©alitĂ©s de l’espace et de la ... Lire la suite Comment comprendre la gĂ©opolitique de la Russie, de l’Eurasie postsoviĂ©tique et de l’Europe ? Entretien avec Mongrenier Jean-Sylvestre MONGRENIER, Pierre VERLUISE, le 9 dĂ©cembre 2020. Avec un mĂ©lange remarquable de puissance intellectuelle et de gĂ©nĂ©rositĂ© du partage de la ... Lire la suite Russie-Chine des relations ambivalentes Pierre ANDRIEU, le 27 septembre 2020. L’intensitĂ© croissante des relations russo-chinoises a conduit les deux pays Ă  Ă©tablir une ... Lire la suite Quelle dĂ©sinformation russe ? la rĂ©ponse d’East Stratcom pour la Commission europĂ©enne ElĂ©onore LEBON SCHINDLER, le 2 septembre 2020. Quels sont les principaux objectifs et donnĂ©es du site ? a enquĂȘtĂ© ... Lire la suite
LeDessous Des Cartes - E1-100, 2002 10 19 La DĂ©pendance PĂ©troliĂšre 1 2002 10 19 La DĂ©pendance PĂ©troliĂšre 1 [Musique] comment rĂ©flĂ©chir sur le dĂ©veloppement. durable sur l'environnement c'est Ă  dire. sur notre avenir sans faire de. prospective sur l'Ă©nergie alors le. dessous des cartes va consacrer deux. numĂ©ros aux questions pĂ©troliĂšres dans. le monde et 1 rĂ©sultats Passer aux rĂ©sultats principaux de la recherche Type d'article Tous les types d'articles Livres Magazines & PĂ©riodiques Bandes dessinĂ©es Partitions de musique Art, Affiches et Gravures 1 Photographies Cartes Manuscrits & Papiers anciens Etat Tous Neuf Ancien ou d'occasion Reliure Toutes Couverture rigide Couverture souple ParticularitĂ©s Edition originale SignĂ© Jaquette Avec images Sans impression Ă  la demande Pays Evaluation du vendeur Tous les vendeurs et plus et plus et plus Kupferstich von N. Bellin, 1779, 27,5x45 cm Faltspuren *Auf Wunsch senden wir natĂŒrlich gerne ein Foto per e-mail zu. Sibirien/ Asiatisches Russland / Asien de Carte de la Siberie et des Pays voisins. et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr.

DĂ©couvrir une carte de la Russie. Le Pays possĂšde le statut de nation indĂ©pendante depuis la dissolution de l’Union SoviĂ©tique en 1991. Elle Ă©tait autrefois connue sous le nom d’URSS RĂ©publique Socialiste SoviĂ©tique. Carte de la Russie – © Peter Hermes Furian – Elle occupe une superficie supĂ©rieur Ă  17 millions de kilomĂštres carrĂ©s. La Russie s’étend sur la moitiĂ© de l’hĂ©misphĂšre nord. Son paysage se caractĂ©rise par une plaine de basse altitude. Deux grandes plaines sont sĂ©parĂ©es par les montagnes de l’Oural qui forment la barriĂšre traditionnelle sĂ©parant l’Europe de l’Asie. Par contraste, la SibĂ©rie orientale est un plateau composĂ© de collines et de montagnes. On peut mĂȘme trouver des volcans sur la pĂ©ninsule de Kamtchtka et dans les Ăźles Kouriles. Russie carte – CrĂ©dit Nations Online Plus de 80 % des habitants sont d’origine russe. Mais on dĂ©nombre Ă©galement 75 autres groupes ethniques. PrĂšs des trois quarts de la population vivent dans des concentrations urbaines. Les principales villes sont St Petersbourg, Niini-Novgorod et Moscou qui est Ă©galement la capitale. Carte de la Russie le relief Comme on peut le voir sur la carte de la Russie, le pays possĂšde les plus longues frontiĂšres du monde. A l’ouest, elle est limitĂ©e par la NorvĂšge, la Finlande, le Golfe de Finlande, l’Estonie, la Lettonie et la BiĂ©lorussie. Au sud-ouest, la Russie cĂŽtoie l’Ukraine, et dans le sud elle touche la Mer d’Azov, la Mer Noire, la GĂ©orgie, l’AzerbaĂŻdjan, la Mer caspienne, le Kazakhstan, la Mongolie, la Chine et la CorĂ©e du Nord. Au nord et Ă  l’est, elle est bordĂ©e par diverses parties de l’OcĂ©an Pacifique et de l’OcĂ©an Arctique. Carte du relief de la Russie – Image extraite de maps-for-free Les caractĂ©ristiques physiques La Russie est formĂ©e de deux blocs stables les plateformes europĂ©enne et sibĂ©rienne. La soudure qui unifie ces deux plates-formes est la chaĂźne des Monts Oural, datant de 250 millions d’annĂ©es. Autour de ces plates-formes, on trouve des systĂšmes montagneux plus jeunes. On peut voir sur la carte de la Russie celle du relief que les sommets les plus hauts, en dehors de l’Oural, se trouvent sur la pĂ©ninsule de Kola Ă  900 m d’altitude. Partout ailleurs, la rĂ©gion consiste principalement en des plaines et des tourbiĂšres, Ă  l’exception des collines de ValdaĂŻ, dont l’altitude est de 347 m des hautes terres de Russie centrale et de la dorsale qui va de Moscou Ă  Smolensk ces deux rĂ©gions atteignant 300 m d’altitude, et des hauteurs proches de la Volga. Carte des villes de Russie – CrĂ©dit MinistĂšre des affaires Ă©trangĂšres Sur la lĂšvre sud de la pĂ©ninsule de CrimĂ©e en Ukraine, on rencontre le dĂ©but d’une longue sĂ©rie de chaĂźnes de montagnes qui s’enfoncent en SibĂ©rie orientale et en Russie du sud-est. Les montagnes de CrimĂ©e sont sĂ©parĂ©es du Grand Caucase par la pĂ©ninsule et le dĂ©troit de Kerch, en Ukraine. Le Grand Caucase est entourĂ© au nord par les vastes hautes terres de Stavropol. Une grande partie des montagnes de cette chaĂźne sont faites de matĂ©riaux volcaniques, y compris le Mont Elbruz culminant Ă  5633 m qui est le plus haut sommet d’Europe. Les montagnes de l’Oural constituent les restes de chaĂźnes beaucoup plus hautes. Les montagnes sont plus Ă©levĂ©es dans le nord de l’Oural. Celles du centre sont les plus basses et tous les moyens de transport passent par cette rĂ©gion, y compris le train TranssibĂ©rien. Les montagnes du sud de l’Oural ont une altitude moyenne, mais sont trĂšs Ă©tendues. Pendant plus de 200 millions d’annĂ©es, les monts de l’Oural autrefois trĂšs imposants, ont Ă©tĂ© Ă©rodĂ©s par les systĂšmes fluviaux de la Volga/Kama et de l’Ob. Russie sur une carte d’Asie – CrĂ©dit Actualitix Sur 1 600 kilomĂštres Ă  partir de l’Oural et vers l’est en direction de l’IĂ©nissei, et sur 1 900 kilomĂštres du nord vers le sud, les plaines de SibĂ©rie occidentale ne dĂ©passent jamais l’altitude de 180 m au dessus du niveau de la mer. La riviĂšre Ob et ses affluents coulent lentement pour se jeter dans l’ocĂ©an Arctique. Au printemps, lorsque les affluents du sud montent en raison de la montĂ©e des eaux créées par la fonte des neiges, l’Ob, fleuve principal, est toujours gelĂ© en aval. Les inondations trĂšs importantes sont alors responsables de la crĂ©ation de l’une des plus grandes zones de marĂ©cages au monde, les Marais de Vassiougan. CaractĂ©ristiques du relief Ă  l’Est de la Russie A l’est de la riviĂšre IĂ©nisseĂŻ, se trouve le Plateau Central SibĂ©rien, d’oĂč descendent les affluents de la IĂ©na et du IĂ©nisseĂŻ. Au sud, l’arc montagneux se poursuit jusqu’à la chaĂźne de l’AltaĂŻ, oĂč se trouve la source de l’Ob. Les deux bras de l’AltaĂŻ forment la vallĂ©e de la riviĂšre Tom, un des affluents de l’Ob. Dans cette vallĂ©e le bassin de Kouzneck, des dĂ©pĂŽts de charbon de trĂšs bonne qualitĂ© ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. A l’est, l’AltaĂŻ rejoint la chaĂźne de Sayan. Carte vierge de la Russie – CrĂ©dit Actualitix Au-delĂ  des montagnes de Sayan se trouve le lac BaĂŻkal que l’on peut observer sur la carte de la Russie , dans une vallĂ©e créée par un rift encore actif. La surface occupĂ©e par le lac BaĂŻkal n’est pas trĂšs importante, mais c’est le lac le plus profond du monde. Le lac BaĂŻkal s’enfonce un peu plus Ă  chaque tremblement de terre et, dans plusieurs millions d’annĂ©es, il deviendra un nouvel ocĂ©an. Il contient un cinquiĂšme des rĂ©serves d’eau douce du monde. Le lac BaĂŻkal est formĂ© sur une faille tectonique. A l’ouest, on rencontre les hautes terres prĂ©-BaĂŻkal. A l’est, on trouve la Transbaikalia. Le long du littoral de la mer d’Okhotsk, il y a toute une sĂ©rie de chaĂźnes montagneuses. La pĂ©ninsule de Kamtchatka est une des rĂ©gions les plus volcaniques de la Terre. Ceci est aussi vrai des Ăźles Kouriles. Loin Ă  l’intĂ©rieur des terres, le long des berges de la IĂ©na, se trouve la chaĂźne de VerkhoĂŻansk, qui rejoint ensuite la chaĂźne de CerskyĂŻ. A l’est de la SibĂ©rie, les plaines sont plus parsemĂ©es. La riviĂšre IĂ©na crĂ©e les basses terres centrales de Yakoutie dans sa partie mĂ©diane prĂšs de Iakoutsk. Le long de l’Amour, on trouve la plaine fertile de ZeĂŻa-Boureya et, le long de la riviĂšre Oussouri, un affluent de l’amour, on trouve les basses terres de l’Oussouri. Les riviĂšres principales et les Lacs La Russie possĂšde 100 000 riviĂšres qui sont les plus longues riviĂšres du monde. La Volga, une des cinq plus grandes, est peut-ĂȘtre la plus cĂ©lĂšbre, mais c’est aussi la plus courte on peut facilement la voir sur la carte de la Russie. Les quatre autres se trouvent en Asie L’Ob-Irtych, l’Amour, la IĂ©na et l’IĂ©nisseĂŻ. Toutes, sauf l’Amour, coulent vers le nord et l’ocĂ©an Arctique. La petite mĂšre Volga » coule vers le sud et se jette dans le plus grand lac » du monde la Mer Caspienne, qui est une mer salĂ©e intĂ©rieure. 336 riviĂšres se jettent dans le lac BaĂŻkal. La CarĂ©lie, au sud des collines de BaldaĂŻ, s’appelle aussi la terre des lacs. Les plus grands sont le lac OnĂ©ga et le lac Iadoga. On rencontre aussi de grands lacs en Asie Centrale. Climat et vĂ©gĂ©tation En raison de sa taille, la Russie se caractĂ©rise par une certaine monotonie et une grande diversitĂ©. Les climats de la Russie occidentale et de la Russie orientale sont de type continental, Ă  l’exception de la Toundra dans l’extrĂȘme sud-est du pays. La carte de la Russie permet d’observer ce phĂ©nomĂšne carte du climat. On constate de grands Ă©carts de tempĂ©ratures. En hiver, les tempĂ©ratures sont de plus en plus froides du sud vers le nord et de l’ouest vers l’est. Les Ă©tĂ©s peuvent ĂȘtre chauds et humides, mĂȘme en SibĂ©rie. Russie carte – CrĂ©dit MinistĂšre des affaires Ă©trangĂšres La Russie connaĂźt peu de prĂ©cipitations, celles-ci sont plus importantes en Ă©tĂ© juillet et AoĂ»t. Les terres intĂ©rieures du centre sont les rĂ©gions les plus sĂšches. Du nord au sud, la plaine de l’Europe de l’Est est recouverte successivement par la toundra, la taĂŻga forĂȘt de conifĂšres, la forĂȘt mixte, la forĂȘt d’arbres Ă  feuilles caduques, la steppe plaine herbeuse et enfin par une zone semi-dĂ©sertique prĂšs de la Mer Caspienne. Ces changements de vĂ©gĂ©tation reflĂštent diffĂ©rentes zones climatiques. La SibĂ©rie est composĂ©e principalement d’une taĂŻga. Les sols sont variĂ©s. Informations complĂ©mentaires Ă  la carte de la Russie Dans cette partie vous trouverez des informations complĂ©mentaires, qui viennent s’ajouter Ă  celles de la carte de la Russie Les habitants et la culture Une information qu’il est difficile d’observer sur une carte de la Russie est la population qui Ă©tait estimĂ©e Ă  149 millions habitants en 1995 alors qu’elle n’est que de 146 millions en 2016. Des 15 anciennes rĂ©publiques de l’Union SoviĂ©tique, la Russie est celle qui possĂšde la plus grande diversitĂ© ethnique, avec 75 nationalitĂ©s diffĂ©rentes. Les russes reprĂ©sentent 82 % du total, et seules trois autres ethnies les Tatares, les Ukrainiens et les Tchouvashs reprĂ©sentent plus de 1 % chacun. Dans les groupes linguistiques, il y a les langues caucasiennes. Le taux de croissance global de la population russe est en nette diminution par rapport aux dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes. Cela s’explique par la baisse importante de la natalitĂ© russe. Les taux des populations minoritaires continuent de progresser, en particulier au sein des milieux musulmans. Les schĂ©mas d’occupation La population russe est en majoritĂ© citadine. Un grand nombre d’habitants vivait dans la partie europĂ©enne oĂč, de 1960 Ă  1990, la population rurale a diminuĂ© de 30 %. Le rĂ©sultat de cet exode rural est l’existence d’une centaine de villes de plus de 100 000 habitants et de 13 mĂ©tropoles de plus d’un million d’habitants. Moscou et St Petersbourg sont de loin les deux plus grandes pouvez observer la carte de la Russie sur les grandes villes. D’autres centres d’habitations importants sont les berges de la Volga, le bassin industriel et charbonnier de Donetzk, les centres miniers et industriels des montagnes de l’ Oural, et un nombre certain de villes situĂ©es le long du TranssibĂ©rien. On rencontre Ă©galement des ports et des centres miniers Ă  l’extrĂȘme nord du pays, des villes touristiques au bord de la Mer Noire et des centres administratifs. La plupart des habitants des zones rurales vivent dans de grands villages associĂ©s Ă  des fermes collectives d’état fondĂ©es au cours de l’ùre soviĂ©tique. Ces derniĂšres continuent Ă  vivre selon les traditions russes de fermes communautaires. La langue russe Le russe est la langue des habitants de la grande Russie. Les racines de la langue russe remontent Ă  3 000 ou 4 000 ans. Le russe a Ă©tĂ© extrĂȘmement influencĂ© par le grec au travers du byzantin et par la langue de l’église orthodoxe. Le russe a aussi Ă©tĂ© formĂ© par 300 ans d’occupation mongole et tartare. Tout au long des annĂ©es, la langue a Ă©tĂ© marquĂ©e par le polonais, l’allemand, le français, l’italien et le latin. Depuis la Seconde Guerre mondiale, le russe a empruntĂ© de nombreux termes amĂ©ricains. OĂč se trouve la Russie sur une carte ? – CrĂ©dit Actualitix L’énergie La Russie possĂšde les plus grandes rĂ©serves de charbon de toutes les anciennes rĂ©publiques soviĂ©tiques. C’est aussi un des premiers producteurs de pĂ©trole et de gaz naturel au monde. Des rĂ©seaux Ă©tendus de pipelines relient les zones de production Ă  toutes les rĂ©gions de la Russie et aux pays europĂ©ens. La plupart de ces ressources sont transformĂ©es en Ă©lectricitĂ©. NĂ©anmoins, un tiers de l’énergie consommĂ©e en Russie est d’origine hydroĂ©lectrique. Les plus grandes centrales sont situĂ©es sur les riviĂšres Volga, Ob, IĂ©nisséï et Angara. Des lignes Ă  haute tension permettent d’acheminer l’électricitĂ© de la SibĂ©rie vers les autres rĂ©gions russes et l’Europe. L’exploitation forestiĂšre La Russie possĂšde les plus importantes rĂ©serves forestiĂšres du monde. Elle produit du bois, de la pulpe et du papier, ainsi que des matiĂšres premiĂšres destinĂ©es aux industries. Le pays produit un cinquiĂšme du bois tendre du monde. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’exploitation forestiĂšre s’est nettement dĂ©veloppĂ©e dans l’est de l’Oural. Les transports L’immensitĂ© du territoire russe nĂ©cessite un rĂ©seau de transport performant. Les voies ferrĂ©es constituent toujours le principal moyen de transport. Elles permettent d’acheminer la moitiĂ© du fret et un tiers des passagers. Le systĂšme ferroviaire est plus dense dans la zone centrale europĂ©enne et moins dĂ©veloppĂ©e en SibĂ©rie et dans la rĂ©gion asiatique. Vous pouvez observer la carte de la Russie sur les grandes routes et transports. A l’exception des autoroutes qui relient les principales citĂ©s dans la rĂ©gion europĂ©enne, le rĂ©seau routier est sous-dĂ©veloppĂ©. Il ne sert Ă  transporter que 2 % du fret. Les voies navigables, par contre, transportent beaucoup plus de marchandises. La grande rĂ©gion sibĂ©rienne, qui s’étend au nord de la ligne du TranssibĂ©rien et de la ligne BaĂŻkal-Amour, est tributaire du transport fluvial. Les ports de l’Arctique servent une partie de l’annĂ©e au transport maritime. Les lignes aĂ©riennes transportent 20 % des passagers. Aeroflot, est la plus grande compagnie aĂ©rienne au monde. Seul un trĂšs faible pourcentage du fret national est transportĂ© par avion.

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Lesvaleurs des pays voisins sont jugĂ©es diffĂ©rentes de celles de l’Union europĂ©enne. 60 % des citoyens europĂ©ens estiment que les pays voisins ne partagent pas les mĂȘmes valeurs que celles de l’UE. Il y a sur ce point un clivage entre les 15 membres de l’UE et les nouveaux pays membres qui pensent Ă  45 % que ces pays partagent les

Friday, February 13, 2009 Carte reduite de la Moscovie, Siberie, Tartarie et Pays Voisins Posted by meyerprints at 712 AM No comments Post a Comment

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