đ Carte De L Iran Dans Le Monde
Lespays producteurs de pétrole du Moyen-Orient exportent ainsi partout dans le monde, principalement vers les pÎles de la Triade et vers l'Asie. Des Etats comme le Japon, l'Inde ou l'Australie dépendent par exemple trÚs largement de la région qui assure prÚs des 2/3 de leur consommation pétroliÚre.
On peine parfois Ă rĂ©aliser comment le monde a Ă©voluĂ© au cours des cent derniĂšres annĂ©es. C'est sans doute pourquoi ce planisphĂšre a fait le buzz. De nos jours, la carte du monde Ă©volue peu et un planisphĂšre peut sembler quelque chose de figĂ© dans le temps. Mais, il nâen a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Câest ce quâillustre une carte de 1922. Explications. Un planisphĂšre qui change lâHistoire Le document publiĂ© sur le site Reddit il y a quelques jours est une carte ultra-dĂ©taillĂ©e du monde tel quâil Ă©tait en 1922. Or si les continents nâont pas bougĂ©, pays et villes ont quant Ă eux connu des Ă©volutions pour le moins radicales. Il faut ainsi se souvenir quâĂ lâĂ©poque, de nombreux pays dâAfrique ou dâAsie Ă©taient encore des colonies qui appartenaient Ă des pays europĂ©ens, comme la France ou la Grande-Bretagne. Ainsi, Inde, Pakistan, Bangladesh ou Myanmar appartenaient Ă la couronne britannique. En Afrique, on trouvait lâAfrique Occidentale Française, un gigantesque territoire qui rĂ©unissait la Mauritanie, le SĂ©nĂ©gal, le Mali, la GuinĂ©e, le Niger ou encore le Togo. Des pays ont aussi disparu, comme la Yougoslavie ou la Perse, devenue Iran. LâAsie Centrale nây apparaĂźt pas encore non plus, tout comme IsraĂ«l. Enfin, des villes ont aussi connu des changements de noms, comme Constantinople, devenue Istanbul. Une vĂ©ritable plongĂ©e dans lâhistoire de la planĂšte au cours des cent derniĂšres annĂ©es ! 12000Ă8000 PX map from the early 1920s, zoom whatever you wish. This is just perfection to me. Source maps geography â MapAddict AddictMap May 9, 2020
Toutesles capitales du monde (plus de 190 villes) diffÚrent grandement en termes de tourisme, sécurité, prix, soins de santé, niveau de pollution et autres conditions qui déterminent une
Le mouvement chiite libanais Hezbollah, qui a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© par le Premier ministre Saad Hariri pour son rĂŽle rĂ©gional, a Ă©tendu son influence au Moyen-Orient ces derniĂšres annĂ©es, s'engageant dans plusieurs conflits Ă la demande de l'Iran, dont il est une "carte maĂźtresse" d'aprĂšs des experts. M. Hariri, qui a annoncĂ© sa dĂ©mission surprise le 4 novembre depuis l'Arabie saoudite, a dĂ©noncĂ© avec virulence les ingĂ©rences dans les pays arabes de l'organisation armĂ©e chiite, poids lourd de la vie politique au Liban. Et la nouvelle crise politique qui frappe ce pays semble directement liĂ©e Ă la colĂšre de Ryad vis-Ă -vis du Hezbollah, "instrument" de l'expansion rĂ©gionale iranienne, notamment en Syrie et au YĂ©men, selon des experts. Alors que le Hezbollah reprĂ©sente une "carte maĂźtresse" pour TĂ©hĂ©ran dans la rĂ©gion, "cette dĂ©mission marque la volontĂ© saoudienne de mettre le holĂ aux avancĂ©es iraniennes", confirme Karim Bitar, expert en relations internationales. Les deux puissances rĂ©gionales sont engagĂ©es depuis des dĂ©cennies dans une lutte d'influence. Le Hezbollah, créé dans les annĂ©es 1980 pour lutter contre l'intervention puis l'occupation israĂ©lienne au Liban -qui se poursuivra jusqu'en 2000-, reçoit de longue date un soutien financier et militaire de l'Iran. ClassĂ© "organisation terroriste" par Ryad et Washington, cible de sanctions Ă©conomiques amĂ©ricaines, il est aujourd'hui un acteur incontournable des conflits qui ravagent le Moyen-Orient. - 'Expertise militaire' - "A travers le Hezbollah, l'Iran a pu opĂ©rer sur plusieurs fronts rĂ©gionaux. Le groupe a Ă©tĂ© trĂšs utile pour propager l'influence iranienne", assure Hilal Khashan, professeur de Sciences politiques Ă l'UniversitĂ© amĂ©ricaine de Beyrouth. D'aprĂšs l'expert, le mouvement -"l'instrument le plus important de l'Iran dans la rĂ©gion"- a formĂ© en Irak les trĂšs influentes milices chiites du Hachd al-Chaabi. Il a des "agents" au YĂ©men, oĂč les rebelles chiites houthis sont la cible d'une offensive de Ryad. Mais surtout, "il apporte une expertise militaire au rĂ©gime syrien", selon M. Khashan. En Syrie, ravagĂ©e par un conflit meurtrier depuis 2011, le Hezbollah est un alliĂ© indĂ©fectible du prĂ©sident Bachar al-Assad. "Militairement, le Hezbollah s'est aguerri en Syrie. Il a acquis des capacitĂ©s offensives, pas uniquement celles d'un mouvement de contre-insurrection", confirme M. Bitar. Pour Joseph Bahout, analyste Ă la Fondation Carnegie, le Hezbollah est mĂȘme devenu aujourd'hui "un modĂšle pour toute les mini-forces dans la rĂ©gion", ainsi pour les rebelles houthis du YĂ©men. Le mouvement armĂ© est "le joyau de la couronne, la force" qui a permis Ă l'Iran de devenir, ces trente derniĂšres annĂ©es, "la plus grande puissance au Levant", prĂ©cise-t-il. Rompant son silence une semaine aprĂšs sa dĂ©mission, M. Hariri a dĂ©noncĂ© dimanche les ingĂ©rences du Hezbollah dans les pays arabes. "Je dis au Hezbollah, il est de votre intĂ©rĂȘt, si on veut prĂ©server le Liban, d'abandonner certains théùtres oĂč vous vous ingĂ©rez", a soulignĂ© celui dont la dĂ©mission n'a pas encore Ă©tĂ© Ă ce jour acceptĂ©e par le prĂ©sident Michel Aoun. "L'Arabie saoudite avait-elle, Ă n'importe quel moment, une quelconque position vis-Ă -vis du Hezbollah, avant la guerre au YĂ©men?", a arguĂ© Saad Hariri, soutenu ces derniĂšres annĂ©es par Ryad. - 'Equilibre de la terreur' - La crise politique fait craindre que le Liban, pays aux Ă©quilibres communautaires fragiles, ne plonge dans de nouvelles violences. Lors de sa derniĂšre allocution, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est allĂ© jusqu'Ă accuser Ryad d'avoir demandĂ© Ă IsraĂ«l d'attaquer le Liban. BĂȘte noire d'IsraĂ«l, le mouvement chiite est le seul parti libanais Ă ne pas avoir abandonnĂ© son arsenal Ă la fin de la guerre civile 1975-1990. L'Etat hĂ©breu et le Hezbollah s'Ă©taient livrĂ© en 2006 Ă une guerre qui a fait plus de morts cĂŽtĂ© libanais, en majoritĂ© des civils, et 160 cĂŽtĂ© israĂ©lien, quasiment tous des soldats. Pour des experts, si l'Arabie saoudite tentait aujourd'hui d'ouvrir un front contre le Hezbollah, le risque d'embrasement de toute la rĂ©gion serait bien rĂ©el. "L'Iran et le Hezbollah ont dĂ©jĂ montrĂ© qu'ils ne font pas de guerres traditionnelles, ce sera une guerre asymĂ©trique, ils vont frapper lĂ oĂč ça fait mal", explique Joseph Bahout. "Les Emirats, l'est de l'Arabie saoudite... ou peut-ĂȘtre essayer d'inciter des troubles dans les rĂ©gions chiites du royaume", poursuit l'expert en guise d'exemples. Pour Karim Bitar, on assiste Ă "une conjonction de facteurs trĂšs inquiĂ©tants", avec notamment "une impulsivitĂ© saoudienne, soutenue par un prĂ©sident amĂ©ricain Ă©galement trĂšs impulsif, et une montĂ©e de la rhĂ©torique en IsraĂ«l". "Mais, Ă ce stade, on est encore dans un systĂšme oĂč il y a une dissuasion mutuelle, un Ă©quilibre de la terreur, assure M. Bitar. Les deux parties savent qu'une Ă©ventuelle guerre serait dĂ©vastatrice pour les deux."
carte topographique de l'Iran, 1/250 000 ⹠carte du massif de l'Elbourz (littoral de la mer Caspienne) 1/200 000 ⹠European soil data centre : cartes géographiques & géologiques de
Le projet Armed Conflict Location & Event Data ACLED collecte, gĂ©olocalise, cartographie et analyse les donnĂ©es concernant les conflits dans le monde. LâACLED a pour objectif de saisir les formes, les acteurs, les dates et les lieux de conflictualitĂ©s, affrontements, violences et manifestations. Les donnĂ©es de l'ACLED ont tendance aujourd'hui Ă faire rĂ©fĂ©rence. Elles sont citĂ©es dans de nombreux rapports internationaux, par exemple dans des rapports d'Ă©tude sur les conflits actuels au Mali ou au YĂ©men. L'ACLED se veut une organisation non gouvernementale indĂ©pendante. Elle dĂ©pend cependant pour ses subsides du soutien financier du Conseil de l'Union europĂ©enne, du Bureau of Conflict and Stabilization Operations CSO des Etats-Unis, du MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres des Pays Bas, de l'Organisation internationale pour les migrations OIM, de l'UniversitĂ© du Texas, du Department for International Development DFID du Royaume-Uni. Les donnĂ©es, trĂšs rĂ©guliĂšrement mises Ă jour, sont fournies par pays et par continent. Mais il est important de souligner que ces donnĂ©es proviennent des mĂ©dias. Cela ne dispense donc pas de recouper les sources. Comme le souligne Sophie Clairet sur son blog GĂ©osophie, "il convient dâĂȘtre vigilant aux biais liĂ©s Ă lâusage des sources mĂ©diatiques sans intervention de chercheurs pour les redresser »". Ce point interroge Ă©galement l'intĂ©rĂȘt et les limites de l'utilisation des big data dans l'Ă©tude des conflits. L'un des intĂ©rĂȘts de l'ACLED est malgrĂ© tout de prendre en compte les mouvements non violents telles que les manifestations. L'interface du site est assez simple. Elle offre trois entrĂ©es au choix Dashboard le menu "tableau de bord" rĂ©sume les donnĂ©es et permet de croiser les cartes avec des graphiques d'Ă©volution ce qui permet d'apprĂ©hender les conflits dans l'espace et dans le temps. Data le menu "donnĂ©es" donne accĂšs au tĂ©lĂ©chargement des donnĂ©es par grandes zones gĂ©ographiques Afrique, Moyen-Orient, Asie ainsi que les violences contre des civils Ă l'Ă©chelle mondiale. Un moteur de recherche permet d'extraire des donnĂ©es prĂ©cises en fonction du lieu, de la date, du type de violence... Les tableaux tĂ©lĂ©chargeables au format Excel sont assez lourds Ă manier et nĂ©cessitent de faire des extractions en fonction des besoins. L'intĂ©rĂȘt est de pouvoir disposer de donnĂ©es gĂ©olocalisĂ©es, ce qui permet l'intĂ©gration dans un SIG. Trends le menu "tendances" rĂ©sume les Ă©vĂ©nements en cours et propose des dossiers thĂ©matiques rĂ©digĂ©s par des chercheurs et analystes membres de l'ACLED focus sur les "points chauds" du moment, sur les violences liĂ©es Ă l'islamisme, sur les civils en danger... Interface du site de l'ACLED L'interface cartographique est de grande qualitĂ© et permet une navigation directe vers des donnĂ©es ou vers des rĂ©sumĂ©s comme par exemple la crise liĂ©e Ă Boko Haram en Afrique, pour laquelle le journal Le Point en a tirĂ© une cartographie animĂ©e en 2016 et le groupe de recherche Nigeria Watch a conçu un outil de suivi cartographique trĂšs prĂ©cis sur la pĂ©riode 2011-2018. Voir Ă©galement la cartographie animĂ©e du journal Le Monde de 2015 sur la crise au Soudan du Sud Ă partir des donnĂ©es de l'ACLED. Les organisations humanitaires ainsi que certains organismes gouvernementaux utilisent les donnĂ©es de l'ACLED pour organiser les secours et porter assistance. FEWS NET Famine Early Warning Systems Network, l'un des principaux fournisseurs d'alerte et d'analyse pour des situations d'insĂ©curitĂ© alimentaire, utilise par exemple des cartes produites par l'ACLED. Les donnĂ©es fournies par l'ACLED sont utilisĂ©es aussi lors de dĂ©bats ou de diffĂ©rends concernant le dĂ©compte du nombre de victimes lors de tel ou tel conflit. Par exemple, la guerre au YĂ©men donne lieu Ă des estimations diffĂ©rentes selon que l'on prend en compte les chiffres de l'ONU ou ceux de l'ACLED. Au total, l'ACLED fournit une source prĂ©cieuse et relativement exhaustive pour Ă©tudier les Ă©vĂ©nements conflictuels. L'ONG a commencĂ© par Ă©tudier l'Afrique pour laquelle les donnĂ©es remontent Ă 1997. On peut regretter qu'en ce qui concerne le Moyen-Orient et l'Asie, les donnĂ©es dĂ©butent seulement Ă partir de 2016. Les conflits en Europe et en AmĂ©rique ne sont pas recensĂ©s. En revanche, on ne peut que saluer l'ampleur du travail de vĂ©rification des sources journalistiques qui sont toujours citĂ©es dans la base de donnĂ©es avec un descriptif prĂ©cis de la date et du lieu de l'Ă©vĂ©nement. Le site met Ă disposition des tutoriels pour guider les utilisateurs dans leur recherche leur analyse de donnĂ©es. L'ACLED fournit aussi rĂ©guliĂšrement des dossiers d'analyses Ă partir de l'actualitĂ©, cartes et images Ă l'appui - Au-delĂ du califat Lâavenir global de lâĂtat islamique - Brouiller les lignes comment l'engagement de l'Inde a façonnĂ© le conflit au Cachemire - Aperçu rĂ©gionaux Moyen-Orient - Afrique - Asie 26 fĂ©vrier 2019 - Les engagements militaires amĂ©ricains dans le monde... D'autres sources de donnĂ©es sur les conflits dans le monde L'Uppsala Conflict Data Program UCDP de l'UniversitĂ© Uppsala est un important projet de collecte de donnĂ©es depuis plus de 40 ans. Il rĂ©colte des donnĂ©es sur les violences organisĂ©es et les guerres civiles dans le monde. Il contribue Ă la dĂ©finition et Ă l'analyse des conflits et propose des cartes sur l'intensitĂ© des Les donnĂ©es du Peace Research Institute Oslo PRIOLe PRIO travaille en collaboration avec l'UCDP et fournit des donnĂ©es classĂ©es par type de conflits en lien avec des articles parus dans le Journal of Peace La Global Terrorism Database GTD base de donnĂ©es mondiale sur le terrorisme fournit des informations sur les Ă©vĂ©nements terroristes dans le monde de 1970 Ă nos jours avec des mises Ă jour annuelles. Les donnĂ©es de la NGA sur les actes de piraterie dans le monde depuis 1978 avec une carte hexagonale. Les donnĂ©es du Haut Commissariat aux RĂ©fugiĂ©s UNHCR concernant les rĂ©fugiĂ©s dans le monde Les cartes du site Knoema sur les conflits Les cartes et graphiques du site Our World in Data Philippe Rekacewicz avait Ă©laborĂ© une carte des conflits pour les annĂ©es 1990 Ă comparer aux conflits actuels Lien ajoutĂ© le 15 fĂ©vrier 2019 Le PeaceTech Lab qui oeuvre en faveur de la rĂ©duction des conflits violents en utilisant l'apport des technologies, des mĂ©dias et des donnĂ©es, s'est associĂ© Ă ESRI pour proposer une carte collaborative en crowdsourcing permettant de recenser les attaques terroristes dans le monde. Cette carte qui se prĂ©sente comme une storymap, dĂ©taille la chronologie des attaques terroristes afin de faire la lumiĂšre sur la maniĂšre dont elles se produisent. Les donnĂ©es peuvent ĂȘtre filtrĂ©es par organisation terroriste et par lieu. Une barre chronologique permet d'afficher les attentats par date depuis 2016. Pour accĂ©der Ă la carte Lien ajoutĂ© le 4 mars 2019 â Armed Conflict Location & Event Data Project ACLEDINFO 4 mars 2019 Lien ajoutĂ© le 18 mars 2019 Pour aller plus loin, REACH_info vient de publier un atlas trĂšs complet sur le niveau de destruction de plusieurs villes syriennes ci-dessous, Idlib Syrian Cities Damage Atlas - Eight Year Anniversary of the Syrian Civil War via reliefweb â Francesca Fattori FranceFattori 18 mars 2019 Lien ajoutĂ© le 4 avril 2019 Qui fabrique les armes, et qui les achĂšte ? Philippe Rekacewicz, Visionscarto, 2015. Cette carte a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă la confĂ©rence Planetary Security Ă La Haye aux Pays-Bas 2-3 novembre 2015. Liens ajoutĂ©s le 10 avril 2019 Aujourd'hui la guerre aĂ©rienne se fait en grande partie avec l'aide de drones. Le bureau du journalisme d'investigation tient un recensement des donnĂ©es concernant les attaques par drones Carte interactive des attaques de drones en Afghanistan In case you forgot Syria, my map offers a stark reminder 22,960 people killed in 13,894 air/drone strikes in the last 28 months đ·đșđžđŸđźđ· 7908 strikes 57% đșđžet allies 2930 21% Unknown 2499 đčđ·392 đźđ±94 others 71 maps Mapping â MÉȘÊáŽê± PáŽáŽáŽáŽ ÉȘᎠmilos_agathon 10 avril 2019 â Centre for Humanitarian Data humdata November 21, 2019 Lien ajoutĂ© le 15 janvier 2020 Pascal Boniface, Quelles guerres dans les annĂ©es 2020 ? Les Experts du Dessous des cartes, ARTE. GĂ©opolitologue, fondateur et directeur de l'Institut de Relations Internationales et StratĂ©giques IRIS, Pascal Boniface fait un tour d'horizon des conflits d'aujourd'hui et de demain, et identifie les principaux foyers de menaces les ambitions de puissance russes, chinoises, nord-corĂ©ennes, les rivalitĂ©s sino-amĂ©ricaines pour le leadership mondial, la guerre larvĂ©e Iran/Arabie Saoudite, la re-nuclĂ©arisation du monde, sans oublier les nouvelles guerres celle du Cyber et de lâIA. Lien ajoutĂ© le 30 janvier 2020 Recensement des attentats terroristes dans le monde sur la pĂ©riode 1970-2018 Geoafrica Les donnĂ©es ont Ă©tĂ© produites Ă partir de plusieurs sources notamment Global Terrorism Database 1970-2018, qui regroupe l'ensemble des attaques et victimes du terrorisme, la Fondation pour lâinnovation politique. Ces chiffres ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©s et gĂ©olocalisĂ©s par GeoAfrica avec la "liste d'attaques terroristes islamistes". Lien ajoutĂ© le 14 septembre 2020Lien ajoutĂ© le 25 novembre 2020 Cartes des Guerres et victimes aux XXe et XXIe siĂšcles. Carte et infographie rĂ©alisĂ©es pour L'Histoire de l'Homme - Le Monde/La Vie. LegendesCartographie LegendesCarto December 21, 2017 Lien ajoutĂ© le 29 mars 2021 Panorama des conflits politiques mondiaux en 2020 HIIK. Le schĂ©ma Ă©tabli Ă partir d'un "conflict barometer" a tendance Ă privilĂ©gier les conflits inter-Ă©tatiques, il a au moins le mĂ©rite d'ĂȘtre plus lisible que la carte. Sylvain Genevois mirbole01 March 29, 2021 Lien ajoutĂ© le 21 octobre 2021 RĂ©seaux de conflit en Afrique du Nord et de lâOuest. Ce rapport de l'OCDE 2021 cartographie les rĂ©seaux de conflit et lâĂ©volution des rivalitĂ©s et alliances dans 21 pays dâAfrique du Nord et de lâOuest. Sylvain Genevois mirbole01 October 21, 2021 Lien ajoutĂ© le 17 octobre 2021 Le rapport de l'Acled pour l'annĂ©e 2021 paru en mars 2022 fait apparaĂźtre une stabilitĂ© des conflits en nombre, mais une aggravation de leur lĂ©talitĂ© not. parmi les populations civiles, davantage touchĂ©es par les violences politiques Sylvain Genevois mirbole01 April 17, 2022 Articles connexes
LaTribune: Les Ămirats arabes unis ont exportĂ© dimanche leur premiĂšre cargaison de brut via un olĂ©oduc qui Ă©vite le dĂ©troit d'Ormuz, prouvant qu'il Ă©tait possible d'Ă©viter cet axe contrĂŽlĂ© par l'Iran, qui menaçait jusqu'alors de blocage pour nĂ©gocier avec l'Occident. Lors des Ă©changes matinaux, le baril de Brent de la mer du Nord Ă©chĂ©ance aoĂ»t lĂąchait 5 cents Ă 102,35
/ Asie-Pacifique INFOGRAPHIE PubliĂ© le 06/09/2018 - 1700ModifiĂ© le 13/09/2018 - 1637 Soixante-seize pays continuent de poursuivre en justice les personnes en raison de leur homosexualitĂ©. Studio Graphique France MĂ©dias Monde Si l'Inde est devenue, jeudi 6 septembre, le 124e Ătat Ă dĂ©pĂ©naliser l'homosexualitĂ©, celle-ci est encore interdite dans plusieurs pays. Dans treize nations, elle reste mĂȘme passible de la peine de mort. L'homosexualitĂ©, que la Cour suprĂȘme indienne a dĂ©pĂ©nalisĂ©e, jeudi 6 septembre, reste encore rĂ©primĂ©e â voire passible de la peine de mort â dans de nombreux pays, notamment au Soudan et en Iran.
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Voicila carte quâil vous faut pour prĂ©parer votre voyage en Iran ! Du nord au sud, dâest en ouest, dĂ©couvrez sur notre plan en un instant et en image lâemplacement des sites
carte de situation carte gĂ©nĂ©rale carte administrative carte physique drapeau national Nom officiel RĂ©publique islamique d'Iran IR Forme de gouvernement rĂ©publique islamique avec une chambre lĂ©gislative Parlement islamique d'Iran [290 1] AutoritĂ© politique et religieuse suprĂȘme Guide de la rĂ©volution Ali Khamenei depuis le 4 juin 1989 Chef de l'Ătat et du gouvernement Ebrahim RaĂŻssi depuis le 3 aoĂ»t 2021 Capitale TĂ©hĂ©ran Langue officielle persan farsi Religion officielle islam UnitĂ© monĂ©taire rial iranien IRR Population 86 110 000 estim. 2022 Projection de population 2030 88 539 000 Superficie km2 1 630 848 DensitĂ© hab./km2 52,8 2022 RĂ©partition urbains-ruraux population urbaine 74 % 2016 population rurale 26 % 2016 EspĂ©rance de vie Ă la naissance hommes 73 ans 2019 femmes 75,8 ans 2019 AlphabĂ©tisation des 15 ans et plus hommes 90 % 2016 femmes 81 % 2016 par habitant USD 2 870 2020 sources des donnĂ©es EncyclopĂŠdia Britannica, Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement Pays limitrophes frontiĂšres terrestres uniquement Les derniers Ă©vĂ©nements 25-27 mai 2022 GrĂšce â Iran. Saisies de pĂ©troliers par AthĂšnes et TĂ©hĂ©ran. Le 25, les autoritĂ©s grecques annoncent la saisie du pĂ©trole que transportait un pĂ©trolier iranien arraisonnĂ© en mer MĂ©diterranĂ©e en avril, Ă la demande des Ătats-Unis qui invoquent une violation des sanctions adoptĂ©es contre lâIran. Le 27, les Gardiens de la RĂ©volution iraniens arraisonnent, dans le golfe Persique, deux pĂ©troliers grecs quâils accusent de violer les rĂšgles de navigation. [âŠ] Lire la suite 16 mars 2022 Iran â Royaume-Uni. LibĂ©ration de deux Irano-Britanniques. Deux Irano-Britanniques condamnĂ©s pour espionnage sont relĂąchĂ©s par lâIran. Le mĂȘme jour, TĂ©hĂ©ran avait confirmĂ© le rĂšglement par le Royaume-Uni dâune ancienne dette de 400 millions de livres sterling 477 millions dâeuros relative Ă une commande de chars britanniques payĂ©e par le rĂ©gime du shah mais dont la livraison avait Ă©tĂ© suspendue Ă la suite de la rĂ©volution islamique de 1979. [âŠ] Lire la suite 11 mars 2022 Iran. Suspension des nĂ©gociations sur le nuclĂ©aire. La Russie, qui est lâobjet de sĂ©vĂšres sanctions Ă©conomiques depuis son invasion de lâUkraine en fĂ©vrier, exige que ces sanctions nâentravent pas sa coopĂ©ration avec lâIran. Les Ătats europĂ©ens parties Ă ces nĂ©gociations â la France, lâAllemagne et le Royaume-Uni â sây opposent fermement, tandis que les Ătats-Unis, qui nâont pas encore rĂ©intĂ©grĂ© lâaccord, jugent la demande russe hors sujet ». [âŠ] Lire la suite 12-25 janvier 2022 Iran â France. Condamnation d'un Français pour espionnage ». Le 12, lâanthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah, condamnĂ©e en mai 2020 Ă cinq ans de prison pour propagande » et atteinte Ă la sĂ©curitĂ© nationale », et qui avait Ă©tĂ© remise en libertĂ© et assignĂ©e Ă rĂ©sidence en octobre 2020, est de nouveau incarcĂ©rĂ©e au motif quâelle nâaurait pas respectĂ© les conditions de son assignation. Le 25, le Français Benjamin BriĂšre est condamnĂ© Ă huit ans de prison pour espionnage » et propagande » contre la RĂ©publique islamique. [âŠ] Lire la suite 26-2 octobre 2021 Iran â IsraĂ«l. Intensification des cyberattaques opposant IsraĂ«l et l'Iran. Le 26, en Iran, une cyberattaque revendiquĂ©e par le groupe de hackers supposĂ©ment israĂ©liens Oiseau prĂ©dateur » vise le systĂšme de paiement par carte numĂ©rique des quotas dâessence subventionnĂ©e dans les stations-service du pays, provoquant dâimportantes perturbations. Le 2 novembre, le groupe de hackers Black Shadow », prĂ©sentĂ© comme liĂ© Ă lâIran, rend accessibles, sur la plateforme Telegram, les donnĂ©es dâun site de rencontres LGBTQ israĂ©lien, Atraf. [âŠ] Lire la suite
Cettecarte du monde montre les sens de circulation de chaque pays. Dans les pays verts , on roule Ă droite et dans les pays orange , on circule Ă gauche . Comme vous pouvez le
carte de situation carte gĂ©nĂ©rale carte administrative carte physique drapeau national Nom officiel Ătat d'IsraĂ«l IL Forme de gouvernement rĂ©publique avec une chambre lĂ©gislative Knesset, ou Parlement [120] Chef de l'Ătat Isaac Herzog depuis le 7 juillet 2021 Chef du gouvernement YaĂŻr Lapid depuis le 1er>/sup> juillet 2022 Capitale proclamĂ©e JĂ©rusalem ; le statut de capitale n'est pas reconnu par la communautĂ© internationale Langues officielles arabe, hĂ©breu Religion officielle aucune UnitĂ© monĂ©taire shekel ILS Population 8 866 000 estim. 2022 1 Projection de population 2030 9 949 000 1 Superficie km2 22 072 2 DensitĂ© hab./km2 401,7 1 2022 RĂ©partition urbains-ruraux population urbaine 92,4 % 2018 population rurale 7,6 % 2018 EspĂ©rance de vie Ă la naissance hommes 81 ans 2019 femmes 84,7 ans 2019 AlphabĂ©tisation des 15 ans et plus hommes 95 % 1983 femmes 89 % 1983 par habitant USD 43 070 2019 sources des donnĂ©es EncyclopĂŠdia Britannica, Banque mondiale, Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement Pays limitrophes frontiĂšres terrestres uniquement Les derniers Ă©vĂ©nements 1er-31 mai 2022 Ukraine â Russie. Ăvacuation des derniers combattants de Marioupol. IsraĂ«l observe une position officielle neutre Ă lâĂ©gard du conflit en Ukraine. Le 3, le ministĂšre russe des Affaires Ă©trangĂšres publie un texte affirmant que le gouvernement israĂ©lien actuel soutient le rĂ©gime nĂ©o-nazi Ă Kiev » et que des juifs ont collaborĂ© avec les nazis dans les ghettos dâEurope de lâEst pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 3 Ă©galement, les combattants ukrainiens retranchĂ©s dans lâaciĂ©rie dâAzovstal, Ă Marioupol, dans le sud du Donbass, indiquent que les forces russes ont donnĂ© lâassaut au complexe sidĂ©rurgique quâelles assiĂšgent depuis lâoccupation de la ville en avril. [âŠ] Lire la suite 10-30 mars 2022 IsraĂ«l. Regain des attentats. Le 10, la Knesset remet en vigueur la loi de la citoyennetĂ© » de juillet 2003 adoptĂ©e lors de la seconde Intifada, qui interdit la naturalisation des conjoints dâIsraĂ©liens originaires de pays considĂ©rĂ©s comme ennemis. Cette mesure affecte principalement les Palestiniennes mariĂ©es Ă des Arabes israĂ©liennes. Elle avait Ă©tĂ© suspendue en juillet 2021, mais le ministĂšre de lâIntĂ©rieur nâa accĂ©dĂ© Ă aucune demande de regroupement familial depuis cette date. [âŠ] Lire la suite 22 octobre 2021 IsraĂ«l. Classement de six ONG palestiniennes comme terroristes ». Le gouvernement classe six importantes ONG palestiniennes de dĂ©fense des droits humains comme organisations terroristes ». Il sâagit dâAl-Haq, dâAddameer, de lâUnion des comitĂ©s du travail agricole, du centre Bisan, de Defense for Children Palestine et de lâUnion des comitĂ©s des femmes palestiniennes. Al-Haq, notamment, documente les exactions commises par les colons Ă lâencontre des Palestiniens dans les territoires palestiniens. [âŠ] Lire la suite 26-2 octobre 2021 Iran â IsraĂ«l. Intensification des cyberattaques opposant IsraĂ«l et l'Iran. Le 26, en Iran, une cyberattaque revendiquĂ©e par le groupe de hackers supposĂ©ment israĂ©liens Oiseau prĂ©dateur » vise le systĂšme de paiement par carte numĂ©rique des quotas dâessence subventionnĂ©e dans les stations-service du pays, provoquant dâimportantes perturbations. Le 2 novembre, le groupe de hackers Black Shadow », prĂ©sentĂ© comme liĂ© Ă lâIran, rend accessibles, sur la plateforme Telegram, les donnĂ©es dâun site de rencontres LGBTQ israĂ©lien, Atraf. [âŠ] Lire la suite 8-22 septembre 2021 Maroc. DĂ©faite des islamistes aux Ă©lections lĂ©gislatives. Le PJD pĂątit de la rĂ©forme de la loi Ă©lectorale, ainsi que de la normalisation des relations avec IsraĂ«l imposĂ©e par le palais, Ă laquelle son Ă©lectorat est opposĂ©. Promu par le mouvement de contestation de fĂ©vrier 2011, le PJD cĂšde la place au Parlement Ă des partis traditionnellement proches du roi. Le 10, le roi Mohammed VI charge Aziz Akhannouch de former le gouvernement. [âŠ] Lire la suite
MaoTsé-Toung, Hitler, Pol Pot, Tito, Saddam Hussein, Gengis Khan: toutes les époques ont connu leurs dictateurs et la nÎtre ne fait pas exception. Voici les portraits de 7 dictateurs qui rÚgnent présentement sur leurs pays en maßtres absolus, aussi cruels et avides les uns que les autres, au détriment de leur peuple souvent miséreux et
Iran Levoyageur met à votre disposition des renseignements sur les principaux ports dans le monde. Découvrez votre prochain lieu d'embarquement, renseignez-vous sur les compagnies maritimes. Certains ports mentionnent les jours et heures de passage des navires transitant par leurs installations. Comme pour les aéroports, les ports sont un lieu extraordinaire pour tous les voyageurs. Nombre total de ports référencés 865 Les ports dans le monde Iran Nom Tél Fax Port of Anzali 98-181 322 4009 98-181 322 7988 Port of Bushehr 98-771 252 2051 98-771 252 2051 Port of Chabahar - - Port of Imam Khomeini 98-652 252 2050 98-652 252 2050 Port of Nowshahr 98-192 367 2562 98-192 367 2455 Ports of Iran 98-221 880 8983 98-221 880 9319 Sélectionnez un pays ... Afrique du Sud 15 Albanie 2 Algérie 3 Allemagne 12 Angola 2 Antilles Néerlandaises 1 Arabie Saoudite 6 Argentine 20 Aruba 1 Australie 47 Bahrain 1 Bangladesh 4 Barbades 1 Belgique 4 Benin 1 Bermudes 1 Birmanie 2 Brésil 33 Bulgarie 2 Cambodge 2 Cameroun 1 Canada 44 Chili 8 Chine 3 Chypre 1 Colombie 7 Congo 1 Corée du Nord 1 Corée du Sud 10 Costa Rica 1 CÎte d Ivoire 1 Croatie 7 Cuba 1 Danemark 7 Djibouti 1 Ecosse 1 Egypte 3 Emirats arabes unis 6 Equateur 3 Erythrée 3 Espagne 15 Estonie 7 Etats Unis 128 Finlande 17 France 15 Gambie 2 Gibraltar 1 Grande Canarie 1 GrÚce 3 Guatemala 4 Guinée Equatoriale 1 Haiti 1 Hawaii 4 Honduras 5 Hong Kong 2 Ile Maurice 1 Iles Cayman 1 Iles Faroe 1 Iles Fidji 1 Iles Shetland 1 Iles Vierges 1 Iles Vierges Britanniques 2 Inde 13 Indonésie 11 Iran 6 Irlande 3 Islande 4 Israël 5 Italie 33 Jamaique 3 Japon 21 Jordanie 2 Kazakhstan 1 Kenya 2 Koweït 2 Lettonie 8 Lithuanie 1 Madagascar 2 Malaisie 8 Maldives 2 Malte 3 Mexique 14 Monténégro 1 Mozambique 1 Namibie 4 Nicaragua 4 Nigeria 2 NorvÚge 9 Nouvelle Calédonie 1 Nouvelle Zélande 14 Pakistan 3 Panama 6 Pays Bas 6 Pérou 10 Philippines 5 Pologne 3 Portugal 7 Qatar 1 République Dominicaine 10 Roumanie 1 Royaume uni 30 Russie 16 Salvador 4 Samoa 1 Sénégal 1 Serbie 1 Singapour 2 Slovénie 1 Soudan 2 Sri Lanka 1 SuÚde 47 Taïwan 2 Tanzanie 1 Thaïlande 6 Togo 1 Trinidad 2 Turquie 10 Ukraine 4 Uruguay 1 Venezuela 4 Vietnam 6 Yemen 5 Zanzibar 1
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1 Selon lâInstitut Kurde de Paris, ils seraient entre 1 700 000 et 1 943 000 en Europe au 31 mai 2016 1Les Kurdes, qui sont de trente Ă quarante millions, vivant majoritairement sur le territoire de quatre Ătatsânations diffĂ©rents Turquie, Iran, Irak, Syrie, sont la plus grande nation sans Ătat dans le monde. Leur territoire montagneux situĂ© Ă lâEst de lâAnatolie, Ă lâOuest de lâIran, au Sud du Caucase et au Nord de la MĂ©sopotamie a toujours Ă©tĂ© Ă la marge et entre des empires au cours dâune histoire dâun peu plus dâun millĂ©naire entre empire byzantin, empire perse sassanide puis califat abbasside, entre sultanat mamelouk et Ilkhanat mongol, entre empire ottoman et empire perse safavide⊠Le terme Kurdistan apparaĂźt au xive siĂšcle dans des sources persanes ilkhanides mais Ă©tait en vigueur bien avant en Iran. Les expressions arabes Ard alâAkrad terre des Kurdes et Bilad alâAkrad pays des Kurdes ont existĂ© dans la littĂ©rature et la gĂ©ographie arabe dĂšs les xieâxiie siĂšcles. Ce territoire traversĂ© par de nombreuses invasions et migrations a toujours Ă©tĂ© pluriethnique et en grande partie commun avec celui des ArmĂ©niens. Une approche cartographique pluri-thĂ©matique est nĂ©cessaire pour essayer de clarifier ce quâil faut entendre par Kurdistans. Sur un fond de carte de la rĂ©partition des populations kurdes au MoyenâOrient on montrera dâune part la rĂ©partition des langues kurdes et celle des religions, dâautreâpart les limites et frontiĂšres politiques des diffĂ©rentes tentatives de constituer un Kurdistan indĂ©pendant ou autonome, et les territoires contrĂŽlĂ©s actuellement par les diffĂ©rents partis politiques kurdes, acteurs des conflits rĂ©cents dans les quatre Ătatsânations oĂč se trouve la plus grande partie des populations kurdes. Enfin, une diaspora rĂ©cente de prĂšs de deux millions1 de Kurdes sâest dĂ©ployĂ©e au cours de la seconde moitiĂ© du xxe siĂšcle en Europe au sein du vaste champ migratoire turc, et dans le reste du monde quâon essaiera de cartographier Ă partir des statistiques fournies par lâInstitut kurde de Paris. Ces essais de cartographie, modestes en fonction de lâĂ©tat actuel des donnĂ©es disponibles, sont complĂ©tĂ©s par deux modĂšles graphiques spatioâtemporels destinĂ©s Ă mieux faire prendre conscience des continuitĂ©s et des discontinuitĂ©s dans la trajectoire historique des Kurdes et dans leur rapport Ă lâespace moyen-oriental et mondial. Qui sont les Kurdes ? 2La question de lâorigine des Kurdes reste non rĂ©solue. On leur attribue une origine mythique, comme descendants des MĂšdes dont lâhistoire commence en 612 av. J. C. par la prise de Ninive. Cependant, il semble plus rĂ©aliste de voir dans les Kurdes un amalgame de groupes tribaux qui sâĂ©taient Ă©tablis dans lâaxe montagneux du Zagros au Taurus, et de ceux qui lâont traversĂ© pour aller ailleurs M. OâShea, 2006, 116. Les Kashu, les Guti, les Lulu et les Shubaru sont considĂ©rĂ©s comme leurs ancĂȘtres au mĂȘme titre que les Elamites et les MĂšdes. Les Kardu/Qardu ou Karduchoi, peuplant la mĂȘme rĂ©gion montagneuse Ă lâĂ©poque de lâempire perse achĂ©mĂ©nide, sont considĂ©rĂ©s comme semblables aux Kurdes. Les recherches sur lâhistoire du MoyenâOrient ont la plupart du temps nĂ©gligĂ© lâĂ©tude des Kurdes qui ne disposent pas dâarchives centrales ; mais les matĂ©riaux historiques les concernant sont dispersĂ©s entre les diffĂ©rents pays oĂč ils se trouvent. Les ArmĂ©niens ont dominĂ© Ă©pisodiquement ce territoire montagneux et lâont partiellement peuplĂ© jusquâau dĂ©but du xxe siĂšcle. Le terme de Kurde a Ă©tĂ© appliquĂ© par les Arabes, au moment de leurs invasions, Ă un amalgame de tribus iraniennes ou iranisĂ©es. Certaines, telles que les Gurani et les Zaza, ont des langues parfois considĂ©rĂ©es comme non kurdes, et seraient des restes des habitants prĂ©âKurdes de cette rĂ©gion M. OâShea, 2006, 125. Dans lâĂ©tat actuel des documents disponibles et des recherches, il est impossible de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment lâorigine des Kurdes avant les invasions arabes et lâislamisation, impossible de dire quand ils se sont constituĂ©s en un groupe identifiable. 3Lâethnie kurde est caractĂ©risĂ©e par une grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©, une pluralitĂ© de sous-groupes ethniques ; ceux dotĂ©s dâune identitĂ© kurde sans ambigĂŒitĂ© sont entourĂ©s de groupes pĂ©riphĂ©riques plus ambivalents, dont lâidentitĂ© kurde nâest quâune option parmi dâautres. Les groupes tribaux ashiret, kurd se diffĂ©rencient des paysanneries non tribales raâyat, guran, miskĂȘn, kelawspĂź, kurmanc, mĂȘme si aujourdâhui ces deux ensembles ont tendance Ă se regrouper dans une mĂȘme identitĂ© ethnique kurde. Dâautre part, les diffĂ©rences linguistiques, les deux principaux dialectes le Kurmanji et le Sorani nâĂ©tant pas inter-comprĂ©hensibles, les diffĂ©rences religieuses entre sunnites, chiites, alevis ou yezidis, enfin les diffĂ©rences rĂ©sultant de lâappartenance pendant plus de 80 ans Ă quatre pays diffĂ©rents, contribuent largement Ă cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©. 4La sociĂ©tĂ© kurde est une mosaĂŻque dont chacune des composantes nâest pas intĂ©grĂ©e Ă lâensemble de la mĂȘme maniĂšre et dont les frontiĂšres avec lâextĂ©rieur peuvent occasionnellement varier M. Van Bruinessen, 2006, 23â43. Dans lâEmpire ottoman et dans lâIran des QĂądjĂąrs, le territoire des Kurdes a Ă©tĂ© longtemps administrĂ© indirectement sous la forme de principautĂ©s tributaires semi-autonomes Ă©mirats. Dans les annĂ©es 1880, il nây avait plus dâentitĂ©s autonomes ou semi-autonomes kurdes. LâavĂšnement du centralisme Ă travers une politique de rĂ©formes, dans les deux Empires ottoman et perse Ă la fin du xixe siĂšcle, a remplacĂ© le pouvoir des princes par celui de leaders religieux sheikhs, aghas, Ă©troitement associĂ©s Ă des confrĂ©ries soufies, des structures tribales et une propriĂ©tĂ© terrienne. 5Le tribalisme Asabiyya est un phĂ©nomĂšne de la longue durĂ©e qui sâest adaptĂ© Ă la modernitĂ© du milieu urbain dont il est devenu une composante H. Bozarslan, 2006, 131â133. Le concept dâasabiyya, dans un sens non segmentaire, peut permettre de comprendre la construction de groupes de solidaritĂ© tribaux, en parallĂšle avec dâautres modes dâorganisation sociale Ătatânation, nationalismes dâĂtat ou de minoritĂ©s, formes diverses de mobilisations sociales. Ces tribus ont Ă©tĂ© paradoxalement rĂ©activĂ©es, en tant quâacteurs politiques, Ă la suite des rĂ©formes de modernisation du xixe siĂšcle. Beaucoup de ces tribus Ă©taient prĂ©sentes aussi en ville, constituant un rĂ©el contre-pouvoir face Ă la bureaucratie ottomane. Dans les annĂ©es 1890, le gouvernement central a Ă©tabli son autoritĂ© en sâappuyant sur certaines tribus kurdes enrĂŽlĂ©es dans les cavaleries Hamidiye. Le gouvernement turc a poursuivi cette politique de constitution de milices tribales en recrutant 75 000 gardes villageois dans le Kurdistan turc au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies H. Bozarslan, 2006, 138. En dĂ©pit dâune urbanisation rapide et de lâapparition de nouvelles formes dâaction urbaines, les tribus resteront dans un avenir prĂ©visible dâimportants acteurs de lâespace politique kurde. Elles peuvent ĂȘtre en mĂȘme temps des acteurs nationaux et des acteurs transfrontaliers Ă lâĂ©chelle rĂ©gionale. Elles constituent une composante permanente bien que constamment restructurĂ©e de lâespace politique kurde. Carte des langues kurdes 6La langue avec ses fonctions symboliques dâidentification du groupe, du sens dâappartenance et de fiertĂ© nationale, joue un rĂŽle important dans la crĂ©ation et le maintien des Ă©lĂ©ments subjectifs pour la construction de la nation. La langue assume des fonctions symboliques. Pour les Kurdes, câest souvent le point le plus important. Or il nâexiste pas quâune langue kurde, mais plusieurs dialectes ou langues, de surcroĂźt plusieurs alphabets sont ou ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour Ă©crire le kurde. Ainsi les Kurdes kurmandji de Turquie qui utilisent lâalphabet latin ne peuvent pas comprendre les Ă©crits des kurmandji dâIrak, dâIran qui utilisent lâalphabet araboâpersan, ni les Kurmandji des pays de lâexâURSS qui utilisaient lâalphabet cyrillique. Les frontiĂšres et les rĂ©pressions, dont ils font encore lâobjet, ont empĂȘchĂ© les Kurdes de travailler Ă la standardisation de leur langue. Il nây a pas toujours intercomprĂ©hension entre les diffĂ©rents idiomes, bien quâil existe un continuum. Le kurmandji, le plus rĂ©pandu, le sorani, le gurani et le zaza ou dimili sont les principaux idiomes. Les dialectes ou langues kurdes, comme toutes les autres langues des minoritĂ©s, sont exclues de lâenseignement public en Turquie oĂč la situation sâamĂ©liore trĂšs lentement, en Iran et en Syrie, ainsi que de lâenseignement supĂ©rieur. Câest pourtant par la langue que sâaffirme lâidentitĂ© kurde dâoĂč la lutte que mĂšnent les Kurdes pour sa reconnaissance par les Ătatsânations oĂč ils vivent. Les langues Sources les Kurdes, un peuple sans Etat », in Quantara nÂș88, juillet 2013 ; Izady ; B. Agirdir, KĂŒrtler ve KĂŒrt Sorunu, Konda, 2008RedessinĂ©e par M-L Penin, 2017 2 7La langue kurde appartient Ă la famille des langues indoâeuropĂ©ennes, et ses dialectes se rattachent au sousâgroupe nordâouest de la branche des langues indoâiraniennes. Il nâexiste pas de nomenclature standard pour les divisions des dialectes kurdes. Izady propose une classification lĂ©gĂšrement diffĂ©rente Izady 1992, 167â175 de celle de la Kurdish Academy of Language qui fournit un arbre gĂ©nĂ©alogique dĂ©taillĂ© reprenant Ă peu prĂšs cette division tout en montrant les liens entre les Les dialectes kurdes se divisent en deux groupes principaux une sousâbranche kurmandji qui se subdivise en nord kurmandji et en sud kurmandji Ă laquelle se rattache le sorani. Une deuxiĂšme sous-branche est celle du pahlawani qui englobe le gurani et le dimli ou zazagi. Le groupe des dialectes kurmandji, comprend le sous-groupe nord kurmandji, qui a le plus grand nombre de locuteurs 60 %. Ces dialectes sont parlĂ©s en Turquie, en Irak du nord provinces de Dohuk et dâErbil, en Syrie, en Iran du nord-ouest et au Khorasan, dans le Caucase, en Asie centrale et en Afghanistan. RattachĂ© Ă la branche kurmandji, le sous-groupe des dialectes du centre, appelĂ© sorani, parlĂ©s en Irak central, au sud du grand Zab provinces de Taâmim et de Suleimaniya et en Iran, dans la partie centrale de la zone kurdophone soit 30 %. Le groupe des dialectes du sud aussi appelĂ© groupe pehlewani ou pahlawanik dans certaines sources. Il comprend le gurani, parlĂ© en Irak du sud province de Diyala et un peu en Iran. On rattache Ă cette branche, le groupe dimli ou zaza essentiellement parlĂ© en Turquie par 3 ou 4 millions de locuteurs, dans une zone comprise entre Diyarbakır, Sivas et Erzurum. Ces langues sont parfois contestĂ©es en tant que langues kurdes par les linguistes persanophones, mais les locuteurs de ces deux groupes se considĂšrent comme des Kurdes. 8Inclure le zaza et le gurani, dans les langues kurdes, nâest pas une innovation des nationalistes kurdes, puisque lâauteur kurde de la fin du xvie siĂšcle, Sharaf Khan Bidlisi considĂšre dĂ©jĂ ces sous-groupes comme Ă©tant des Kurdes. Au xviie siĂšcle, le voyageur turc Evliya Ăelebi a fait de mĂȘme. Plus tĂŽt encore, au xive siĂšcle, nous trouvons des rĂ©fĂ©rences oĂč des Gurani sâidentifient euxâmĂȘmes Kurdes câest le cas du mystique Jalaluddin b Yusuf alâKurani atâTamliji alâKurdi qui Ă©crivait en arabe. De nombreux nationalistes kurdes prĂ©fĂšrent ignorer le fait que le zaza et le gurani sont des langues diffĂ©rentes et minimisent les diffĂ©rences Van Bruinessen 1991, 173. 9Si le nationalisme est compris comme un sentiment dĂ©rivant de lâidentitĂ© du groupe, la langue lui a toujours Ă©tĂ© fortement liĂ©e Virtanen 2003, 9â10. Câest par la langue que sâaffirme la kurditĂ© et la reconnaissance en tant que nation. Câest pourquoi les gouvernements des pays qui ont divisĂ© le Kurdistan, principalement la Turquie, la Syrie et lâIran, ont toujours veillĂ© Ă interdire ou Ă dĂ©courager lâusage de la langue kurde, exceptĂ© lâIrak qui sâest montrĂ© plus tolĂ©rant. La langue joue un rĂŽle puissant dans la lutte que mĂšnent les Kurdes pour la reconnaissance de leur peuple. Pour beaucoup, la langue kurde est la preuve et le symbole de lâidentitĂ© sĂ©parĂ©e des Kurdes, et des efforts impressionnants sont faits pour la prĂ©server et la dĂ©velopper, car de la perte de leur langue, pourrait rĂ©sulter la disparition de leur identitĂ© en tant que Kurdes Kreyenbroek 1991, 68â69. Carte des religions des populations kurdes 10Les Kurdes sont majoritairement musulmans sunnites Turquie, Syrie, Iran occidental, Irak, bien quâils reprĂ©sentent dâun point de vue religieux un groupe trĂšs diversifiĂ© et trĂšs tolĂ©rant vis Ă vis des religions. Une partie des Kurdes dâIrak, dâIran et dâAzerbaĂŻdjan sont Chiites duodĂ©cimains comme la majoritĂ© de la population de lâIran, du sud de lâIrak et de lâAzerbaĂŻdjan. 11Parmi les nombreux courants religieux chez les Kurdes figure le Yazdanisme ou culte des anges, ancienne religion monothĂ©iste que pratiquaient les Kurdes avant leur islamisation au viie siĂšcle. Les Yazdanites croient en la rĂ©incarnation et que sept anges dĂ©fendent le monde face Ă sept dĂ©mons leurs Ă©gaux. PrĂšs du tiers de la population au Kurdistan pratique cette religion. Selon Mehrdad Izady, le Yazdanisme englobe trois religions courants religieux monothĂ©istes le YĂąrsĂąnisme ou AhlâĂšâHakk, lâAlĂ©visme et le YĂ©zidisme qui sont kurdes et antĂ©rieures Ă lâIslam. Le Yazdanisme sauf le YĂ©zidisme est assimilĂ© Ă des courants de lâIslam. Les religions Source par Marie-Louise Penin, 2017 12Pour la turcologue IrĂšne Melikoff les trois principes BektachisâAlevis concernant la CrĂ©ation du Monde .. se retrouvent Ă©galement dans des religions propres aux Kurdes, chez les YĂ©zidis et les AhlâĂšâHakk ou yĂąrsĂąnisme ». Dâautres points communs existent entre ces religions comme la croyance Ă lâAngeâPaon » commune au YĂąrsĂąnisme et au YĂ©zidisme ou encore la reprĂ©sentation de lâAngeâPaon » sous forme dâun coq, animal vĂ©nĂ©rĂ© chez les AlĂ©vis. Le YĂąrsĂąnisme compte environ un million de personnes parmi les Kurdes dâIran et dâIrak ainsi que les Lors et les Turcs du nord-ouest de lâIran. Leur ordre aurait Ă©tĂ© instaurĂ© Ă la fin du xive siĂšcle par SoltĂąn SahĂąk ou Esâhaq. Les yĂąrsĂąns ont une littĂ©rature religieuse essentiellement Ă©crite en gorani et marginalement en persan. 13Le YĂ©zidisme est une doctrine trĂšs Ă©loignĂ©e de lâIslam aussi bien chiite que sunnite. Les YĂ©zides se disent descendants dâAdam exclusivement et non pas dâAdam et dâĂve. Toute conversion est impossible. On est YĂ©zide de naissance. Les traditions se transmettent par voie orale, bien quâil existe deux livres sacrĂ©s Le Livre de la RĂ©vĂ©lation et Le Livre Noir. Les YĂ©zides croient en un Dieu unique qui serait entourĂ© de sept anges semiâdivins. Selon la lĂ©gende, ils auraient tous, sauf un, vĂ©cu sur terre Ă lâĂ©poque de Cheikh Adi, le fondateur de la communautĂ©. Parmi les anges, le principal est lâange-paon. Le culte du paon remonte aux Assyriens. Pour les Musulmans lâangeâpaon serait le diable, qui se serait introduit au Paradis. Ainsi, pour les Musulmans, les YĂ©zides ne seraient que les adorateurs du diable. Du point de vue des rites, les YĂ©zides se tournent vers le Soleil et lâĂtoile polaire pour prier. Ils pratiquent la circoncision et le baptĂȘme. Les mariages sont cĂ©lĂ©brĂ©s Ă lâĂ©glise. Leur principal lieu de culte est le temple de Lalech, situĂ© dans la province de Ninive dans le Kurdistan irakien. Ils sont lâobjet de persĂ©cutions et en 2014, ils ont Ă©tĂ© protĂ©gĂ©s par les Kurdes dâIrak face Ă lâOrganisation de lâĂtat Islamique OEI. Les YĂ©zides sont ethniquement des Kurdes qui parlent le kurmandji. Ils seraient prĂšs de 700 000 en Turquie, Irak, Iran, 150 000 en Syrie, il y en a aussi en ArmĂ©nie, GĂ©orgie. Câest en Irak quâils sont les plus nombreux 600 000 dans la rĂ©gion de Mossoul et les montagnes du Sinjar. 14LâAlĂ©visme appartient Ă lâIslam hĂ©tĂ©rodoxe. Il revendique la tradition universelle originelle de lâIslam et plus largement de toutes les religions monothĂ©istes. Il se classe dans les traditions soufies. Il sâest surtout dĂ©veloppĂ© en Turquie oĂč il reprĂ©sente entre 20 et 30 % de la population. Il se rattache au chiisme duodĂ©cimain Ă travers le sixiĂšme imam Djaâfar alâsadiq et Haci BektaĆ Veli fondateur de lâordre des bektachi dont la gĂ©nĂ©alogie mythique remonte au sixiĂšme imam. Les alĂ©vis nâont pas de mosquĂ©e. Parmi les alĂ©vis, on trouve des Kurdes kurmandji et zaza. On les trouve aussi bien dans les campagnes que dans les villes aujourdâhui. Les zones kurdes, oĂč ils sont bien reprĂ©sentĂ©s, sont Tunceli, KahramanmaraĆ, Malatya, Erzincan, Yozgat. Carte des frontiĂšres et limites historiques du Kurdistan 15Cette carte montre la difficultĂ© quâil y a Ă dĂ©finir les limites et la configuration du Kurdistan. Elle reprend les frontiĂšres qui ont pu ĂȘtre dĂ©finies dans diverses instances et Ă diffĂ©rentes dates entre 1919 et aujourdâhui. Elle donne Ă©galement la configuration des trois expĂ©riences ou tentatives de rĂ©gions autonomes dans diffĂ©rentes parties du Kurdistan. Le fond de carte donne la rĂ©partition et les dĂ©limitations approximatives des espaces, des taches de peuplement kurde majoritaire ou au moins notable. FrontiĂšres et limites historiques du Kurdistan Sources Institut Kurde de Paris ; Mehrad R. Izady UniversitĂ© de Columbia, New-York, 1998RedessinĂ©e par Marie-Louise Penin, 2017 16En 1919, Ă la ConfĂ©rence de la paix une dĂ©lĂ©gation kurde issue du ComitĂ© pour le relĂšvement du Kurdistan KTC propose une limite nĂ©gociĂ©e entre le gĂ©nĂ©ral ChĂ©rif Pacha et lâArmĂ©nien Boghos Noubar Pacha prĂ©voyant la crĂ©ation dâune ArmĂ©nie et dâun Kurdistan indĂ©pendants. Ce compromis a Ă©tĂ© conclu sous la pression des EuropĂ©ens alors que les dĂ©lĂ©gations armĂ©nienne et kurde avaient des revendications sâĂ©tendant Ă la totalitĂ© des provinces orientales de la Turquie actuelle. Le traitĂ© de SĂšvres dâaoĂ»t 1920 prĂ©voit une autonomie locale pour les rĂ©gions de lâEmpire ottoman oĂč domine lâĂ©lĂ©ment kurde » article 62 et parle mĂȘme dâun Ătat kurde indĂ©pendant » article 64, Ă condition que les Kurdes expriment dans le courant de 1921 le dĂ©sir dâĂȘtre indĂ©pendants de la Turquie. Les Kurdes du vilayet de Mossoul seraient autorisĂ©s Ă se joindre Ă lâĂtat indĂ©pendant. Mais le traitĂ© de SĂšvres a Ă©tĂ© annulĂ© et remplacĂ© en 1923 par le traitĂ© de Lausanne qui ne prĂ©voyait plus rien pour les Kurdes, la Turquie ayant une souverainetĂ© pleine et entiĂšre sur tous les territoires peuplĂ©s de Kurdes jusquâaux frontiĂšres de lâIrak. Lors de la premiĂšre ConfĂ©rence des Nations Unies Ă San Francisco en 1945, une dĂ©lĂ©gation kurde a proposĂ© la dĂ©limitation la plus large, maximale, dâun Kurdistan sâĂ©tendant sur les quatre Ătats qui ont des populations kurdes en leur sein, mais mĂȘme aussi sur une partie dâun cinquiĂšme Ătat, lâArmĂ©nie. 17Le Kurdistan rouge » dâAzerbaĂŻdjan 1923â1929 a Ă©tĂ© un ouiezd, câestâĂ âdire une unitĂ© administrative de ce pays mais bĂ©nĂ©ficiant dâune autonomie culturelle lâenseignement et la presse Ă©taient en langue kurde. La majoritĂ© des Kurdes de cette rĂ©gion Ă©taient chiites, leur prĂ©sence dans cette rĂ©gion montagneuse remontant au xviiie siĂšcle. Une campagne dâazĂ©rification fit beaucoup reculer lâusage de la langue maternelle. En avril 1929, cet ouiezd du Kurdistan fut supprimĂ© et inclus dans une unitĂ© administrative plus vaste Ă majoritĂ© non kurde sous la pression de Moscou, voulant ne pas nuire Ă ses bonnes relations avec ses voisins turcs et iraniens. Ă la fin des annĂ©es 1930, Staline fit dĂ©porter au Kazakhstan la population kurde dâAzerbaĂŻdjan et dâArmĂ©nie. 18Les SoviĂ©tiques qui avaient en 1945 occupĂ© le Nord de lâIran ont encouragĂ© les Kurdes dâIran Ă instituer une rĂ©publique » Ă Mahabad. Elle fut proclamĂ©e en janvier 1946 par Qasi Mohamed avec lâaide dâun demi-millier dâhommes et de nombreux officiers kurdes de lâarmĂ©e irakienne, Mustafa Barzani Ă©tant promu gĂ©nĂ©ral de cette armĂ©e. Mais lorsque les SoviĂ©tiques quittĂšrent lâIran Ă la suite des accords de Yalta, ils abandonnĂšrent cette petite rĂ©publique Ă la merci de lâarmĂ©e iranienne soutenue par les Britanniques. Elle disparut donc en dĂ©cembre 1946. 19Le Kurdistan autonome irakien a Ă©tĂ© créé en 1992 Ă la suite de la guerre du Golfe aprĂšs lâinvasion du KoweĂŻt par lâarmĂ©e de Saddam Hussein, puis confirmĂ© en 2003 aprĂšs la chute de Saddam Hussein provoquĂ©e par lâintervention amĂ©ricaine. Les affrontements armĂ©s des deux partis kurdes, le PDK et lâUPK, en 1994 provoquĂšrent une division en deux zones dâinfluences correspondant Ă chacun de ces deux partis au Nord celle dâErbil du PDK, au Sud celle de Souleymaniye de lâUPK. Un miracle kurde » Ă©conomique entre 1997 et 2003 est dĂ» en grande partie Ă lâinjection de 13 % de la vente du pĂ©trole irakien provenant largement du sous-sol kurde dans le cadre de la rĂ©solution 986 de lâONU de 1996 dite pĂ©trole contre nourriture ». Le rapprochement politique entre le PDK et lâUPK fortement encouragĂ© par lâadministration amĂ©ricaine avec la signature des accords de Washington » en septembre 1998 a permis une unification dâun gouvernement kurde embryon dâun probable futur Ătat indĂ©pendant. Carte des partis politiques kurdes 20Cette carte montre le morcellement politique du ou plutĂŽt des Kurdistans dans une situation de guerre avec lâOrganisation Ătat Islamique Daech en Irak, en Syrie et Ă la frontiĂšre de la Turquie. Dans une situation trĂšs instable et mouvante, qui change presque quotidiennement, on a cartographiĂ© les frontiĂšres entre les diffĂ©rentes entitĂ©s au 10 octobre 2016. DĂ©but 2017, ces limites nâont pas fondamentalement changĂ© sinon dans le dĂ©tail, ce qui ne se voit guĂšre sur une telle carte Ă petite Ă©chelle. Les partis politiques kurdes diffĂšrent selon lâĂtat-nation auquel ils appartiennent. Les frontiĂšres sont poreuses. Lâoppression des Kurdes dans les quatre Ătats-nations plus ou moins forte selon les circonstances est un phĂ©nomĂšne rĂ©current, variable selon les pĂ©riodes. Les partis politiques Kurdes Source Revue LâHistoire, Hamit Bazarslan, 2016Carte redessinĂ©e par M-L Penin, 2017 21En Irak, deux partis coexistent le Parti DĂ©mocratique du Kurdistan dâIrak PDK fondĂ© par Mustafa Barzani en 1946 et lâUnion Patriotique dâIrak UPK créé en 1979 par Jalal Talabani. Ils ont pris les armes contre le gouvernement de Bagdad au dĂ©but de la dĂ©cennie 1980, pendant la guerre Iran-Irak, tout en sâopposant lâun Ă lâautre pendant les pĂ©riodes dâaccalmie. Une zone de protection au Nord kurde a Ă©tĂ© imposĂ©e Ă lâarmĂ©e irakienne qui a dĂ» sâen retirer Ă la suite de lâinvasion puis de la libĂ©ration du KoweĂŻt en 1991 et une autonomie relative instituĂ©e surtout depuis 2003 aprĂšs la fin du rĂ©gime de Saddam Hussein. Ces deux partis, le PDK tournĂ© vers la Turquie et lâUPK tournĂ© vers lâIran, ont continuĂ© Ă se faire la guerre jusquâĂ ce que, sous la pression des opinions kurde et occidentale, ils acceptent un cessez-le-feu, puis une paix armĂ©e et finalement un partage des pouvoirs et des responsabilitĂ©s jusquâaux derniĂšres Ă©lections lĂ©gislatives de 2013. Il y a toujours sur le terrain deux administrations kurdes celle dâErbil et Dohouk Barzani et celle de Souleimaniye Talabani. Le Gouvernement RĂ©gional du Kurdistan GRK, dirigĂ© depuis 2005 par Massoud Barzani, en guerre avec Daech, sâachemine de plus en plus vers une revendication dâindĂ©pendance. 22En Iran, les Kurdes ont Ă©tĂ© trĂšs actifs dans la rĂ©volution islamique de 1979, mais, revendiquant une autonomie, ils ont Ă©tĂ© victimes dâune violente rĂ©pression sous la prĂ©sidence de Mahmoud Ahmadinejad bombardements, exĂ©cutions, massacres. Ils ont menĂ© une guĂ©rilla dans les campagnes sous la direction du Parti pour une vie libre au Kurdistan PJAK, alors que se dĂ©veloppait dans les villes une rĂ©sistance civile se manifestant dans la vie culturelle théùtre, cinĂ©ma, musique. 23En Turquie, le Parti des Travailleurs du Kurdistan PKK a Ă©tĂ© créé en 1978. Parti de gauche radicale, se revendiquant marxiste-lĂ©niniste, il est nĂ© du choc provoquĂ© en 1975 par la dĂ©faite de Barzani en Irak et en rĂ©ponse au coup dâĂtat militaire de 1971 qui a dĂ©cimĂ© la gauche rĂ©volutionnaire et les intellectuels. Ses militants ne sont plus recrutĂ©s dans lâĂ©lite intellectuelle ou chez les chefs traditionnels des tribus mais parmi les populations urbanisĂ©es, jeunes et prolĂ©taires. Ils se voient comme la force nouvelle dâune rĂ©volution socialiste au MoyenâOrient. Leur leader Abdullah Ăcalan est en prison depuis 1999. Il compte actuellement plusieurs milliers de militants, une force militaire de 5000 hommes qui peut en compter jusquâĂ 60 000 en cas de mobilisation. Le PKK considĂ©rĂ© par lâĂtat turc comme organisation terroriste Ă des liens avec le Parti DĂ©mocratique des Peuples HDP qui a obtenu 13 % des voix aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2015. 24La guerre civile en Syrie a provoquĂ© un retrait du gouvernement de Bachar El Assad de la partie frontaliĂšre septentrionale Ă la frontiĂšre de la Turquie, laissĂ©e Ă partir de 2012 au contrĂŽle du PYD Parti de lâunitĂ© dĂ©mocratique kurde, parti frĂšre du PKK turc. Une entitĂ© autonome de fait se met en place entre le territoire contrĂŽlĂ© par Daech et la Turquie sauf au Nord dâAlep oĂč cette bande de territoire est contrĂŽlĂ©e par les unitĂ©s de protection du Peuple YPG branche armĂ©e du PYD. 25La ligne de front face Ă lâorganisation Ătat islamique Daech, trĂšs mouvante mais constante au cours des quatre derniĂšres annĂ©es, a tendance Ă ĂȘtre un facteur de regroupement ou du moins de liaison entre les forces armĂ©es peshmergas de plusieurs de ces partis nationalistes. Le gouvernement du Kurdistan autonome dâIrak GRK et le PYD syrien, sa branche armĂ©e YPG, sont actuellement les plus dynamiques Ă cause de la lutte armĂ©e quâils mĂšnent contre Daech ; mais le PKK, qui sâoppose aussi par les armes au gouvernement turc dâErdoÄan, joue Ă©galement un rĂŽle de premier plan dans les combats nationalistes kurdes. La trajectoire spatio-temporelle et le modĂšle chronoâspatial des Kurdes 26Le modĂšle graphique reprĂ©sentant la trajectoire spatio-temporelle des Kurdes permet de montrer Ă la fois les Ă©lĂ©ments de continuitĂ© au centre, et les principales Ă©tapes de leur trajectoire historique, avec les structures spatiales correspondantes, qui reflĂštent les discontinuitĂ©s dans lâĂ©volution de ce groupe ethnique dans la longue durĂ©e. Les constantes qui apparaissent pour les Kurdes sont le nomadisme, ou le semi-nomadisme, dâĂ©leveurs et plus gĂ©nĂ©ralement la mobilitĂ©, dâune part, un trĂšs fort attachement Ă leur langue indo-europĂ©enne, malgrĂ© sa diversitĂ© au sein de la famille des langues iraniennes, lâenracinement dans lâislam majoritairement sunnite avec des groupes minoritaires chiites ou alĂ©vis, dâautre part. Tout au long de leur histoire, on constate un grand morcellement politique en relation avec des structures tribales asabiyya et de principautĂ©s ou Ă©mirats, entre ou Ă lâintĂ©rieur des deux grands empires, ottoman et safavide, voisins. Les Kurdes ont connu une grande difficultĂ© Ă construire un Ătat, dirigĂ© par une dynastie, qui nâest apparue quâau cours de brĂšves pĂ©riodes de leur histoire Ayyoubides, xiieâxiiie siĂšcles. RĂ©alisation MarieâLouise Penin, 2017 27Les Kurdes ont toujours Ă©tĂ© un peuple des frontiĂšres entre les Ătats impĂ©riaux des Byzantins, Arabes, Iraniens et Turcs. Leur espace, le Kurdistan, est extrĂȘmement difficile Ă dĂ©finir, dâautant plus quâil a toujours Ă©tĂ© pluriethnique et recouvre en grande partie lâespace occupĂ© par les ArmĂ©niens aux diverses pĂ©riodes de leur histoire. Ce Kurdistan est aujourdâhui, depuis 1923, partagĂ© entre trois Ătats-nations la Turquie, lâIran et lâIrak. Les Kurdes sont Ă©galement prĂ©sents dans le NordâEst de la Syrie Ă la suite de migrations, consĂ©quence des rĂ©pressions auxquelles ils ont Ă©tĂ© soumis dans les trois pays qui se partagent le Kurdistan. Le modĂšle spatial comporte donc un noyau central partagĂ© en quatre parties proportionnelles Ă leur population, dont seule la partie irakienne jouit dâune autonomie dans le cadre dâun Ătat fĂ©dĂ©ral. TrĂšs rĂ©cemment, la partie syrienne jouit dâune autonomie de fait, grĂące Ă sa neutralitĂ© dans le conflit qui oppose Bachar el Assad et ses diverses oppositions armĂ©es. ModĂšle chrono-spatial des Kurdes RĂ©alisation Marie-Louise Penin, 2017 28Une premiĂšre aurĂ©ole sâĂ©tend sur un vaste espace qui va de lâAsie centrale au Caucase et Ă lâAnatolie oĂč des populations kurdes ou kurdophones ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©es et installĂ©es Ă diverses pĂ©riodes de leur histoire xvieâxxe siĂšcles par les Ătats qui se sont partagĂ©s ou se partagent aujourdâhui le Kurdistan Khorasan, Baloutchistan, Afghanistan, ArmĂ©nie. LâaurĂ©ole la plus externe correspond Ă la diaspora mondiale qui est principalement europĂ©enne, mais aussi de plus en plus mondiale Allemagne, France, Pays Bas, SuĂšde, AmĂ©rique du Nord. Les grandes villes de lâOuest de la Turquie, IsraĂ«l, le Liban sont Ă©galement les destinations rĂ©centes dâune diaspora politique mais aussi Ă©conomique. Carte de la diaspora kurde dans le monde 29La diaspora kurde prĂ©sente la particularitĂ© dâĂȘtre interne et externe aux pays dâorigine. En effet, une diaspora nâest pas seulement liĂ©e Ă un passage de frontiĂšres, mais aussi aux bouleversements qui touchent les pays. Les Kurdes qui ont une identitĂ© forte nâont jamais voulu ĂȘtre assimilĂ©s. Lâabsence dâunitĂ© linguistique et lâorganisation tribale ont sans doute empĂȘchĂ© leur union, dâoĂč une histoire mouvementĂ©e car ils nâont jamais pu former un Ătat fort durable et sont restĂ©s soumis Ă la pression des Ătats dans lesquels ils vivaient. La diaspora kurde dans le monde Source Institut Kurde de Paris par Marie-Louise Penin, 2017 3 AtatĂŒrk craignant une rĂ©volte des Kurdes Alevis du Dersim a fait massacrer plusieurs dizaines de mi ... 30La diaspora kurde est ancienne en Asie centrale et en Turquie elle sâest construite en plusieurs Ă©tapes Ă la suite dâĂ©vĂ©nements graves. Les Kurdes occupant un territoire Ă cheval sur les deux grands empires voisins et ennemis, Ă savoir les Perses et les Ottomans, ont Ă©tĂ© repoussĂ©s par chacun de ces Ătats, qui redoutaient lâalliance des tribus. Ainsi la dispersion a commencĂ© au xvıe siĂšcle et sâest poursuivie au xxe siĂšcle. Ces Ătats Ă©tant trĂšs grands, des dizaines de milliers de Kurdes ont Ă©tĂ© envoyĂ©s vers dâautres rĂ©gions. Les Perses ont expĂ©diĂ© des tribus entiĂšres Ă 2 000 kilomĂštres et plus, au Khorasan oĂč les Kurdes sont aujourdâhui plus dâun million et demi, dâautres dans lâHindu Kuch, en Afghanistan 200 000, dâautres dans lâElbrouz et mĂȘme une partie au Balouchistan oĂč elles sont restĂ©es. Les Ottomans ont fait de mĂȘme lors des affrontements avec les Perses. Des tribus ont ainsi Ă©tĂ© dĂ©portĂ©es en Anatolie centrale au sud dâAnkara oĂč elles sont demeurĂ©es. Le Liban compte 150 000 Kurdes. En 1916, le pouvoir Jeunes Turcs a aussi dĂ©placĂ© 300 000 Kurdes vers Urfa, Gaziantep et MaraĆ. En 1917, les Kurdes furent dĂ©portĂ©s dans la rĂ©gion de Konya. Le but Ă©tait dâĂ©loigner les Kurdes de leurs terres ancestrales. Ă la fin de la guerre jusquâĂ 700 000 Kurdes avaient Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s McDowall 2005, 106. Sous AtatĂŒrk, aprĂšs les rĂ©voltes de 1925 Sheikh SaĂŻd, dâArarat de 1930 et la soi-disant rĂ©volte de Dersim » de 19383 de nouveaux dĂ©placements forcĂ©s eurent lieu. Sous Staline des Kurdes du Caucase et dâIran ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s en Asie centrale soviĂ©tique Kazakhstan, Kirghizstan, OuzbĂ©kistan, Tadjikistan et en SibĂ©rie. 31Toujours Ă lâintĂ©rieur des pays, la guerre au Kurdistan turc qui a dĂ©butĂ© dĂšs 1985, a provoquĂ© une diaspora de 7 Ă 10 millions de Kurdes dans les grandes villes de lâouest de la Turquie, Istanbul, Izmir, Ankara, Adana, Mersin dont plus de 3 millions Ă Istanbul. En 2016, il y aurait environ 12,2 millions de Kurdes au Kurdistan de Turquie. La destruction de villages entiers, le minage des territoires et la prĂ©sence de lâarmĂ©e turque empĂȘchant tout retour dans la rĂ©gion. 4 Vendredi 10 mars 2017 Ă 11h07 , GenĂšve, 10 mars 2017 AFP ... 32DâaprĂšs lâONU, les opĂ©rations menĂ©es par les forces turques entre juillet 2015 et fin 2016 ont touchĂ© plus de 30 localitĂ©s, dont certains quartiers ont Ă©tĂ© rasĂ©s, et entre 335 000 et 500 000 personnes dĂ©placĂ©es, en majoritĂ© des Kurdes. Le HautâCommissariat se dit particuliĂšrement alarmĂ© par les rĂ©sultats de lâanalyse des images satellites, qui rĂ©vĂšlent des destructions massives dâhabitations avec des armes lourdes ». Il dĂ©crit par exemple la destruction de quartiers entiers dans la ville de Nusaybin, dans la province de Mardin, oĂč 1786 immeubles ont Ă©tĂ© dĂ©truits ou endommagĂ©s4. En Irak aprĂšs le gazage des Kurdes en 1988, des milliers de Kurdes ont fui leur territoire soit vers le sud soit vers la frontiĂšre turque. 33Que ce soit en Turquie, en Iran ou en Irak chaque dĂ©placement de population a conduit Ă remplacer la population par dâautres populations plus dociles aux gouvernements en place. La formation dâune diaspora kurde en Europe est rĂ©cente mĂȘme si elle a commencĂ© dans les annĂ©es soixante, quand lâAllemagne a fait appel Ă de la main dâĆuvre originaire de Turquie, elle rĂ©sulte surtout dâĂ©vĂ©nements politiques graves qui se sont produits dans les annĂ©es quatreâvingt en Turquie, Syrie, Irak et Iran. Lâassimilation forcĂ©e des populations kurdes a conduit les Kurdes Ă sâorganiser pour obtenir la reconnaissance dâun Kurdistan. Les principales communautĂ©s kurdes en Europe reprĂ©sentent 950 000 personnes en Allemagne, environ 250 000 en France, 120 000 aux Pays-Bas, 95 000 en Suisse, 95 000 en Autriche, 85 000 en Belgique, 100 000 en SuĂšde, 90 000 en Grande-Bretagne, 50 000 en GrĂšce. 5 Institut Kurde de Paris. 34La diaspora kurde dâOccident est Ă prĂšs de 75 % formĂ©e de Kurdes de Turquie. Les Kurdes dâIrak sont surtout nombreux en Grande-Bretagne, aux PaysâBas, en SuĂšde et aux ĂtatsâUnis. Les Kurdes de Syrie sont de plus en plus nombreux en Allemagne, en France et en SuĂšde. Alors que lâintelligentsia kurde est rĂ©fugiĂ©e en SuĂšde, lâAllemagne abrite surtout une immigration La diaspora kurde en Europe est fortement politisĂ©e et organisĂ©e en associations qui reproduisent les divisions sociales et politiques du Kurdistan quâil soit turc, irakien, iranien ou syrien et non pas les appartenances religieuses Sunnites, Chiites, Alevis, Yezidis. La plupart des associations de la diaspora sont directement ou indirectement liĂ©es aux partis politiques du Kurdistan. Le rĂŽle des associations est fondamental pour les Kurdes de la diaspora, elles leur permettent de garder le contact avec le Kurdistan et de continuer Ă participer pacifiquement Ă la lutte pour lâIndĂ©pendance. Mais mĂȘme si les Kurdes disent appartenir Ă une mĂȘme communautĂ©, le principal problĂšme est de savoir quel Kurdistan dĂ©fendre ? Les Kurdes de la diaspora ne frĂ©quentent pas les mĂȘmes associations selon quâils sont originaires de Turquie, dâIrak ou dâIran. Les frontiĂšres Ă©tatiques ne sont pas les seules Ă diviser. Les frontiĂšres culturelles existent bien, la langue nâest pas standardisĂ©e, plusieurs alphabets sont utilisĂ©s latin, arabe et persan et les principales variantes ne sont pas totalement intercomprĂ©hensibles. Les Kurdes de Turquie parlent soit la variante kurmandji soit le zaza. En Syrie câest aussi le kurmandji qui est le plus rĂ©pandu alors quâen Irak et en Iran câest le sorani qui est plus parlĂ© que le kurmandji. Dans le Caucase, le Khorassan et en Asie centrale, câest le kurmandji. La preuve de cette absence dâunitĂ© linguistique câest que le journal kurde publiĂ© Ă Berlin par la diaspora est en turc et non en kurmandji. Les deux principales variantes sont enseignĂ©es en Europe pour la diaspora. Câest la diaspora qui a su donnĂ© un nouvel essor Ă la langue Ă©crite, Ă la littĂ©rature et Ă la musique kurde interdites en Turquie. Elle a aussi fait connaĂźtre Ă lâopinion occidentale le sort des Kurdes dans les divers pays oĂč ils sont persĂ©cutĂ©s. 35Nombre de Kurdes participent dĂ©sormais activement Ă la vie politique et culturelle de leur pays dâaccueil comme Ă©crivains, journalistes, artistes, musiciens, voire mĂȘme comme dĂ©putĂ©s en SuĂšde, en Allemagne, aux PaysâBas. Que nous disent les cartes et modĂšles graphiques sur la nation kurde et les Kurdistans ? 36Les populations kurdes sont dispersĂ©es sur une grande partie du MoyenâOrient de lâAnatolie Ă lâEst de lâIran, Ă la Syrie et la MĂ©sopotamie avec une densitĂ© plus grande dans une vaste zone montagneuse entre Taurus, Zagros et Caucase oĂč lâon situe habituellement le Kurdistan dont les limites sont particuliĂšrement floues. La carte des langues montre une distribution entre quatre grands groupes dialectaux entre lesquels il existe un continuum et une intercomprĂ©hension trĂšs relative dans le cadre dâun sous-groupe des langues indo-iraniennes. Lâabsence dâune standardisation, due Ă lâappartenance Ă divers Ătats-nations, nâempĂȘche pas lâenjeu linguistique dâĂȘtre au cĆur de lâaffirmation dâune identitĂ© nationale kurde parâdelĂ la diversitĂ© et la dispersion. Cellesâci caractĂ©risent Ă©galement les appartenances religieuses allant du sunnisme majoritaire au chiisme duodĂ©cimain minoritaire mais avec la prĂ©sence dâune forte spĂ©cificitĂ© dans les trois variantes du yasdanisme culte des anges que sont le yarsanisme, le yĂ©zidisme et lâalĂ©visme, plus particuliĂšrement kurdes. Ces disparitĂ©s sont Ă©galement grandes dans la gĂ©omĂ©trie variable des diverses tentatives, plus ou moins effectives et Ă©phĂ©mĂšres, de dĂ©limitation dâun Kurdistan au sein et entre les Ătats-nations existants auxquels appartiennent les populations kurdes. Enfin cette diversitĂ© se retrouve parmi les acteurs rĂ©cents xxeâxxie siĂšcles de la vie politique et du nationalisme kurde que sont les partis politiques kurdes dans les quatre principaux Ătats-nations abritant des populations kurdes. Les diffĂ©rentes luttes armĂ©es actuelles sur la ligne de front avec Daech et les actions violentes qui opposent le PKK aux forces gouvernementales dâErdoÄan favorisent les mobilisations nationalistes des Kurdes en Irak, Syrie et Turquie. Les entitĂ©s autonomes de droit ou de fait dans ces deux premiers pays peuvent ĂȘtre vues comme des embryons dâun Ătat-nation indĂ©pendant auquel sâopposent tous les Ătats existants au sein ou Ă proximitĂ© desquels elles se trouvent. La diaspora kurde, qui sâest formĂ©e dans la seconde moitiĂ© du xxe siĂšcle, fait partie pour lâessentiel du champ migratoire turc europĂ©en. Les partis politiques kurdes lui doivent un soutien Ă©conomique et politique prĂ©cieux. Cette diaspora rĂ©cente issue de migrations Ă la fois Ă©conomiques et politiques rĂ©pressions en Turquie depuis 1985 se distingue nettement des populations kurdes historiquement dĂ©portĂ©es au Moyen-Orient et en Asie centrale premiĂšre aurĂ©ole du modĂšle chronoâspatial. 37Le modĂšle graphique de la trajectoire spatio-temporelle des Kurdes montre les divisions politiques en petites entitĂ©s territoriales de façon rĂ©currente Ă la frontiĂšre de grands empires dans la longue durĂ©e, du viie au xxie siĂšcles. Le modĂšle chrono-spatial souligne les inĂ©galitĂ©s de la rĂ©partition des populations kurdes estimĂ©es entre les quatre Ătats-nations actuels au sein desquels elles sont localisĂ©es. La Turquie en comprend la plus grande part 20 M, suivie par lâIran 12 M, alors que lâIrak 8,5 M et la Syrie 3,6 M oĂč sont apparues des formes dâautonomie en abritent la plus faible part dans les Ătats aujourdâhui les plus affaiblis. LâĂtat-nation turc, qui a mis en Ćuvre au xxe siĂšcle la forme la plus extrĂȘme dâhomogĂ©nĂ©isation ethno-nationale au MoyenâOrient, pĂšse de tout son poids pour bloquer toute forme de crĂ©ation dâun Ătatânation kurde non seulement au sein de son territoire national, mais aussi au sein de celui de ses voisins. Pourra-t-il dans lâavenir continuer dâempĂȘcher la naissance dâun Ătat-nation kurde sous quelque forme que ce soit ? Les grandes diversitĂ©s et divisions trĂšs visibles sur ces cartes risquent de continuer Ă faciliter son action.
Cesfluctuations sont bien restituĂ©es dans la sĂ©rie de cartes publiĂ©es sur le site de la BBC en 2014-2015. Depuis, « platement » comme nâimporte quelle autre infrastructure de ce type dans le monde avec ses bĂątiments, routes dâaccĂšs, parkings (figure 2). Les routes ne sont pas coupĂ©es, aucun tiretĂ© ne mentionne la sĂ©paration de fait entre le Donbass et le reste de lâUkraine
A en croire cette carte, le pays qui menace le plus la paix dans le monde est... les Etats-Unis. â Capture d'Ă©cran / Twitter Câest une autre façon de voir le monde. Dimanche soir, le site dâinfographie Amazing Maps a publiĂ© sur son compte Twitter un planisphĂšre rĂ©alisĂ© Ă partir dâun sondage rĂ©alisĂ© par Gallup et datĂ© de 2013. La question, posĂ©e Ă personnes dans 65 pays, Ă©tait simple Quelle nation, selon vous, menace le plus la paix dans le monde? Etats-Unis dĂ©signĂ©s dans 20 paysLe rĂ©sultat apparaĂźt clairement sur cette carte du monde oĂč, chaque pays sondĂ© prend les couleurs de la nation quâil juge la plus menaçante pour la paix dans le monde. Assez Ă©tonnament, câest le drapeau amĂ©ricain qui occupe la plus grande partie de ce planisphĂšre. Les Etats-Unis rĂ©alisent la prouesse» dâĂȘtre reprĂ©sentĂ©s sur tous les continents. Ils sont dĂ©signĂ©s par une vingtaine de pays. Les Russes, les Chinois, les Pakistanais, les Turcs, les IndonĂ©siens tout comme les habitants de quatre pays dâAmĂ©rique du Sud considĂšrent tous les Etats-Unis comme le pays qui menace le plus la paix mondiale. Plus surprenant lâAfrique du Sud, lâAustralie, la SuĂšde et la Finlande, lâEspagne ou encore lâAllemagne votent» Ă©galement pour les Etats-Unis. L'Iran, le grand Satan» amĂ©ricainLâIran est particuliĂšrement craint par les AmĂ©ricains, les Britanniques et les Canadiens. Les Japonais ciblent les Chinois et les Indiens dĂ©signent aussi leur ennemi de longue date le Pakistan. IsraĂ«l est considĂ©rĂ© comme la premiĂšre menace par les Marocains, les Tunisiens et les Irakiens. Pour les Français, câest la Syrie qui revient le plus souvent dans les Point rappelle toutefois le contexte gĂ©opoltique de 2013, annĂ©e pendant laquelle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© le sondage Gallup. Ă l'Ă©poque de l'enquĂȘte, l'organisation de l'Ătat islamique EI n'a alors pas remplacĂ© son ancĂȘtre l'Ătat islamique en Irak et au Levant EIIL et ne constitue pas encore le danger qu'il reprĂ©sente aujourd'hui.
Lesenfants voyageant seuls ou dans une classe différente de celle de leurs parents sont considérés comme des mineurs non accompagnés et doivent payer le plein tarif adulte. Veuillez nous contacter pour réserver ce service. Vous pouvez effectuer une réservation pour neuf passagers maximum, adultes, adolescents, enfants et bébés compris.
Un fleuve tranquille, le grand export? Un coup dâĆil Ă la "carte des risques sĂ©curitaires 2014", publiĂ©e, mercredi 22 janvier, par la sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© française Gallice, suffit Ă se persuader du contraire. Le document, publiĂ© tous les ans, prĂ©sente un panorama des niveaux de sĂ©curitĂ© des diffĂ©rents pays, mais aussi des mers et ocĂ©ans, avec une indication des types de menaces conflit interethnique, piraterie, criminalitĂ©, conflits sociaux etc. La carte, publiĂ©e par Gallice depuis trois ans, est avant tout destinĂ©e aux entreprises dĂ©sirant investir Ă lâĂ©tranger, ou y envoyer des expatriĂ©s. Chaque sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ© publie la sienne, avec des diffĂ©rences parfois significatives lâInde, le Mozambique et Madagascar sont considĂ©rĂ©es comme sans grand grand risque par Gallice, quand le britannique Control Risks les classe dans la catĂ©gorie "risque moyen". >> Visualisez la carte dans son intĂ©gralitĂ© en cliquant ici. Liste des pays qui ont basculĂ© en 2013 Quelles leçons tirer de lâĂ©dition 2014 de la carte de Gallice? Si les grands pays Ă risque ne changent pas Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, Mali, YĂ©men, Somalie, dâautres ont basculĂ© en 2013 parmi les pays les plus dangereux du monde Niger, NigĂ©ria, Sud Soudan, Centrafrique, et dans une moindre mesure le Tchad et la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo. Une grande poche dâinsĂ©curitĂ© sâĂ©tend chaque annĂ©e sur tout le nord et le centre de lâAfrique, seuls quelques pays comme le centre de lâEthiopie, le Ghana, le Togo, le Gabon ou la GuinĂ©e y Ă©chappant pour lâinstant. Un risque accru est aussi identifiĂ© au sud-est de lâIran, au nord-ouest du BrĂ©sil, en Birmanie. A lâinverse, Gallice souligne une "baisse notable de la dangerositĂ© au Mexique, en CĂŽte dâIvoire et en Afrique du Sud" ainsi quâau "sud du Tadjikistan". CĂŽtĂ© maritime, 2013 a vu une forte baisse de la piraterie dans lâOcĂ©an Indien "grĂące Ă un dispositif dâĂ©quipes armĂ©es embarquĂ©es sur les navires de marchandises". Mais la menace est toujours forte au large du YĂ©men, dâOman, du Somaliland de la Somalie et du Kenya. Le risque sâaccroĂźt aussi dans le Golfe de GuinĂ©e, mais aussi sur le dĂ©troit de Malacca, le nord du Golfe de Bengale et la mer de Chine mĂ©ridionale. Risque sĂ©curitaire Ă©levĂ© des pays Ă fort potentiel Ă©conomique Un des grands enseignements de cette carte est que les pays Ă fort potentiel Ă©conomique affichent souvent un risque sĂ©curitaire Ă©levĂ©, comme le NigĂ©ria, lâIrak, le Kenya, voire lâAngola. Une aubaine pour les entreprises de services de sĂ©curitĂ© et de dĂ©fense ESSD, comme Gallice, Anticip, Geos, Erys, Risk&Co ou Amarante "Notre activitĂ© est portĂ©e par le fait que les zones qui affichent la croissance la plus forte, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, sont aussi des zones Ă risques, confirme Alexandre Hollander, directeur gĂ©nĂ©ral dâAmarante, voir le magazine Challenges du 23 janvier. Notre objectif, est de dâapporter des solutions pĂ©rennes pour protĂ©ger les collaborateurs et les investissements dans ces zones." Le marchĂ© des ESSD françaises, traditionnellement beaucoup plus petites que leurs concurrentes anglo-saxonnes, est donc en train de sâĂ©largir. Gallice revendique 10 millions dâeuros de chiffre dâaffaires et affirme compter parmi ses clients la moitiĂ© des entreprises du CAC 40. Amarante affiche 30 Ă 40% de croissance annuelle, avec un chiffre dâaffaires 2013 de 14,9 millions dâeuros. La panoplie de lâoffre de ces sociĂ©tĂ©s est large sĂ©curisation de sites industriels ou miniers, escorte sĂ©curisĂ©e Ă dollars par jour en Irak pour deux 4X4 blindĂ©s, sĂ©curisation des aĂ©roports, formation des expatriĂ©s. Vu la carte des risques 2014, ces sociĂ©tĂ©s ont encore de beaux jours devant elles.
Lacarte affichée ici montre comment Taux de natalité varie selon les pays. La nuance de couleur du pays correspond à l'ampleur de l'indicateur. Plus la nuance de couleur est foncée, plus la valeur est élevée. Carte des Pays > Taux de natalité - Monde. Loading map Définition: Cette entrée donne le nombre annuel moyen de naissances pendant une année pour 1000 personnes dans
Carte mentaleĂlargissez votre recherche dans Universalisquelques officiellepersan farsiUnitĂ© monĂ©tairerial iranien IRRPopulation86 110 000 estim. 2022Superficie km21 630 848L'Iran, l'ancienne Perse, le pays des Aryens », est situĂ© entre les mondes arabe, indien, turc et russo-europĂ©en. Ce haut plateau aride de 1 640 000 kilomĂštres carrĂ©s, peuplĂ© de plus de 75 millions d'habitants lors du recensement de 2011, occupe une place Ă part au Moyen-Orient. La population et l'Ătat sont insĂ©parables du territoire gĂ©ographique oĂč ils se sont dĂ©veloppĂ©s depuis le ve siĂšcle avant associant une forte culture rurale villageoise, le nomadisme pastoral toujours vivant et une ancienne sociĂ©tĂ© urbaine organisĂ©e autour des bazars. L'Iran actuel s'est construit au xvie siĂšcle autour de son identitĂ© shiâite, puis autour du pĂ©trole dont il est le plus ancien producteur de la rĂ©gion 1908. En 2010, l'Iran Ă©tait le quatriĂšme exportateur mondial de pĂ©trole, 72 p. 100 de la population vit en ville et plus de 85 p. 100 des Iraniens sont alphabĂ©tisĂ©s, ce qui confirme les ambitions de cette puissance rĂ©gionale encore virtuelle, bouleversĂ©e par la RĂ©volution islamique de pays des piĂ©montsLe territoire et les paysages iraniens associent trois espaces complĂ©mentaires en amont, des montagnes fraĂźches yeylÄq ou sardsir, enneigĂ©es en hiver, rĂ©servoirs d'eau en Ă©tĂ©, en aval de vastes plaines dĂ©sertiques qeshlÄq ou garmsir aux Ă©tĂ©s torrides, oĂč se perdent les riviĂšres et, au centre, des piĂ©monts au climat contrastĂ© oĂč se concentrent les cultures, les villes et la population. Dans ce pays de montagnes et de dĂ©serts, 60 p. 100 de la population vit dans le quart nord-ouest, qui reçoit entre 300 et 600 millimĂštres de prĂ©cipitations, rendant possible l'agriculture non irriguĂ©e, comme dans les hautes terres d'AzerbaĂŻdjan et du les bassins du Tigre, de l'Indus, de la Caspienne et du golfe Persique, le plateau iranien, entre 800 et 1 200 mĂštres d'altitude, est comme une Ăźle entourĂ©e de montagnes protĂ©geant le cĆur du pays, composĂ© de vastes zones de piĂ©mont dont les riviĂšres se perdent dans les dĂ©serts du Kavir et du Lut qui couvrent la moitiĂ© du territoire. L'Iran est aussi un pays de montagnes au nord, l'Alborz ou Elbourz avec, prĂšs de TĂ©hĂ©ran, le volcan du DamÄvand 5 610 m, point culminant du Moyen-Orient ; Ă l'ouest, le Zagros composĂ© de hauts plateaux, bassins et chaĂźnes calcaires Zardeh Kuh, 4 547 m ; au sud et Ă l'est, les monts du Baloutchistan et de KermÄn. Les piĂ©monts situĂ©s au-delĂ de ces montagnes font Ă©galement partie de l'ĆcoumĂšne iranien, notamment les plaines pĂ©troliĂšres du KhouzistÄn, le bassin de l'Helmand frontalier de l'Afghanistan, ou les rives du golfe Persique et surtout les plaines agricoles caspiennes du GilÄn et du MÄzandarÄn qui forment un monde Ă part, avec un paysage et un climat subtropicaux humides, des riziĂšres dans les plaines agricoles, des thĂ©iers sur les collines et la forĂȘt hyrcanienne toujours verte sur le versant nord des piĂ©monts arides sont parcourus par de nombreuses riviĂšres temporaires coulant vers le plateau central. Seules les crues de printemps atteignent le centre des onze cuvettes dĂ©sertiques qui forment un ensemble endorĂ©ique couvrant 67 p. 100 du territoire. Si on exclut les petits fleuves cĂŽtiers, seuls le Sefid-Rud et surtout le Karun, avec son affluent le Dez, sont assez importants pour atteindre respectivement la Caspienne et le golfe Persique. Le Karkheh n'atteint pas le Tigre et se perd dans les marais irakiens. L'Iran est surtout le pays des eaux cachĂ©es ». L'ancienne Perse est en effet le seul pays au monde oĂč, jusqu'en 1950, la moitiĂ© des terres Ă©taient irriguĂ©es par un rĂ©seau de galeries drainantes souterraines qanÄt. Les 18 000 qanÄts encore en activitĂ© ont un dĂ©bit cumulĂ© de 7 500 millions de mĂštres cubes, Ă©quivalant Ă celui des puits profonds qui se sont multipliĂ©s depuis les annĂ©es 1980. Cette technique d'irrigation par qanÄt explique la pĂ©rennitĂ©, la stabilitĂ© gĂ©ographique et la richesse culturelle de l'Ătat persan dont les populations ont pu mettre en valeur en toutes saisons de vastes Ă©tendues arides impossibles Ă irriguer faute d'eaux de surface et construire des villes en plein dĂ©sert, comme plupart des riviĂšres iraniennes sont aujourd'hui Ă©quipĂ©es de grands < [...]1 2 3 4 5 âŠpour nos abonnĂ©s, lâarticle se compose de 9 pagesAfficher les 4 mĂ©dias de l'articleĂcrit par directeur de recherche au CNRSClassificationGĂ©ographieGĂ©ographie par paysGĂ©ographie du Proche et du Moyen-OrientIran, gĂ©ographieGĂ©ographieGĂ©ographie physiqueGĂ©ographieGĂ©ographie humaine et Ă©conomiqueGĂ©ographieGĂ©ographie humaine et Ă©conomiqueGĂ©ographie de la populationHistoireHistoire par rĂ©gions et paysHistoire du Proche et Moyen-OrientHistoire des peuples du Proche et Moyen-OrientAutres rĂ©fĂ©rences IRAN » est Ă©galement traitĂ© dans IRAN - GĂ©ologieĂcrit par Jean BRAUD âą 3 206 mots âą 2 mĂ©diasLa structure gĂ©ologique de l'Iran et son Ă©volution au cours des Ăšres ne se comprennent bien que si l'on examine le pays dans son cadre gĂ©nĂ©ral. Les chaĂźnes montagneuses qui occupent la majeure partie du territoire appartiennent Ă un ensemble s'Ă©tendant de la Turquie Ă l'Afghanistan et au Pakistan. Cet ensemble est pris en tenaille entre les grandes masses c [âŠ] Lire la suiteIRAN - Histoire et politique Ăcrit par Christian BROMBERGER, Robert MANTRAN, Universalis âą 22 385 mots âą 12 mĂ©diasL'histoire moderne de l'Iran, vieil empire multiethnique, devenu au fil du xxe siĂšcle sous la dynastie pahlavi puis sous la RĂ©publique islamique un Ătat-nation centralisĂ©, prĂ©sente quelques constantes relations de domination puis de rejet des puissances Ă©trangĂšres ont rythmĂ© les Ă©tapes de l'Ă©volution de ce pays, fier de sa singulari [âŠ] Lire la suiteIRAN - SociĂ©tĂ© et culturesĂcrit par Christian BROMBERGER âą 8 913 mots âą 3 mĂ©diasVieil empire multiethnique, seul Ătat shi'ite au monde, aux Ă©lites prĂ©cocĂ©ment occidentalisĂ©es, mais s'Ă©tant engagĂ© dans une rĂ©volution religieuse, l'Iran prĂ©sente, Ă l'arriĂšre-plan de son Ă©volution rĂ©cente, une physionomie singuliĂšre. Pays trois fois grand comme la France, il regroupe des populations d'origines et de langues diverses, dans le cadre d'un Ătat trĂšs anciennement centralisĂ©. La doctr [âŠ] Lire la suiteIRAN - CinĂ©maĂcrit par Charles TESSON âą 2 855 motsLa dĂ©couverte rĂ©cente du cinĂ©ma iranien a pour origine l'issue du conflit Iran-Irak en 1988. Soucieux de normaliser ses relations avec l'Ă©tranger, le pays ouvre ses frontiĂšres et accepte que certains films soient montrĂ©s. En 1989, OĂč est la maison de mon ami ? d'Abbas Kiarostami reçoit le lĂ©opard d'or au festival de Locarno. Quel [âŠ] Lire la suiteBRÄHUÄȘĂcrit par Jean-Charles BLANC âą 834 mots ConfĂ©dĂ©ration tribale dont l'effectif Ă©tait Ă©valuĂ© Ă plus de 270 000 en 1960, les BrÄhuÄ« ou Brahoui vivent principalement au Pakistan, dans la province du Baloutchistan, en territoire montagneux, mais aussi en Afghanistan au sud et en Iran dans le Sistan et Baloutchistan. Une partie de la population brÄhuÄ« vit de l'Ă©levage de troupeaux de moutons, de chĂšvres et de dromadaires. Les tribus nom [âŠ] Lire la suitePROCHE ET MOYEN-ORIENT CONTEMPORAINĂcrit par Nadine PICAUDOU, Aude SIGNOLES âą 21 336 mots âą 24 mĂ©dias Dans le chapitre Jeux d'influences des puissances rĂ©gionales » [âŠ] L'intervention amĂ©ricaine en Irak, couplĂ©e Ă la multiplication des foyers de crise interne dans la rĂ©gion, conduit au remodelage des jeux d'influences entre puissances rĂ©gionales. L' Iran voit son rĂŽle renforcĂ© par la disparition » de ses deux frĂšres ennemis, l'Afghanistan des talibans et l'Irak de Saddam Hussein. Le prĂ©sident Ahmadinejad, arrivĂ© au pouvoir en 2005 et réélu de maniĂšre contestĂ©e [âŠ] Lire la suiteYĂMENĂcrit par Laurent BONNEFOY, AndrĂ© BOURGEY, Serge CLEUZIOU âą 14 218 mots âą 10 mĂ©dias Dans le chapitre Le tournant rĂ©volutionnaire » » [âŠ] Dans un contexte marquĂ© par les rĂ©volutions tunisienne et Ă©gyptienne, le soulĂšvement au YĂ©men, amorcĂ© en fĂ©vrier 2011, rend caduc le calendrier Ă©lectoral. Il illustre pleinement l'usure d'un rĂ©gime qui, aprĂšs plus de trois dĂ©cennies de pouvoir, semble incapable de faire face aux nombreux dĂ©fis qui sont les siens. La mobilisation lancĂ©e par la jeunesse rĂ©volutionnaire appuyĂ©e par le Forum commun e [âŠ] Lire la suiteVoir aussiRĂFORMES AGRAIRESDOMAINE ARIDEBILINGUISMECULTURE IRRIGUĂEELBOURZ ou ALBORZIRRIGATIONĂLE DE KHÄRGMINORITĂSPERSAN langueINDUSTRIE PĂTROLIĂREPRODUCTION PĂTROLIĂRESECTEUR AGRICOLESECTEUR INDUSTRIELURBANISATIONRecevez les offres exclusives Universalis
Iran 7,506,614: 143,387 : 7,233,648: Mexique aussi de voir lâevolution dans le monde. RĂ©pondre . claude. 25-03-20 Ă 14 h 40 min . au gabon les chiffres sont faux il n y a pas de controle
la puissance amĂ©ricaine dans le monde depuis 1945 par 1. DĂ©finir la puissance et donner ses critĂšres ; expliquer les notions hard power, soft power et smart PB Cmt les USA se sont imposĂ©s comme la Ăšre puissance mondiale ? Que dit cette domination sur la notion de puissance ? 2. III. Une hyperpuissance aprĂšs la A. Les USA se considĂšrent comme une hyperpuissance au lendemain de la une impuissance sans pas de rivaux gĂ©opolitiques au dĂ©but des annĂ©es rĂŽle d0 $ encore + important dans les Ă©changes poids dĂ©terminant dans les institutions une Ă©conomie dominante mais 1/4 production mondiale en 90 et 1/3 des - des exportations de 25% Ă 10% mondial concurrence de l'UE, Japon et Ccq endettement et aboutit Ă la crise champion des transactions financiĂšres et l'Ă©co numĂ©rique Ă tous les B. La promotion du D'abord en attachement au multilatĂ©ralisme Ă dĂ©finir Ă l' niveau commercial nĂ©gociations de GATT qui devient Enlargement de Bill Clinton multilatĂ©ralisme, hard et soft power = Ă©largissement processus paix IsraĂ«lo-palestinien en 93 accords d' En rĂ©alitĂ© , les USA se montrent comme les gendarmes du mĂšnent les coalitions de l'OTAN pendant la G. de Golfe et en Les USA freinent les initiatives ils soustraient aux instances internationales contraignantes interdiction des essais nuclĂ©aires,... pas d'interventions lĂ oĂč leurs intĂ©rĂȘts sont en jeu Russie , C. Une riposte unilatĂ©rale Ă dĂ©finir le choc du 11 attentats du 11 sep. vaste offensive contre croisade contre l'Axe du mal Iran, Irak division CommunautĂ© Internationale FR, Russie, Chine, ALL et CAN sont contre la 2Ăšme guerre contre l' D. La tentation du multilatĂ©ralisme une puissance en question dans le monde une Ă©conomie de plus en plus Concurrence de la Endettement important, notamment auprĂšs de la Chine et Le multilatĂ©ralisme souple de Barack retrait d'Irak et dâ implication plus grande des prblm globaux Ă la fin de la prĂ©sidence COP Quelles relations avec le monde pour Trump ? isolationnisme remise en cause des traitĂ©s Ă©co., militaire et environnementaux OTAN, ALENA, COP 21 interventionnisme possibles ? CorĂ©e, nouvelle tensions entre IsraĂ«l et Palestine 3. Dvpt de la puissance pendant la malgrĂ© les doutes annĂ©es 60- fin annĂ©es 80 A. Le temps des Doutes intĂ©rieurs perte de prestige de la assassinats de John Kennedy en Watergate affaire d'espionnage en 74 â dĂ©mission de Richard Doutes extĂ©rieurs L'URSS tient tĂȘte l'arme atomique en 49 â course avec l'arsenal soviĂ©tique dĂ©passe USA annĂ©es 70. â Ăquilibre de la Affrontements Construction du Mur de Berlin 61, Cuba sooutien aux dictatures d'extrĂȘme droite ex Chiliâ mal fissure du bloc occidental en FR, ex De diplomatie avec Chine pourtant pays triomphe des annĂ©es 80 la victoire dans la AmĂ©rica is Back le programme de Ronald retour Ă la course aux armements, explosion budget passage de Containment au rollback faire s'Ă©puiser le systĂšme soviĂ©tique pour le faire nĂ©gociation avec Gorbatchev qui a conscience que le systĂšme soviĂ©tique est Ă bout â accord sur le dĂ©sarmement Victoire finale et pacifique 1989 chute du mur de 1991 Chute de l' Victoire du libĂ©ralisme et dela dĂ©mocratie libĂ©rale 4. I. L'affirmation de la puissance aprĂšs la 2nde et le dĂ©but de la Guerre A. 1945 Un sommet de la puissance Ă©conomique et financiĂšre des la premiĂšre puissance Ă©conomique - puissance industrielle moitiĂ© de PIB mondial annĂ©es 50 avec 2/3 ans puissance commerciale flotte marchande = 2/3 tonnage - puissance financiĂšre 50% des IDE annĂ©e B. Les USA assument pleinement un rĂŽle mondial contre le communisme fondĂ© sur le Prise de responsabilitĂ© Ă©conomique - suprĂ©matie de $ accord Bretton Woods 1947, seule monnaie convertissable ->or-> FMI, Banque -GATT $ gap pĂ©nurie de $ â Plan Marshall FR , RU, ITA etc.. Prise de responsabilitĂ© politique promotion de la dĂ©mocratie libĂ©rale - Tutelle sur l'ONU et autres org. DĂ©fense droits d'homme et libertĂ© politique contre le Prise de responsabilitĂ©s diplomatique et militaire hard power - dĂ©ploiement de troupe â alliances rĂ©gionales OTAN, Pacte de Bagdad= notion de containment Ă dĂ©finir â Doctrine de Affrontements + ou - violents ALL , Berlin en 48; CorĂ©e 50-53.. refoulement annĂ©e 50 avec Eisenhower = rĂ©duction d'influence communiste 5. ouverture dĂ©passement de la Chine au plan Ă©conomique
Lespays les plus dĂ©mocratiques et les pays les plus autoritaires. Pour 2021, le trio de tĂȘte est composĂ© de pays dâEurope du Nord, avec la NorvĂšge, lâIslande ainsi que la SuĂšde et le Danemark. Ces pays excellent dans toutes les dimensions constitutives dâune pleine dĂ©mocratie, et conservent une place dĂ©jĂ indiscutable en 2020.
Egypte en croisiere Les Voyages 2,174 Pour les voyageurs du Monde en voyage pour lâEgypte, cette article combine des croisiĂšres Ă bord dâun bateau avec dâautres itinĂ©raires en Egypte intĂ©grant le transport aĂ©rien depuis la France. Sur le fleuve et son lac CombinĂ© croisiĂšres Nil/ Lac Nasser Selon lâoffre des agences de voyages, un croisiĂšre en Egypte permet de privilĂ©gier le charme des Ă©tapes et la ⊠Plus d Informations » OuzbĂ©kistan Asie 2,957 SituĂ©e en Asie Centrale, la RĂ©publique dâOuzbĂ©kistan est le pays qui rĂ©pond le plus Ă ses deux qualificatifs, riche et complexe. Câest un carrefour culturel, historique, religieux, gĂ©ographique. SĂ©jour en OuzbĂ©kistan LâAsie Centrale est une partie du monde riche et complexe, de part son histoire. Une Ă©tape incontournable sur la mythique Route de la Soie qui reliait la Chine à ⊠Plus d Informations » Martinique â Un Eden Maritime Les Voyages 3,783 Un sĂ©jour sur lâĂźle aux fleurs », un des joyaux de la Martinique, sâimagine souvent version farniente » du cĂŽtĂ© de Sainte-Anne ou des Trois Ilets au sud de Fort-de-France voire de sĂ©ances de planche Ă voile. Tourisme sur la cĂŽte de lâĂźle de la Martinique Un voyage en Martinique sâagrĂ©mente aussi dâune approche de lâĂąme crĂ©ole, dâun passĂ© colonial illustrĂ© par ses grandes ⊠Plus d Informations » Vietnam â Voyage Sur le MĂ©kong Paysage 3,647 La principale attraction touristique au Sud du Vietnam est le site naturel le delta du MĂ©kong et sa capitale HĂŽ Chi Minh. CroisiĂšre sur le MĂ©kong Le delta est constituĂ© de deux voies fluviales reliĂ©es entre-elles par des petits cours dâeau, elles se jettent dans la mer de Chine Ă lâextrĂȘme Sud. 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Partir en NorvĂšge DĂ©clarĂ© pays le plus en paix du monde en 2007, la NorvĂšge est classĂ©e premiĂšre sur lâindice de ⊠Plus d Informations » La Turquie Europe 10,806 Dâune situation gĂ©ographique intĂ©ressante,, la Turquie, se trouve entre lâAsie et lâEurope est le lien entre deux cultures diffĂ©rentes. SituĂ©e Ă la frontiĂšre de lâEurope, la Russie et le proche Orient, elle constituait une Ă©tape incontournable sur lâancienne route de la soie. Voyage en Turquie La Turquie compte aujourdâhui un peu moins de 80 millions dâhabitants, la religion de la ⊠Plus d Informations » Chine Photos Suivez les guides de voyages en parcourant les photos de la Chine pour explorer les attractions populaires et dĂ©couvrez lâessence du patrimoine laissĂ© par la nature et lâhistoire Ă ce royaume oriental antique. 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Partir en Argentine Dâune superficie de 2 766 889 kmÂČ, lâArgentine est un immense territoire qui possĂšde un relief trĂšs contrastĂ© montagnes, dĂ©serts, plages, forĂȘts, steppes, ⊠Plus d Informations » Voyage Ă Toronto Ville 4,179 Au Canada, Toronto est ce que New York est aux Etats-Unis. Câest la plus grande ville du Canada. Capitale de la province de lâOntario, elle est situĂ©e sur les rives du lac Ontario, au sud est du pays. Partir A Toronto 5Ăšme plus grande ville dâAmĂ©rique du Nord, Toronto est appelĂ©e la New York du nord», elle sâĂ©tend sur 630km2 ⊠Plus d Informations » Mykonos Les Voyages 17,406 A lâimage de Mykonos, la GrĂšce a plusieurs visages et elle se visite pour diffĂ©rentes raisons historique Ă AthĂšnes, farniente ou lieu de fĂȘte sur les Ăźles. Les Ăźles grecques sont nombreuses, mais les plus connues sont les Cyclades. Partir sur Mykonos Au nord dans lâarchipel grec, dans la mer EgĂ©e mĂ©ridionale, lâĂźle de Mykonos est probablement la plus ⊠Plus d Informations » New York Ville 11,633 DĂ©couvrir New York, et plus particuliĂšrement Manhattan en cette saison de lâAutomne ! La chaleur de lâĂ©tĂ© a disparu, lâhiver nâa pas encore gagnĂ© les buildings ! Il est encore de temps de partir pour cette ville si diverse et variĂ©e. Visiter New York A quelques heures dâavion, visitez New York pour un week end une ville qui nâen finit ⊠Plus d Informations » Guide des Seychelles 2018 Iles 2,530 Archipel gigantesque, les Iles Seychelles, se situe dans lâhĂ©misphĂšre sud et reprĂ©sente plus de 1,3 millions de km2. SituĂ© dans lâocĂ©an indien, ce magnifique archipel, paradis aquatique et balnĂ©aire possĂšde un climat tropical dont il est prĂ©fĂ©rable de bien connaitre pour le visiter au bon moment. Partir aux Seychelles Les Seychelles possĂšdent deux saisons. 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