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JEAN-JACQUES ROUSSEAU LES CONFESSIONS 1782 livres I-VI 1789 livres VII-XII Texte de l'édition H. Launette & Cie, Paris, 1889 Dessins de Maurice Leloir Exemplaire BPU GenÚve Hf 4948 Le texte publié par H. Launette a été fidÚlement reproduit, à l'exception de quelques erreurs manifestes fautes d'accord, erreurs de numérotation de liasses, etc.. Afin de respecter le texte de cette édition, les lacunes n'ont pas été complétées. L'orthographe a été partiellement modernisée, à l'exception de celle des noms propres ex. Chambéri, Yverdun, etc.. Pour une étude approfondie du texte et des variantes, il importe de se procurer les éditions critiques annotées récemment publiées. Nous remercions Monsieur Alain Jacquesson, directeur de la BibliothÚque Publique et Universitaire, de nous avoir donné l'autorisation d'utiliser les documents de la BPU; Monsieur Charles-Ferdinand Wirz, Conservateur de l'Institut et Musée Voltaire et Secrétaire de la Société Jean-Jacques Rousseau, pour son aide dans la recherche de documents; Monsieur Michel Piller, Conservateur au Centre d'iconographie genevoise, pour son aide dans la recherche de documents; Madame Orsolya Lökkös-Toth, professeure, qui a effectué les corrections; nos proches qui ont supporté notre indisponibilité durant ces deux derniÚres années. janvier 1999. LIVRE PREMIER 1712 - 1728 Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi. Moi seul. Je sens mon coeur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'ÃÂȘtre fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'aprÚs m'avoir lu. Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la mÃÂȘme franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire. J'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'ÃÂȘtre, jamais ce que je savais ÃÂȘtre faux. Je me suis montré tel que je fus méprisable et vil quand je l'ai été; bon, généreux, sublime, quand je l'ai été j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-mÃÂȘme. ÃƠtre éternel, rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misÚres. Que chacun d'eux découvre à son tour son coeur au pied de ton trÎne avec la mÃÂȘme sincérité, et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose je fus meilleur que cet homme-là . Je suis né à GenÚve, en 1712 d'Isaac Rousseau, Citoyen, et de Susanne Bernard, Citoyenne. Un bien fort médiocre, à partager entre quinze enfants, ayant réduit presque à rien la portion de mon pÚre, il n'avait pour subsister que son métier d'horloger, dans lequel il était à la vérité fort habile. Ma mÚre, fille du ministre Bernard, était plus riche elle avait de la sagesse et de la beauté. Ce n'était pas sans peine que mon pÚre l'avait obtenue. Leurs amours avaient commencé presque avec leur vie; dÚs l'ùge de huit à neuf ans ils se promenaient ensemble tous les soirs sur la Treille; à dix ans ils ne pouvaient plus se quitter. La sympathie, l'accord des ùmes, affermit en eux le sentiment qu'avait produit l'habitude. Tous deux, nés tendres et sensibles, n'attendaient que le moment de trouver dans un autre la mÃÂȘme disposition, ou plutÎt ce moment les attendait eux-mÃÂȘmes, et chacun d'eux jeta son coeur dans le premier qui s'ouvrit pour le recevoir. Le sort, qui semblait contrarier leur passion, ne fit que l'animer. Le jeune amant ne pouvant obtenir sa maÃtresse se consumait de douleur elle lui conseilla de voyager pour l'oublier. Il voyagea sans fruit, et revint plus amoureux que jamais. Il retrouva celle qu'il aimait tendre et fidÚle. AprÚs cette épreuve, il ne restait qu'à s'aimer toute la vie; ils le jurÚrent, et le ciel bénit leur serment. Gabriel Bernard, frÚre de ma mÚre, devint amoureux d'une des soeurs de mon pÚre; mais elle ne consentit à épouser le frÚre qu'à condition que son frÚre épouserait la soeur. L'amour arrangea tout, et les deux mariages se firent le mÃÂȘme jour. Ainsi mon oncle était le mari de ma tante, et leurs enfants furent doublement mes cousins germains. Il en naquit un de part et d'autre au bout d'une année; ensuite il fallut encore se séparer. Mon oncle Bernard était ingénieur il alla servir dans l'Empire et en Hongrie sous le prince EugÚne. Il se distingua au siÚge et à la bataille de Belgrade. Mon pÚre, aprÚs la naissance de mon frÚre unique, partit pour Constantinople, oÃÂč il était appelé, et devint horloger du sérail. Durant son absence, la beauté de ma mÚre, son esprit, ses talents, lui attirÚrent des hommages. M. de la Closure, résident de France, fut un des plus empressés à lui en offrir. Il fallait que sa passion fût vive, puisque au bout de trente ans je l'ai vu s'attendrir en me parlant d'elle. Ma mÚre avait plus que de la vertu pour s'en défendre; elle aimait tendrement son mari. Elle le pressa de revenir il quitta tout, et revint. Je fus le triste fruit de ce retour. Dix mois aprÚs, je naquis infirme et malade. Je coûtai la vie à ma mÚre, et ma naissance fut le premier de mes malheurs. Je n'ai pas su comment mon pÚre supporta cette perte, mais je sais qu'il ne s'en consola jamais. Il croyait la revoir en moi, sans pouvoir oublier que je la lui avais Îtée; jamais il ne m'embrassa que je ne sentisse à ses soupirs, à ses convulsives étreintes, qu'un regret amer se mÃÂȘlait à ses caresses elles n'en étaient que plus tendres. Quand il me disait Jean-Jacques, parlons de ta mÚre; je lui disais Hé bien! mon pÚre, nous allons donc pleurer; et ce mot seul lui tirait déjà des larmes. Ah! disait-il en gémissant, rends-la-moi, console-moi d'elle, remplis le vide qu'elle a laissé dans mon ùme. T'aimerais-je ainsi, si tu n'étais que mon fils? Quarante ans aprÚs l'avoir perdue, il est mort dans les bras d'une seconde femme, mais le nom de la premiÚre à la bouche, et son image au fond du coeur. Tels furent les auteurs de mes jours. De tous les dons que le ciel leur avait départis, un coeur sensible est le seul qu'ils me laissÚrent; mais il avait fait leur bonheur, et fit tous les malheurs de ma vie. J'étais né presque mourant; on espérait peu de me conserver. J'apportai le germe d'une incommodité que les ans ont renforcée, et qui maintenant ne me donne quelquefois des relùches que pour me laisser souffrir plus cruellement d'une autre façon. Une soeur de mon pÚre, fille aimable et sage, prit si grand soin de moi qu'elle me sauva. Au moment oÃÂč j'écris ceci, elle est encore en vie, soignant, à l'ùge de quatre-vingts ans, un mari plus jeune qu'elle, mais usé par la boisson. ChÚre tante, je vous pardonne de m'avoir fait vivre, et je m'afflige de ne pouvoir vous rendre à la fin de vos jours les tendres soins que vous m'avez prodigués au commencement des miens! J'ai aussi ma mie Jacqueline encore vivante, saine et robuste. Les mains qui m'ouvrirent les yeux à ma naissance pourront me les fermer à ma mort. Je sentis avant de penser; c'est le sort commun de l'humanité. Je l'éprouvai plus qu'un autre. J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou six ans. Je ne sais comment j'appris à lire; je ne me souviens que de mes premiÚres lectures et de leur effet sur moi c'est le temps d'oÃÂč je date sans interruption la conscience de moi-mÃÂȘme. Ma mÚre avait laissé des romans; nous nous mÃmes à les lire aprÚs souper, mon pÚre et moi. Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientÎt l'intérÃÂȘt devint si vif que nous lisions tour à tour sans relùche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon pÚre, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux allons nous coucher; je suis plus enfant que toi. En peu de temps j'acquis, par cette dangereuse méthode, non seulement une extrÃÂȘme facilité à lire et à m'entendre, mais une intelligence unique à mon ùge sur les passions. Je n'avais aucune idée des choses, que tous les sentiments m'étaient déjà connus. Je n'avais rien conçu, j'avais tout senti. Ces émotions confuses, que j'éprouvai coup sur coup, n'altéraient point la raison que je n'avais pas encore; mais elles m'en formÚrent une d'une autre trempe, et me donnÚrent de la vie humaine des notions bizarres et romanesques, dont l'expérience et la réflexion n'ont jamais bien pu me guérir. Les romans finirent avec l'été de 1719. L'hiver suivant, ce fut autre chose. La bibliothÚque de ma mÚre épuisée, on eut recours à la portion de celle de son pÚre qui nous était échue. Heureusement il s'y trouva de bons livres; et cela ne pouvait guÚre ÃÂȘtre autrement, cette bibliothÚque ayant été formée par un Ministre, à la vérité, et savant mÃÂȘme, car c'était la mode alors, mais homme de goût et d'esprit. L'Histoire de l'Eglise et de l'Empire par le Sueur, le Discours de Bossuet sur l'histoire universelle, les Hommes illustres de Plutarque, L'Histoire de Venise par Nani, les Métamorphoses d'Ovide, la BruyÚre, les Mondes de Fontenelle, ses Dialogues des morts, et quelques tomes de MoliÚre, furent transportés dans le cabinet de mon pÚre, et je les lui lisais tous les jours durant son travail. J'y pris un goût rare, et peut-ÃÂȘtre unique à cet ùge. Plutarque surtout devint ma lecture favorite. Le plaisir que je prenais à le relire sans cesse me guérit un peu des romans, et je préférai bientÎt Agésilas, Brutus, Aristide, à Orondate, ArtamÚne et Juba. De ces intéressantes lectures, des entretiens qu'elles occasionnaient entre mon pÚre et moi, se forma cet esprit libre et républicain, ce caractÚre indomptable et fier, impatient de joug et de servitude, qui m'a tourmenté tout le temps de ma vie dans les situations les moins propres à lui donner l'essor. Sans cesse occupé de Rome et d'AthÚnes, vivant pour ainsi dire avec leurs grands hommes, né moi-mÃÂȘme Citoyen d'une République, et fils d'un pÚre dont l'amour de la patrie était la plus forte passion, je m'en enflammais à son exemple, je me croyais Grec ou Romain; je devenais le personnage dont je lisais la vie le récit des traits de constance et d'intrépidité qui m'avaient frappé me rendait les yeux étincelants et la voix forte. Un jour que je racontais à table l'aventure de Scévola, on fut effrayé de me voir avancer et tenir la main sur un réchaud pour représenter son action. J'avais un frÚre plus ùgé que moi de sept ans. Il apprenait la profession de mon pÚre. L'extrÃÂȘme affection qu'on avait pour moi le faisait un peu négliger; et ce n'est pas cela que j'approuve. Son éducation se sentit de cette négligence. Il prit le train du libertinage, mÃÂȘme avant l'ùge d'ÃÂȘtre un vrai libertin. On le mit chez un autre maÃtre, d'oÃÂč il faisait des escapades comme il en avait fait de la maison paternelle. Je ne le voyais presque point; à peine puis-je dire avoir fait connaissance avec lui; mais je ne laissais pas de l'aimer tendrement, et il m'aimait autant qu'un polisson peut aimer quelque chose. Je me souviens qu'une fois que mon pÚre le chùtiait rudement et avec colÚre, je me jetai impétueusement entre eux deux, l'embrassant étroitement. Je le couvris ainsi de mon corps, recevant les coups qui lui étaient portés; et je m'obstinai si bien dans cette attitude, qu'il fallut enfin que mon pÚre lui fÃt grùce, soit désarmé par mes cris et mes larmes, soit pour ne pas me maltraiter plus que lui. Enfin mon frÚre tourna si mal qu'il s'enfuit et disparut tout à fait. Quelque temps aprÚs on sut qu'il était en Allemagne. Il n'écrivit pas une seule fois. On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps-là ; et voilà comment je suis demeuré fils unique. Si ce pauvre garçon fut élevé négligemment, il n'en fut pas ainsi de son frÚre; et les enfants des rois ne sauraient ÃÂȘtre soignés avec plus de zÚle que je le fus durant mes premiers ans, idolùtré de tout ce qui m'environnait, et toujours, ce qui est bien plus rare, traité en enfant chéri, jamais en enfant gùté. Jamais une seule fois, jusqu'à ma sortie de la maison paternelle, on ne m'a laissé courir seul dans la rue avec les autres enfants; jamais on n'eut à réprimer en moi ni à satisfaire aucune de ces fantasques humeurs qu'on impute à la nature, et qui naissent toutes de la seule éducation. J'avais les défauts de mon ùge; j'étais babillard, gourmand, quelquefois menteur. J'aurais volé des fruits, des bonbons, de la mangeaille; mais jamais je n'ai pris plaisir à faire du mal, du dégùt, à charger les autres, à tourmenter de pauvres animaux. Je me souviens pourtant d'avoir une fois pissé dans la marmite d'une de nos voisines, appelée madame Clot, tandis qu'elle était au prÃÂȘche. J'avoue mÃÂȘme que ce souvenir me fait encore rire, parce que madame Clot, bonne femme au demeurant, était bien la vieille la plus grognon que je connus de ma vie. Voilà la courte et véridique histoire de tous mes méfaits enfantins. Comment serais-je devenu méchant, quand je n'avais sous les yeux que des exemples de douceur, et autour de moi que les meilleures gens du monde ? Mon pÚre, ma tante, ma mie, mes parents, nos amis, nos voisins, tout ce qui m'environnait ne m'obéissait pas à la vérité, mais m'aimait; et moi je les aimais de mÃÂȘme. Mes volontés étaient si peu excitées et si peu contrariées qu'il ne me venait pas dans l'esprit d'en avoir. Je puis jurer que, jusqu'à mon asservissement sous un maÃtre, je n'ai pas su ce que c'était qu'une fantaisie. Hors le temps que je passais à lire ou écrire auprÚs de mon pÚre, et celui oÃÂč ma mie me menait promener, j'étais toujours avec ma tante, à la voir broder, à l'entendre chanter, assis ou debout à cÎté d'elle; et j'étais content. Son enjouement, sa douceur, sa figure agréable, m'ont laissé de si fortes impressions, que je vois encore son air, son regard, son attitude je me souviens de ses petits propos caressants; je dirais comment elle était vÃÂȘtue et coiffée, sans oublier les deux crochets que ses cheveux noirs faisaient sur ses tempes, selon la mode de ce temps-là . Je suis persuadé que je lui dois le goût ou plutÎt la passion pour la musique, qui ne s'est bien développée en moi que longtemps aprÚs. Elle savait une quantité prodigieuse d'airs et de chansons qu'elle chantait avec un filet de voix fort douce. La sérénité d'ùme de cette excellente fille éloignait d'elle et de tout ce qui l'environnait la rÃÂȘverie et la tristesse. L'attrait que son chant avait pour moi fut tel, que non seulement plusieurs de ses chansons me sont toujours restées dans la mémoire, mais qu'il m'en revient mÃÂȘme, aujourd'hui que je l'ai perdue, qui, totalement oubliées depuis mon enfance, se retracent à mesure que je vieillis, avec un charme que je ne puis exprimer. Dirait-on que moi, vieux radoteur, rongé de soucis et de peines, je me surprends quelquefois à pleurer comme un enfant, en marmottant ces petits airs d'une voix déjà cassée et tremblante? Il y en a un surtout qui m'est bien revenu tout entier quant à l'air; mais la seconde moitié des paroles s'est constamment refusée à tous mes efforts pour me la rappeler, quoiqu'il m'en revienne confusément les rimes. Voici le commencement, et ce que j'ai pu me rappeler du reste Tircis, je n'ose Ecouter ton chalumeau Sous l'ormeau; Car on en cause Déjà dans notre hameau. .......... ..... un berger ..... s'engager ..... sans danger; Et toujours l'épine est sous la rose. Je cherche oÃÂč est le charme attendrissant que mon coeur trouve à cette chanson c'est un caprice auquel je ne comprends rien; mais il m'est de toute impossibilité de la chanter jusqu'à la fin sans ÃÂȘtre arrÃÂȘté par mes larmes. J'ai cent fois projeté d'écrire à Paris pour faire chercher le reste des paroles, si tant est que quelqu'un les connaisse encore. Mais je suis presque sûr que le plaisir que je prends à me rappeler cet air s'évanouirait en partie, si j'avais la preuve que d'autres que ma pauvre tante Suson l'ont chanté. Telles furent les premiÚres affections de mon entrée à la vie; ainsi commençait à se former ou à se montrer en moi ce coeur à la fois si fier et si tendre, ce caractÚre efféminé, mais pourtant indomptable, qui, flottant toujours entre la faiblesse et le courage, entre la mollesse et la vertu, m'a jusqu'au bout mis en contradiction avec moi-mÃÂȘme, et a fait que l'abstinence et la jouissance, le plaisir et la sagesse, m'ont également échappé. Ce train d'éducation fut interrompu par un accident dont les suites ont influé sur le reste de ma vie. Mon pÚre eut un démÃÂȘlé avec un M. Gautier, capitaine en France, et apparenté dans le Conseil. Ce Gautier, homme insolent et lùche, saigna du nez, et, pour se venger, accusa mon pÚre d'avoir mis l'épée à la main dans la Ville. Mon pÚre, qu'on voulut envoyer en prison, s'obstinait à vouloir que, selon la loi, l'accusateur y entrùt aussi bien que lui n'ayant pu l'obtenir, il aima mieux sortir de GenÚve et s'expatrier pour le reste de sa vie, que de céder sur un point oÃÂč l'honneur et la liberté lui paraissaient compromis. Je restai sous la tutelle de mon oncle Bernard, alors employé aux fortifications de GenÚve. Sa fille aÃnée était morte, mais il avait un fils de mÃÂȘme ùge que moi. Nous fûmes mis ensemble à Bossey en pension chez le Ministre Lambercier, pour y apprendre, avec le latin, tout le menu fatras dont on l'accompagne sous le nom d'éducation. Deux ans passés au village adoucirent un peu mon ùpreté romaine, et me ramenÚrent à l'état d'enfant. A GenÚve, oÃÂč l'on ne m'imposait rien, j'aimais l'application, la lecture; c'était presque mon seul amusement. A Bossey, le travail me fit aimer les jeux qui lui servaient de relùche. La campagne était pour moi si nouvelle que je ne pouvais me lasser d'en jouir. Je pris pour elle un goût si vif, qu'il n'a jamais pu s'éteindre. Le souvenir des jours heureux que j'y ai passés m'a fait regretter son séjour et ses plaisirs dans tous les ùges, jusqu'à celui qui m'y a ramené. M. Lambercier était un homme fort raisonnable, qui, sans négliger notre instruction, ne nous chargeait point de devoirs extrÃÂȘmes. La preuve qu'il s'y prenait bien est que, malgré mon aversion pour la gÃÂȘne, je ne me suis jamais rappelé avec dégoût mes heures d'étude, et que, si je n'appris pas de lui beaucoup de choses, ce que j'appris je l'appris sans peine, et n'en ai rien oublié. La simplicité de cette vie champÃÂȘtre me fit un bien d'un prix inestimable, en ouvrant mon coeur à l'amitié. Jusqu'alors je n'avais connu que des sentiments élevés, mais imaginaires. L'habitude de vivre ensemble dans un état paisible m'unit tendrement à mon cousin Bernard. En peu de temps j'eus pour lui des sentiments plus affectueux que ceux que j'avais eus pour mon frÚre, et qui ne se sont jamais effacés. C'était un grand garçon fort efflanqué, fort fluet, aussi doux d'esprit que faible de corps, et qui n'abusait pas trop de la prédilection qu'on avait pour lui dans la maison, comme fils de mon tuteur. Nos travaux, nos amusements, nos goûts étaient les mÃÂȘmes nous étions seuls, nous étions de mÃÂȘme ùge, chacun des deux avait besoin d'un camarade; nous séparer était, en quelque sorte, nous anéantir. Quoique nous eussions peu d'occasions de faire preuve de notre attachement l'un pour l'autre, il était extrÃÂȘme; et non seulement nous ne pouvions vivre un instant séparés, mais nous n'imaginions pas que nous puissions jamais l'ÃÂȘtre. Tous deux d'un esprit facile à céder aux caresses, complaisants quand on ne voulait pas nous contraindre, nous étions toujours d'accord sur tout. Si, par la faveur de ceux qui nous gouvernaient, il avait sur moi quelque ascendant sous leurs yeux, quand nous étions seuls j'en avais un sur lui qui rétablissait l'équilibre. Dans nos études, je lui soufflais sa leçon quand il hésitait; quand mon thÚme était fait, je lui aidais à faire le sien, et, dans nos amusements, mon goût plus actif lui servait toujours de guide. Enfin nos deux caractÚres s'accordaient si bien, et l'amitié qui nous unissait était si vraie, que, dans plus de cinq ans que nous fumes presque inséparables, tant à Bossey qu'à GenÚve, nous nous battÃmes souvent, je l'avoue, mais jamais on n'eut besoin de nous séparer, jamais une de nos querelles ne dura plus d'un quart d'heure, et jamais nous ne portùmes l'un contre l'autre aucune accusation. Ces remarques sont, si l'on veut, puériles, mais il en résulte pourtant un exemple peut-ÃÂȘtre unique depuis qu'il existe des enfants. La maniÚre dont je vivais à Bossey me convenait si bien, qu'il ne lui a manqué que de durer plus longtemps pour fixer absolument mon caractÚre. Les sentiments tendres, affectueux, paisibles, en faisaient le fond. Je crois que jamais individu de notre espÚce n'eut naturellement moins de vanité que moi. Je m'élevais par élans à des mouvements sublimes, mais je retombais aussitÎt dans ma langueur. Etre aimé de tout ce qui m'approchait était le plus vif de mes désirs. J'étais doux, mon cousin l'était; ceux qui nous gouvernaient l'étaient eux-mÃÂȘmes. Pendant deux ans entiers je ne fus ni témoin ni victime d'un sentiment violent. Tout nourrissait dans mon coeur les dispositions qu'il reçut de la nature. Je ne connaissais rien d'aussi charmant que de voir tout le monde content de moi et de toute chose. Je me souviendrai toujours qu'au temple, répondant au catéchisme, rien ne me troublait plus, quand il m'arrivait d'hésiter, que de voir sur le visage de mademoiselle Lambercier des marques d'inquiétude et de peine. Cela seul m'affligeait plus que la honte de manquer en public, qui m'affectait pourtant extrÃÂȘmement car, quoique peu sensible aux louanges, je le fus toujours beaucoup à la honte; et je puis dire ici que l'attente des réprimandes de mademoiselle Lambercier me donnait moins d'alarmes que la crainte de la chagriner. Cependant elle ne manquait pas au besoin de sévérité, non plus que son frÚre; mais comme cette sévérité, presque toujours juste, n'était jamais emportée, je m'en affligeais et ne m'en mutinais point. J'étais plus fùché de déplaire que d'ÃÂȘtre puni, et le signe du mécontentement m'était plus cruel que la peine afflictive. Il est embarrassant de m'expliquer mieux, mais cependant il le faut. Qu'on changerait de méthode avec la jeunesse, si l'on voyait mieux les effets éloignés de celle qu'on emploie toujours indistinctement, et souvent indiscrÚtement! La grande leçon qu'on peut tirer d'un exemple aussi commun que funeste me fait résoudre à le donner. Comme mademoiselle Lambercier avait pour nous l'affection d'une mÚre, elle en avait aussi l'autorité, et la portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des enfants quand nous l'avions méritée. Assez longtemps elle s'en tint à la menace, et cette menace d'un chùtiment tout nouveau pour moi me semblait trÚs effrayante; mais aprÚs l'exécution, je la trouvai moins terrible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été et ce qu'il y a de plus bizarre est que ce chùtiment m'affectionna davantage encore à celle qui me l'avait imposé. Il fallait mÃÂȘme toute la vérité de cette affection et toute ma douceur naturelle pour m'empÃÂȘcher de chercher le retour du mÃÂȘme traitement en le méritant; car j'avais trouvé dans la douleur, dans la honte mÃÂȘme, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver derechef par la mÃÂȘme main. Il est vrai que, comme il se mÃÂȘlait sans doute à cela quelque instinct précoce du sexe, le mÃÂȘme chùtiment reçu de son frÚre ne m'eût point du tout paru plaisant. Mais, de l'humeur dont il était, cette substitution n'était guÚre à craindre et si je m'abstenais de mériter la correction, c'était uniquement de peur de fùcher mademoiselle Lambercier; car tel est en moi l'empire de la bienveillance, et mÃÂȘme de celle que les sens ont fait naÃtre, qu'elle leur donna toujours la loi dans mon coeur. Cette récidive, que j'éloignais sans la craindre, arriva sans qu'il y eût de ma faute, c'est-à -dire de ma volonté, et j'en profitai, je puis dire, en sûreté de conscience. Mais cette seconde fois fut aussi la derniÚre; car mademoiselle Lambercier, s'étant aperçue à quelque signe que ce chùtiment n'allait pas à son but, déclara qu'elle y renonçait, et qu'il la fatiguait trop. Nous avions jusque-là couché dans sa chambre, et mÃÂȘme en hiver quelquefois dans son lit. Deux jours aprÚs on nous fit coucher dans une autre chambre, et j'eus désormais l'honneur, dont je me serais bien passé, d'ÃÂȘtre traité par elle en grand garçon. Qui croirait que ce chùtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie, et cela précisément dans le sens contraire à ce qui devait s'ensuivre naturellement? En mÃÂȘme temps que mes sens furent allumés, mes désirs prirent si bien le change, que, bornés à ce que j'avais éprouvé, ils ne s'avisÚrent point de chercher autre chose. Avec un sang brûlant de sensualité presque dÚs ma naissance, je me conservai pur de toute souillure jusqu'à l'ùge oÃÂč les tempéraments les plus froids et les plus tardifs se développent. Tourmenté longtemps sans savoir de quoi, je dévorais d'un oeil ardent les belles personnes; mon imagination me les rappelait sans cesse, uniquement pour les mettre en oeuvre à ma mode, et en faire autant de demoiselles Lambercier. MÃÂȘme aprÚs l'ùge nubile, ce goût bizarre, toujours persistant et porté jusqu'à la dépravation, jusqu'à la folie, m'a conservé les moeurs honnÃÂȘtes qu'il semblerait avoir dû m'Îter. Si jamais éducation fut modeste et chaste, c'est assurément celle que j'ai reçue. Mes trois tantes n'étaient pas seulement des personnes d'une sagesse exemplaire, mais d'une réserve que depuis longtemps les femmes ne connaissent plus. Mon pÚre, homme de plaisir, mais galant à la vieille mode, n'a jamais tenu, prÚs des femmes qu'il aimait le plus, des propos dont une vierge eût pu rougir; et jamais on n'a poussé plus loin que dans ma famille et devant moi le respect qu'on doit aux enfants. Je ne trouvai pas moins d'attention chez M. Lambercier sur le mÃÂȘme article; et une fort bonne servante y fut mise à la porte pour un mot un peu gaillard qu'elle avait prononcé devant nous. Non seulement je n'eus jusqu'à mon adolescence aucune idée distincte de l'union des sexes, mais jamais cette idée confuse ne s'offrit à moi que sous une image odieuse et dégoûtante. J'avais pour les filles publiques une horreur qui ne s'est jamais effacée je ne pouvais voir un débauché sans dédain, sans effroi mÃÂȘme; car mon aversion pour la débauche allait jusque-là , depuis qu'allant un jour au petit Sacconex par un chemin creux, je vis, des deux cÎtés, des cavités dans la terre, oÃÂč l'on me dit que ces gens-là faisaient leurs accouplements. Ce que j'avais vu de ceux des chiennes me revenait aussi toujours à l'esprit en pensant aux autres, et le coeur me soulevait à ce seul souvenir. Ces préjugés de l'éducation, propres par eux-mÃÂȘmes à retarder les premiÚres explosions d'un tempérament combustible, furent aidés, comme j'ai dit, par la diversion que firent sur moi les premiÚres pointes de la sensualité. N'imaginant que ce que j'avais senti, malgré des effervescences de sang trÚs incommodes, je ne savais porter mes désirs que vers l'espÚce de volupté qui m'était connue, sans aller jamais jusqu'à celle qu'on m'avait rendue haïssable, et qui tenait de si prÚs à l'autre sans que j'en eusse le moindre soupçon. Dans mes sottes fantaisies, dans mes érotiques fureurs, dans les actes extravagants auxquels elles me portaient quelquefois, j'empruntais imaginairement le secours de l'autre sexe, sans penser jamais qu'il fût propre à nul autre usage qu'à celui que je brûlais d'en tirer. Non seulement donc c'est ainsi qu'avec un tempérament trÚs ardent, trÚs lascif, trÚs précoce, je passai toutefois l'ùge de puberté sans désirer, sans connaÃtre d'autres plaisirs des sens que ceux dont mademoiselle Lambercier m'avait trÚs innocemment donné l'idée; mais quand enfin le progrÚs des ans m'eut fait homme, c'est encore ainsi que ce qui devait me perdre me conserva. Mon ancien goût d'enfant, au lieu de s'évanouir, s'associa tellement à l'autre que je ne pus jamais l'écarter des désirs allumés par mes sens; et cette folie, jointe à ma timidité naturelle, m'a toujours rendu trÚs peu entreprenant prÚs des femmes, faute d'oser tout dire ou de pouvoir tout faire, l'espÚce de jouissance dont l'autre n'était pour moi que le dernier terme ne pouvant ÃÂȘtre usurpée par celui qui la désire, ni devinée par celle qui peut l'accorder. J'ai ainsi passé ma vie à convoiter et me taire auprÚs des personnes que j'aimais le plus. N'osant jamais déclarer mon goût, je l'amusais du moins par des rapports qui m'en conservaient l'idée. ÃƠtre aux genoux d'une maÃtresse impérieuse, obéir à ses ordres, avoir des pardons à lui demander, étaient pour moi de trÚs douces jouissances; et plus ma vive imagination m'enflammait le sang, plus j'avais l'air d'un amant transi. On conçoit que cette maniÚre de faire l'amour n'amÚne pas des progrÚs bien rapides, et n'est pas fort dangereuse à la vertu de celles qui en sont l'objet. J'ai donc fort peu possédé, mais je n'ai pas laissé de jouir beaucoup à ma maniÚre, c'est-à -dire par l'imagination. Voilà comment mes sens, d'accord avec mon humeur timide et mon esprit romanesque, m'ont conservé des sentiments purs et des moeurs honnÃÂȘtes, par les mÃÂȘmes goûts qui, peut-ÃÂȘtre avec un peu plus d'effronterie, m'auraient plongé dans les plus brutales voluptés. J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux. DÚs à présent je suis sûr de moi; aprÚs ce que je viens d'oser dire, rien ne peut plus m'arrÃÂȘter. On peut juger de ce qu'ont pu me coûter de semblables aveux, sur ce que, dans tout le cours de ma vie, emporté quelquefois prÚs de celles que j'aimais par les fureurs d'une passion qui m'Îtait la faculté de voir, d'entendre, hors de sens et saisi d'un tremblement convulsif dans tout mon corps, jamais je n'ai pu prendre sur moi de leur déclarer ma folie, et d'implorer d'elles, dans la plus intime familiarité, la seule faveur qui manquait aux autres. Cela ne m'est jamais arrivé qu'une fois dans l'enfance avec une enfant de mon ùge, encore fut-ce elle qui en fit la premiÚre proposition. En remontant de cette sorte aux premiÚres traces de mon ÃÂȘtre sensible, je trouve des éléments qui, semblant quelquefois incompatibles, n'ont pas laissé de s'unir pour produire avec force un effet uniforme et simple; et j'en trouve d'autres qui, les mÃÂȘmes en apparence, ont formé, par le concours de certaines circonstances, de si différentes combinaisons, qu'on n'imaginerait jamais qu'ils eussent entre eux aucun rapport. Qui croirait, par exemple, qu'un des ressorts les plus vigoureux de mon ùme fut trempé dans la mÃÂȘme source d'oÃÂč la luxure et la mollesse ont coulé dans mon sang? Sans quitter le sujet dont je viens de parler, on en va voir sortir une impression bien différente. J'étudiais un jour seul ma leçon dans la chambre contiguà à la cuisine. La servante avait mis sécher à la plaque les peignes de mademoiselle Lambercier. Quand elle revint les prendre, il s'en trouva un dont tout un cÎté de dents était brisé. A qui s'en prendre de ce dégùt? personne autre que moi n'était entré dans la chambre. On m'interroge je nie d'avoir touché le peigne. M. et mademoiselle Lambercier se réunissent, m'exhortent, me pressent, me menacent je persiste avec opiniùtreté; mais la conviction était trop forte, elle l'emporta sur toutes mes protestations, quoique ce fût la premiÚre fois qu'on m'eût trouvé tant d'audace à mentir. La chose fut prise au sérieux; elle méritait de l'ÃÂȘtre. La méchanceté, le mensonge, l'obstination, parurent également dignes de punition; mais pour le coup ce ne fut pas par mademoiselle Lambercier qu'elle me fut infligée. On écrivit à mon oncle Bernard il vint. Mon pauvre cousin était chargé d'un autre délit non moins grave; nous fûmes enveloppés dans la mÃÂȘme exécution. Elle fut terrible. Quand, cherchant le remÚde dans le mal mÃÂȘme, on eut voulu pour jamais amortir mes sens dépravés, on n'aurait pu mieux s'y prendre. Aussi me laissÚrent-ils en repos pour longtemps. On ne put m'arracher l'aveu qu'on exigeait. Repris à plusieurs fois et mis dans l'état le plus affreux, je fus inébranlable. J'aurais souffert la mort, et j'y étais résolu. Il fallut que la force mÃÂȘme cédùt au diabolique entÃÂȘtement d'un enfant; car on n'appela pas autrement ma constance. Enfin je sortis de cette cruelle épreuve en piÚces, mais triomphant. Il y a maintenant prÚs de cinquante ans de cette aventure, et je n'ai pas peur d'ÃÂȘtre puni derechef pour le mÃÂȘme fait; hé bien! je déclare à la face du ciel que j'en étais innocent, que je n'avais ni cassé ni touché le peigne, que je n'avais pas approché de la plaque, et que je n'y avais pas mÃÂȘme songé. Qu'on ne me demande pas comment le dégùt se fit, je l'ignore et ne le puis comprendre; ce que je sais trÚs certainement, c'est que j'en étais innocent. Qu'on se figure un caractÚre timide et docile dans la vie ordinaire, mais ardent, fier, indomptable dans les passions; un enfant toujours gouverné par la voix de la raison, toujours traité avec douceur, équité, complaisance, qui n'avait pas mÃÂȘme l'idée de l'injustice, et qui pour la premiÚre fois en éprouve une si terrible de la part précisément des gens qu'il chérit et qu'il respecte le plus quel renversement d'idées! quel désordre de sentiments! quel bouleversement dans son coeur, dans sa cervelle, dans tout son petit ÃÂȘtre intelligent et moral! Je dis qu'on s'imagine tout cela, s'il est possible; car pour moi je ne me sens pas capable de démÃÂȘler, de suivre la moindre trace de ce qui se passait alors en moi. Je n'avais pas encore assez de raison pour sentir combien les apparences me condamnaient, et pour me mettre à la place des autres. Je me tenais à la mienne, et tout ce que je sentais, c'était la rigueur d'un chùtiment effroyable pour un crime que je n'avais pas commis. La douleur du corps, quoique vive, m'était peu sensible; je ne sentais que l'indignation, la rage, le désespoir. Mon cousin, dans un cas à peu prÚs semblable, et qu'on avait puni d'une faute involontaire comme d'un acte prémédité, se mettait en fureur à mon exemple, et se montait, pour ainsi dire, à mon unisson. Tous deux dans le mÃÂȘme lit, nous nous embrassions avec des transports convulsifs, nous étouffions; et quand nos jeunes coeurs un peu soulagés pouvaient exhaler leur colÚre, nous nous levions sur notre séant, et nous nous mettions tous deux à crier cent fois de toute notre force Carnifex! carnifex! carnifex! Je sens en écrivant ceci que mon pouls s'élÚve encore; ces moments me seront toujours présents, quand je vivrais cent mille ans. Ce premier sentiment de la violence et de l'injustice est resté si profondément gravé dans mon ùme, que toutes les idées qui s'y rapportent me rendent ma premiÚre émotion; et ce sentiment, relatif à moi dans son origine, a pris une telle consistance en lui-mÃÂȘme, et s'est tellement détaché de tout intérÃÂȘt personnel, que mon coeur s'enflamme au spectacle ou au récit de toute action injuste, quel qu'en soit l'objet et en quelque lieu qu'elle se commette, comme si l'effet en retombait sur moi. Quand je lis les cruautés d'un tyran féroce, les subtiles noirceurs d'un fourbe de prÃÂȘtre, je partirais volontiers pour aller poignarder ces misérables, dussé-je cent fois y périr. Je me suis souvent mis en nage à poursuivre à la course ou à coups de pierre un coq, une vache, un chien, un animal que je voyais en tourmenter un autre, uniquement parce qu'il se sentait le plus fort. Ce mouvement peut m'ÃÂȘtre naturel, et je crois qu'il l'est; mais le souvenir profond de la premiÚre injustice que j'ai soufferte y fut trop longtemps et trop fortement lié pour ne l'avoir pas beaucoup renforcé. Là fut le terme de la sérénité de ma vie enfantine. DÚs ce moment je cessai de jouir d'un bonheur pur, et je sens aujourd'hui mÃÂȘme que le souvenir des charmes de mon enfance s'arrÃÂȘte là . Nous restùmes encore à Bossey quelques mois. Nous y fûmes comme on nous représente le premier homme encore dans le paradis terrestre, mais ayant cessé d'en jouir c'était en apparence la mÃÂȘme situation, et en effet une tout autre maniÚre d'ÃÂȘtre. L'attachement, le respect, l'intimité, la confiance, ne liaient plus les élÚves à leurs guides; nous ne les regardions plus comme des dieux qui lisaient dans nos coeurs nous étions moins honteux de mal faire et plus craintifs d'ÃÂȘtre accusés nous commencions à nous cacher, à nous mutiner, à mentir. Tous les vices de notre ùge corrompaient notre innocence et enlaidissaient nos jeux. La campagne mÃÂȘme perdit à nos yeux cet attrait de douceur et de simplicité qui va au coeur elle nous semblait déserte et sombre; elle s'était comme couverte d'un voile qui nous en cachait les beautés. Nous cessùmes de cultiver nos petits jardins, nos herbes, nos fleurs. Nous n'allions plus gratter légÚrement la terre, et crier de joie en découvrant le germe du grain que nous avions semé. Nous nous dégoûtùmes de cette vie; on se dégoûta de nous; mon oncle nous retira, et nous nous séparùmes de M. et mademoiselle Lambercier, rassasiés les uns des autres, et regrettant peu de nous quitter. PrÚs de trente ans se sont passés depuis ma sortie de Bossey, sans que je m'en sois rappelé le séjour d'une maniÚre agréable par des souvenirs un peu liés mais depuis qu'ayant passé l'ùge mûr je décline vers la vieillesse, je sens que ces mÃÂȘmes souvenirs renaissent tandis que les autres s'effacent, et se gravent dans ma mémoire avec des traits dont le charme et la force augmentent de jour en jour; comme si, sentant déjà la vie qui s'échappe, je cherchais à la ressaisir par ses commencements. Les moindres faits de ce temps-là me plaisent par cela seul qu'ils sont de ce temps-là . Je me rappelle toutes les circonstances des lieux, des personnes, des heures. Je vois la servante ou le valet agissant dans la chambre, une hirondelle entrant par la fenÃÂȘtre, une mouche se poser sur ma main tandis que je récitais ma leçon je vois tout l'arrangement de la chambre oÃÂč nous étions; le cabinet de M. Lambercier à main droite, une estampe représentant tous les papes, un baromÚtre, un grand calendrier, des framboisiers qui, d'un jardin fort élevé dans lequel la maison s'enfonçait sur le derriÚre, venaient ombrager la fenÃÂȘtre et passaient quelquefois jusqu'en dedans. Je sais bien que le lecteur n'a pas grand besoin de savoir tout cela, mais j'ai besoin moi de le lui dire. Que n'osé-je lui raconter de mÃÂȘme toutes les petites anecdotes de cet heureux ùge, qui me font encore tressaillir d'aise quand je me les rappelle! cinq ou six surtout... Composons. Je vous fais grùce des cinq; mais j'en veux une, une seule, pourvu qu'on me la laisse conter le plus longuement qu'il me sera possible, pour prolonger mon plaisir. Si je ne cherchais que le vÎtre, je pourrais choisir celle du derriÚre de mademoiselle Lambercier, qui, par une malheureuse culbute au bas du pré, fut étalé tout en plein devant le roi de Sardaigne à son passage mais celle du noyer de la terrasse est plus amusante pour moi qui fus acteur, au lieu que je ne fus que spectateur de la culbute; et j'avoue que je ne trouvai pas le moindre mot pour rire à un accident qui, bien que comique en lui-mÃÂȘme, m'alarmait pour une personne que j'aimais comme une mÚre, et peut-ÃÂȘtre plus. O vous, lecteurs curieux de la grande histoire du noyer de la terrasse, écoutez-en l'horrible tragédie, et vous abstenez de frémir si vous pouvez! Il y avait, hors la porte de la cour, une terrasse à gauche en entrant, sur laquelle on allait souvent s'asseoir l'aprÚs-midi, mais qui n'avait point d'ombre. Pour lui en donner, M. Lambercier y fit planter un noyer. La plantation de cet arbre se fit avec solennité les deux pensionnaires en furent les parrains; et, tandis qu'on comblait le creux, nous tenions l'arbre chacun d'une main avec des chants de triomphe. On fit, pour l'arroser, une espÚce de bassin tout autour du pied. Chaque jour, ardents spectateurs de cet arrosement, nous nous confirmions, mon cousin et moi, dans l'idée trÚs naturelle qu'il était plus beau de planter un arbre sur la terrasse qu'un drapeau sur la brÚche, et nous résolûmes de nous procurer cette gloire sans la partager avec qui que ce fût. Pour cela nous allùmes couper une bouture d'un jeune saule, et nous la plantùmes sur la terrasse, à huit ou dix pieds de l'auguste noyer. Nous n'oubliùmes pas de faire aussi un creux autour de notre arbre la difficulté était d'avoir de quoi le remplir; car l'eau venait d'assez loin, et on ne nous laissait pas courir pour en aller prendre. Cependant il en fallait absolument pour notre saule. Nous employùmes toutes sortes de ruses pour lui en fournir durant quelques jours; et cela lui réussit si bien, que nous le vÃmes bourgeonner et pousser de petites feuilles dont nous mesurions l'accroissement d'heure en heure, persuadés, quoiqu'il ne fût pas à un pied de terre, qu'il ne tarderait pas à nous ombrager. Comme notre arbre, nous occupant tout entiers, nous rendait incapables de toute application, de toute étude, que nous étions comme en délire, et que, ne sachant à qui nous en avions, on nous tenait de plus court qu'auparavant, nous vÃmes l'instant fatal oÃÂč l'eau nous allait manquer, et nous nous désolions dans l'attente de voir notre arbre périr de sécheresse. Enfin la nécessité, mÚre de l'industrie, nous suggéra une invention pour garantir l'arbre et nous d'une mort certaine ce fut de faire par-dessous terre une rigole qui conduisÃt secrÚtement au saule une partie de l'eau dont on arrosait le noyer. Cette entreprise, exécutée avec ardeur, ne réussit pourtant pas d'abord. Nous avions si mal pris la pente, que l'eau ne coulait point; la terre s'éboulait et bouchait la rigole; l'entrée se remplissait d'ordures; tout allait de travers. Rien ne nous rebuta Labor omnia vincit improbus. Nous creusùmes davantage la terre et notre bassin, pour donner à l'eau son écoulement; nous coupùmes des fonds de boÃtes en petites planches étroites, dont les unes mises de plat à la file, et d'autres posées en angle des deux cÎtés sur celles-là , nous firent un canal triangulaire pour notre conduit. Nous plantùmes à l'entrée de petits bouts de bois minces et à claire-voie, qui, faisant une espÚce de grillage ou de crapaudine, retenaient le limon et les pierres sans boucher le passage à l'eau. Nous recouvrÃmes soigneusement notre ouvrage de terre bien foulée; et le jour oÃÂč tout fut fait, nous attendÃmes dans des transes d'espérance et de crainte l'heure de l'arrosement. AprÚs des siÚcles d'attente, cette heure vint enfin M. Lambercier vint aussi à son ordinaire assister à l'opération, durant laquelle nous nous tenions tous deux derriÚre lui pour cacher notre arbre, auquel trÚs heureusement il tournait le dos. A peine achevait-on de verser le premier seau d'eau, que nous commençùmes d'en voir couler dans notre bassin. A cet aspect, la prudence nous abandonna; nous nous mÃmes à pousser des cris de joie qui firent retourner M. Lambercier et ce fut dommage, car il prenait grand plaisir à voir comment la terre du noyer était bonne, et buvait avidement son eau. Frappé de la voir se partager en deux bassins, il s'écrie à son tour, regarde, aperçoit la friponnerie, se fait brusquement apporter une pioche, donne un coup, fait voler deux ou trois éclats de nos planches, et, criant à pleine tÃÂȘte Un aqueduc! un aqueduc! frappe de toutes parts des coups impitoyables, dont chacun portait au milieu de nos coeurs. En un moment les planches, le conduit, le bassin, le saule, tout fut détruit, tout fut labouré, sans qu'il y eût, durant cette expédition terrible, nul autre mot prononcé, sinon l'exclamation qu'il répétait sans cesse Un aqueduc! s'écriait-il en brisant tout, un aqueduc! un aqueduc! On croira que l'aventure finit mal pour les petits architectes; on se trompera tout fut fini. M. Lambercier ne nous dit pas un mot de reproche, ne nous fit pas plus mauvais visage et ne nous en parla plus; nous l'entendÃmes mÃÂȘme un peu aprÚs rire auprÚs de sa soeur à gorge déployée, car le rire de M. Lambercier s'entendait de loin et ce qu'il y eut de plus étonnant encore, c'est que, passé le premier saisissement, nous ne fûmes pas nous-mÃÂȘmes fort affligés. Nous plantùmes ailleurs un autre arbre, et nous nous rappelions souvent la catastrophe du premier, en répétant entre nous avec emphase Un aqueduc! un aqueduc! Jusque-là j'avais eu des accÚs d'orgueil par intervalles, quand j'étais Aristide ou Brutus ce fut ici mon premier mouvement de vanité bien marquée. Avoir pu construire un aqueduc de nos mains, avoir mis en concurrence une bouture avec un grand arbre, me paraissait le suprÃÂȘme degré de la gloire. A dix ans j'en jugeais mieux que César à trente. L'idée de ce noyer et la petite histoire qui s'y rapporte m'est si bien restée ou revenue, qu'un de mes plus agréables projets dans mon voyage de GenÚve, en 1754, était d'aller à Bossey revoir les monuments des jeux de mon enfance, et surtout le cher noyer, qui devait alors avoir déjà le tiers d'un siÚcle. Je fus si continuellement obsédé, si peu maÃtre de moi-mÃÂȘme, que je ne pus trouver le moment de me satisfaire. Il y a peu d'apparence que cette occasion renaisse jamais pour moi cependant je n'en ai pas perdu le désir avec l'espérance; et je suis presque sûr que si jamais, retournant dans ces lieux chéris, j'y retrouvais mon cher noyer encore en ÃÂȘtre, je l'arroserais de mes pleurs. De retour à GenÚve, je passai deux ou trois ans chez mon oncle, en attendant qu'on résolût ce que l'on ferait de moi. Comme il destinait son fils au génie, il lui fit apprendre un peu de dessin, et lui enseignait les Eléments d'Euclide. J'apprenais tout cela par compagnie, et j'y pris goût, surtout au dessin. Cependant on délibérait si l'on me ferait horloger, procureur ou ministre. J'aimais mieux ÃÂȘtre ministre, car je trouvais bien beau de prÃÂȘcher; mais le petit revenu du bien de ma mÚre à partager entre mon frÚre et moi ne suffisait pas pour pousser mes études. Comme l'ùge oÃÂč j'étais ne rendait pas ce choix bien pressant encore, je restais en attendant chez mon oncle, perdant à peu prÚs mon temps, et ne laissant pas de payer, comme il était juste, une assez forte pension. Mon oncle, homme de plaisir ainsi que mon pÚre, ne savait pas comme lui se captiver pour ses devoirs, et prenait assez peu de soin de nous. Ma tante était une dévote un peu piétiste, qui aimait mieux chanter les psaumes que veiller à notre éducation. On nous laissait presque une liberté entiÚre, dont nous n'abusùmes jamais. Toujours inséparables, nous nous suffisions l'un à l'autre; et, n'étant point tentés de fréquenter les polissons de notre ùge, nous ne prÃmes aucune des habitudes libertines que l'oisiveté nous pouvait inspirer. J'ai mÃÂȘme tort de nous supposer oisifs, car de la vie nous ne le fûmes moins; et ce qu'il y avait d'heureux était que tous les amusements dont nous nous passionnions successivement nous tenaient ensemble occupés dans la maison, sans que nous fussions mÃÂȘme tentés de descendre à la rue. Nous faisions des cages, des flûtes, des volants, des tambours, des maisons, des équiffles, des arbalÚtes. Nous gùtions les outils de mon bon vieux grand-pÚre, pour faire des montres à son imitation. Nous avions surtout un goût de préférence pour barbouiller du papier, dessiner, laver, enluminer, faire un dégùt de couleurs. Il vint à GenÚve un charlatan italien appelé Gamba-Corta; nous allùmes le voir une fois, et puis nous n'y voulûmes plus aller mais il avait des marionnettes, et nous nous mÃmes à faire des marionnettes ses marionnettes jouaient des maniÚres de comédies, et nous fÃmes des comédies pour les nÎtres. Faute de pratique, nous contrefaisions du gosier la voix de Polichinelle, pour jouer ces charmantes comédies que nos pauvres bons parents avaient la patience de voir et d'entendre. Mais mon oncle Bernard ayant un jour lu dans la famille un trÚs beau sermon de sa façon, nous quittùmes les comédies, et nous nous mÃmes à composer des sermons. Ces détails ne sont pas fort intéressants, je l'avoue; mais ils montrent à quel point il fallait que notre premiÚre éducation eût été bien dirigée, pour que, maÃtres presque de notre temps et de nous dans un ùge si tendre, nous fussions si peu tentés d'en abuser. Nous avions si peu besoin de nous faire des camarades, que nous en négligions mÃÂȘme l'occasion. Quand nous allions nous promener, nous regardions en passant leurs jeux sans convoitise, sans songer mÃÂȘme à y prendre part. L'amitié remplissait si bien nos coeurs, qu'il nous suffisait d'ÃÂȘtre ensemble pour que les plus simples goûts fissent nos délices. A force de nous voir inséparables, on y prit garde; d'autant plus que mon cousin étant trÚs grand et moi trÚs petit, cela faisait un couple assez plaisamment assorti. Sa longue figure effilée, son petit visage de pomme cuite, son air mou, sa démarche nonchalante, excitaient les enfants à se moquer de lui. Dans le patois du pays on lui donna le surnom de Barnù Bredanna; et sitÎt que nous sortions nous n'entendions que Barnù Bredanna tout autour de nous. Il endurait cela plus tranquillement que moi. Je me fùchai, je voulus me battre; c'était ce que les petits coquins demandaient. Je battis, je fus battu. Mon pauvre cousin me soutenait de son mieux; mais il était faible, d'un coup de poing on le renversait. Alors je devenais furieux. Cependant, quoique j'attrapasse force horions, ce n'était pas à moi qu'on en voulait, c'était à Barnù Bredanna mais j'augmentai tellement le mal par ma mutine colÚre, que nous n'osions plus sortir qu'aux heures oÃÂč l'on était en classe, de peur d'ÃÂȘtre hués et suivis par les écoliers. Me voilà déjà redresseur des torts. Pour ÃÂȘtre un paladin dans les formes, il ne me manquait que d'avoir une dame; j'en eus deux. J'allais de temps en temps voir mon pÚre à Nyon, petite ville du pays de Vaud, oÃÂč il s'était établi. Mon pÚre était fort aimé, et son fils se sentait de cette bienveillance. Pendant le peu de séjour que je faisais prÚs de lui, c'était à qui me fÃÂȘterait. Une madame de Vulson surtout me faisait mille caresses; et, pour y mettre le comble, sa fille me prit pour son galant. On sent ce que c'est qu'un galant de onze ans pour une fille de vingt-deux. Mais toutes ces friponnes sont si aises de mettre ainsi de petites poupées en avant pour cacher les grandes, ou pour les tenter par l'image d'un jeu qu'elles savent rendre attirant! Pour moi, qui ne voyais point entre elle et moi de disconvenance, je pris la chose au sérieux; je me livrai de tout mon coeur, ou plutÎt de toute ma tÃÂȘte, car je n'étais guÚre amoureux que par là , quoique je le fusse à la folie, et que mes transports, mes agitations, mes fureurs, donnassent des scÚnes à pùmer de rire. Je connais deux sortes d'amour trÚs distincts, trÚs réels, et qui n'ont presque rien de commun, quoique trÚs vifs l'un et l'autre, et tous deux différents de la tendre amitié. Tout le cours de ma vie s'est partagé entre ces deux amours de si diverses natures, et je les ai mÃÂȘme éprouvés tous deux à la fois; car, par exemple, au moment dont je parle, tandis que je m'emparais de mademoiselle de Vulson, si publiquement et si tyranniquement que je ne pouvais souffrir qu'aucun homme approchùt d'elle, j'avais avec une petite mademoiselle Goton des tÃÂȘte-à -tÃÂȘte assez courts, mais assez vifs, dans lesquels elle daignait faire la maÃtresse d'école, et c'était tout mais ce tout, qui en effet était tout pour moi, me paraissait le bonheur suprÃÂȘme; et sentant déjà le prix du mystÚre, quoique je n'en susse user qu'en enfant, je rendais à mademoiselle de Vulson, qui ne s'en doutait guÚre, le soin qu'elle prenait de m'employer à cacher d'autres amours. Mais à mon grand regret mon secret fut découvert, ou moins bien gardé de la part de ma petite maÃtresse d'école que de la mienne, car on ne tarda pas à nous séparer. C'était en vérité une singuliÚre personne que cette petite mademoiselle Goton. Sans ÃÂȘtre belle, elle avait une figure difficile à oublier, et que je me rappelle encore, souvent beaucoup trop pour un vieux fou. Ses yeux surtout n'étaient pas de son ùge, ni sa taille, ni son maintien. Elle avait un petit air imposant et fier trÚs propre à son rÎle, et qui en avait occasionné la premiÚre idée entre nous. Mais ce qu'elle avait de plus bizarre était un mélange d'audace et de réserve difficile à concevoir. Elle se permettait avec moi les plus grandes privautés, sans jamais m'en permettre aucune` avec elle; elle me traitait exactement en enfant ce qui me fait croire, ou qu'elle avait déjà cessé de l'ÃÂȘtre, ou qu'au contraire elle l'était encore assez elle-mÃÂȘme pour ne voir qu'un jeu dans le péril auquel elle s'exposait. J'étais tout entier, pour ainsi dire, à chacune de ces deux personnes, et si parfaitement, qu'avec aucune des deux il ne m'arrivait jamais de songer à l'autre. Mais du reste rien de semblable en ce qu'elles me faisaient éprouver. J'aurais passé ma vie entiÚre avec mademoiselle de Vulson, sans songer à la quitter; mais en l'abordant ma joie était tranquille et n'allait pas à l'émotion. Je l'aimais surtout en grande compagnie; les plaisanteries, les agaceries, les jalousies mÃÂȘme m'attachaient, m'intéressaient; je triomphais avec orgueil de ses préférences prÚs des grands rivaux qu'elle paraissait maltraiter. J'étais tourmenté, mais j'aimais ce tourment. Les applaudissements, les encouragements, les ris m'échauffaient, m'animaient. J'avais des emportements, des saillies, j'étais transporté d'amour; dans un cercle, tÃÂȘte à tÃÂȘte j'aurais été contraint, froid, peut-ÃÂȘtre ennuyé. Cependant je m'intéressais tendrement à elle, je souffrais quand elle était malade j'aurais donné ma santé pour rétablir la sienne; et notez que je savais trÚs bien par expérience ce que c'était que maladie, et ce que c'était que santé. Absent d'elle, j'y pensais, elle me manquait; présent, ses caresses m'étaient douces au coeur, non aux sens. J'étais impunément familier avec elle; mon imagination ne me demandait que ce qu'elle m'accordait cependant je n'aurais pu supporter de lui en voir faire autant à d'autres. Je l'aimais en frÚre; mais j'en étais jaloux en amant. Je l'eusse été de mademoiselle Goton en Turc, en furieux, en tigre, si j'avais seulement imaginé qu'elle pût faire à un autre le mÃÂȘme traitement qu'elle m'accordait; car cela mÃÂȘme était une grùce qu'il fallait demander à genoux. J'abordais mademoiselle de Vulson avec un plaisir trÚs vif, mais sans trouble; au lieu qu'en voyant mademoiselle Goton je ne voyais plus rien, tous mes sens étaient bouleversés. J'étais familier avec la premiÚre sans avoir de familiarité; au contraire, j'étais aussi tremblant qu'agité devant la seconde, mÃÂȘme au fort des plus grandes familiarités. Je crois que si j'étais resté trop longtemps avec elle, je n'aurais pu vivre; les palpitations m'auraient étouffé. Je craignais également de leur déplaire; mais j'étais plus complaisant pour l'une et plus obéissant pour l'autre. Pour rien au monde je n'aurais voulu fùcher mademoiselle de Vulson; mais si mademoiselle Goton m'eût ordonné de me jeter dans les flammes, je crois qu'à l'instant j'aurais obéi. Mes amours, ou plutÎt mes rendez-vous avec celle-ci, durÚrent peu, trÚs heureusement pour elle et pour moi. Quoique mes liaisons avec mademoiselle de Vulson n'eussent pas le mÃÂȘme danger, elles ne laissÚrent pas d'avoir aussi leur catastrophe, aprÚs avoir un peu plus longtemps duré. Les fins de tout cela devaient toujours avoir l'air un peu romanesque, et donner prise aux exclamations. Quoique mon commerce avec mademoiselle de Vulson fût moins vif, il était plus attachant peut-ÃÂȘtre. Nos séparations ne se faisaient jamais sans larmes, et il est singulier dans quel vide accablant je me sentais plongé aprÚs l'avoir quittée. Je ne pouvais parler que d'elle, ni penser qu'à elle mes regrets étaient vrais et vifs; mais je crois qu'au fond ces héroïques regrets n'étaient pas tous pour elle, et que, sans que je m'en aperçusse, les amusements dont elle était le centre y avaient leur bonne part. Pour tempérer les douleurs de l'absence, nous nous écrivions des lettres d'un pathétique à faire fendre les rochers. Enfin, j'eus la gloire qu'elle n'y put plus tenir, et qu'elle vint me voir à GenÚve. Pour le coup la tÃÂȘte acheva de me tourner; je fus ivre et fou les deux jours qu'elle y resta. Quand elle partit, je voulais me jeter dans l'eau aprÚs elle, et je fis longtemps retentir l'air de mes cris. Huit jours aprÚs, elle m'envoya des bonbons et des gants; ce qui m'eût paru fort galant, si je n'eusse appris en mÃÂȘme temps qu'elle était mariée, et que ce voyage dont il lui avait plu de me faire honneur était pour acheter ses habits de noces. Je ne décrirai pas ma fureur; elle se conçoit. Je jurai dans mon noble courroux de ne plus revoir la perfide, n'imaginant pas pour elle de plus terrible punition. Elle n'en mourut pas cependant; car vingt ans aprÚs, étant allé voir mon pÚre et me promenant avec lui sur le lac, je demandai qui étaient des dames que je voyais dans un bateau peu loin du nÎtre. Comment! me dit mon pÚre en souriant, le coeur ne te le dit pas? ce sont tes anciennes amours c'est madame Cristin, c'est mademoiselle de Vulson. Je tressaillis à ce nom presque oublié; mais je dis aux bateliers de changer de route, ne jugeant pas, quoique j'eusse assez beau jeu pour prendre alors ma revanche, que ce fût la peine d'ÃÂȘtre parjure, et de renouveler une querelle de vingt ans avec une femme de quarante. Ainsi se perdait en niaiseries le plus précieux temps de mon enfance avant qu'on eût décidé de ma destination. AprÚs de longues délibérations pour suivre mes dispositions naturelles, on prit enfin le parti pour lequel j'en avais le moins, et l'on me mit chez M. Masseron, greffier de la ville, pour apprendre sous lui, comme disait M. Bernard, l'utile métier de grapignan. Ce surnom me déplaisait souverainement; l'espoir de gagner force écus par une voie ignoble flattait peu mon humeur hautaine; l'occupation me paraissait ennuyeuse, insupportable; l'assiduité, l'assujettissement, achevÚrent de m'en rebuter, et je n'entrais jamais au greffe qu'avec une horreur qui croissait de jour en jour. M. Masseron, de son cÎté, peu content de moi, me traitait avec mépris, me reprochant sans cesse mon engourdissement, ma bÃÂȘtise; me répétant tous les jours que mon oncle l'avait assuré que je savais, que je savais, tandis que dans le vrai je ne savais rien; qu'il lui avait promis un joli garçon, et qu'il ne lui avait donné qu'un ùne. Enfin je fus renvoyé du greffe ignominieusement pour mon ineptie, et il fut prononcé par les clercs de M. Masseron que je n'étais bon qu'à mener la lime. Ma vocation ainsi déterminée, je fus mis en apprentissage, non toutefois chez un horloger, mais chez un graveur. Les dédains du greffier m'avaient extrÃÂȘmement humilié, et j'obéis sans murmure. Mon maÃtre, M. Ducommun, était un jeune homme rustre et violent, qui vint à bout, en trÚs peu de temps, de ternir tout l'éclat de mon enfance, d'abrutir mon caractÚre aimant et vif, et de me réduire, par l'esprit ainsi que par la fortune, à mon véritable état d'apprenti. Mon latin, mes antiquités, mon histoire, tout fut pour longtemps oublié; je ne me souvenais pas mÃÂȘme qu'il y eût eu des Romains au monde. Mon pÚre, quand je l'allais voir, ne trouvait plus en moi son idole; je n'étais plus pour les dames le galant Jean-Jacques; et je sentais si bien moi-mÃÂȘme que M. et mademoiselle Lambercier n'auraient plus reconnu en moi leur élÚve, que j'eus honte de me représenter à eux, et ne les ai plus revus depuis lors. Les goûts les plus vils, la plus basse polissonnerie succédÚrent à mes aimables amusements, sans m'en laisser mÃÂȘme la moindre idée. Il faut que, malgré l'éducation la plus honnÃÂȘte, j'eusse un grand penchant à dégénérer; car cela se fit trÚs rapidement sans la moindre peine, et jamais César si précoce ne devint si promptement Laridon. Le métier ne me déplaisait pas en lui-mÃÂȘme j'avais un goût vif pour le dessin, le jeu du burin m'amusait assez; et comme le talent du graveur pour l'horlogerie est trÚs borné, j'avais l'espoir d'en atteindre la perfection. J'y serais parvenu peut-ÃÂȘtre, si la brutalité de mon maÃtre et la gÃÂȘne excessive ne m'avaient rebuté du travail. Je lui dérobais mon temps pour l'employer en occupations du mÃÂȘme genre, mais qui avaient pour moi l'attrait de la liberté. Je gravais des espÚces de médailles pour nous servir, à moi et à mes camarades, d'ordre de chevalerie. Mon maÃtre me surprit à ce travail de contrebande, et me roua de coups, disant que je m'exerçais à faire de la fausse monnaie, parce que nos médailles avaient les armes de la République. Je puis bien jurer que je n'avais nulle idée de la fausse monnaie, et trÚs peu de la véritable; je savais mieux comment se faisaient les as romains que nos piÚces de trois sous. La tyrannie de mon maÃtre finit par me rendre insupportable le travail que j'aurais aimé, et par me donner des vices que j'aurais haïs, tels que le mensonge, la fainéantise, le vol. Rien ne m'a mieux appris la différence qu'il y a de la dépendance filiale à l'esclavage servile, que le souvenir des changements que produisit en moi cette époque. Naturellement timide et honteux, je n'eus jamais plus d'éloignement pour aucun défaut que pour l'effronterie; mais j'avais joui d'une liberté honnÃÂȘte, qui seulement s'était restreinte jusque-là par degrés, et s'évanouit enfin tout à fait. J'étais hardi chez mon pÚre, libre chez M. Lambercier, discret chez mon oncle; je devins craintif chez mon maÃtre, et dÚs lors je fus un enfant perdu. Accoutumé à une égalité parfaite avec mes supérieurs dans la maniÚre de vivre, à ne pas connaÃtre un plaisir qui ne fût à ma portée, à ne pas voir un mets dont je n'eusse ma part, à n'avoir pas un désir que je ne témoignasse, à mettre enfin tous les mouvements de mon coeur sur mes lÚvres qu'on juge de ce que je dus devenir dans une maison oÃÂč je n'osais pas ouvrir la bouche, oÃÂč il fallait sortir de table au tiers du repas, et de la chambre aussitÎt que je n'y avais rien à faire; oÃÂč, sans cesse enchaÃné à mon travail, je ne voyais qu'objets de jouissances pour d'autres et de privations pour moi seul; oÃÂč l'image de la liberté du maÃtre et des compagnons augmentait le poids de mon assujettissement; oÃÂč, dans les disputes sur ce que je savais le mieux, je n'osais ouvrir la bouche; oÃÂč tout enfin ce que je voyais devenait pour mon coeur un objet de convoitise, uniquement parce que j'étais privé de tout. Adieu l'aisance, la gaieté, les mots heureux qui jadis, souvent dans mes fautes, m'avaient fait échapper au chùtiment. Je ne puis me rappeler sans rire qu'un soir chez mon pÚre, étant condamné pour quelque espiÚglerie à m'aller coucher sans souper, et passant par la cuisine avec mon triste morceau de pain, je vis et flairai le rÎti tournant à la broche. On était autour du feu il fallut en passant saluer tout le monde. Quand la ronde fut faite, lorgnant du coin de l'oeil ce rÎti, qui avait si bonne mine et qui sentait si bon, je ne pus m'abstenir de lui faire aussi la révérence, et de lui dire d'un ton piteux Adieu, rÎti! Cette saillie de naïveté parut si plaisante, qu'on me fit rester à souper. Peut-ÃÂȘtre eût-elle eu le mÃÂȘme bonheur chez mon maÃtre, mais il est sûr qu'elle ne m'y serait pas venue, ou que je n'aurais osé m'y livrer. Voilà comment j'appris à convoiter en silence, à me cacher, à dissimuler, à mentir, et à dérober enfin; fantaisie qui jusqu'alors ne m'était pas venue, et dont je n'ai pu depuis lors bien me guérir. La convoitise et l'impuissance mÚnent toujours là . Voilà pourquoi tous les laquais sont fripons, et pourquoi tous les apprentis doivent l'ÃÂȘtre mais dans un état égal et tranquille, oÃÂč tout ce qu'ils voient est à leur portée, ces derniers perdent en grandissant ce honteux penchant. N'ayant pas eu le mÃÂȘme avantage, je n'en ai pu tirer le mÃÂȘme profit. Ce sont presque toujours de bons sentiments mal dirigés qui font faire aux enfants le premier pas vers le mal. Malgré les privations et les tentations continuelles, j'avais demeuré plus d'un an chez mon maÃtre sans pouvoir me résoudre à rien prendre, pas mÃÂȘme des choses à manger. Mon premier vol fut une affaire de complaisance, mais il ouvrit la porte à d'autres qui n'avaient pas une si louable fin. Il y avait chez mon maÃtre un compagnon appelé M. Verrat, dont la maison, dans le voisinage, avait un jardin assez éloigné qui produisait de trÚs belles asperges. Il prit envie à M. Verrat, qui n'avait pas beaucoup d'argent, de voler à sa mÚre des asperges dans leur primeur, et de les vendre pour faire quelques bons déjeuners. Comme il ne voulait pas s'exposer lui-mÃÂȘme, et qu'il n'était pas fort ingambe, il me choisit pour cette expédition. AprÚs quelques cajoleries préliminaires, qui me gagnÚrent d'autant mieux que je n'en voyais pas le but, il me la proposa comme une idée qui lui venait sur-le-champ. Je disputai beaucoup; il insista. Je n'ai jamais pu résister aux caresses; je me rendis. J'allais tous les matins moissonner les plus belles asperges je les portais au Molard, oÃÂč quelque bonne femme, qui voyait que je venais de les voler, me le disait pour les avoir à meilleur compte. Dans ma frayeur, je prenais ce qu'elle voulait me donner; je le portais à M. Verrat. Cela se changeait promptement en un déjeuner dont j'étais le pourvoyeur, et qu'il partageait avec un autre camarade; car pour moi, trÚs content d'en avoir quelques bribes, je ne touchais pas mÃÂȘme à leur vin. Ce petit manÚge dura plusieurs jours sans qu'il me vÃnt mÃÂȘme à l'esprit de voler le voleur, et de dÃmer sur M. Verrat le produit de ses asperges. J'exécutais ma friponnerie avec la plus grande fidélité; mon seul motif était de complaire à celui qui me la faisait faire. Cependant si j'eusse été surpris, que de coups, que d'injures, quels traitements cruels n'eussé-je point essuyés, tandis que le misérable, en me démentant, eut été cru sur sa parole, et moi doublement puni pour avoir osé le charger, attendu qu'il était compagnon, et que je n'étais qu'apprenti! Voilà comment en tout état le fort coupable se sauve aux dépens du faible innocent. J'appris ainsi qu'il n'était pas si terrible de voler que je l'avais cru; et je tirai bientÎt si bon parti de ma science, que rien de ce que je convoitais n'était à ma portée en sûreté. Je n'étais pas absolument mal nourri chez mon maÃtre, et la sobriété ne m'était pénible qu'en la lui voyant si mal garder. L'usage de faire sortir de table les jeunes gens quand on y sert ce qui les tente le plus me paraÃt trÚs bien entendu pour les rendre aussi friands que fripons. Je devins en peu de temps l'un et l'autre; et je m'en trouvais fort bien pour l'ordinaire, quelquefois fort mal quand j'étais surpris. Un souvenir qui me fait frémir encore et rire tout à la fois, est celui d'une chasse aux pommes qui me coûta cher. Ces pommes étaient au fond d'une dépense qui, par une jalousie élevée, recevait du jour de la cuisine. Un jour que j'étais seul dans la maison, je montai sur la may pour regarder dans le jardin des Hespérides ce précieux fruit dont je ne pouvais approcher. J'allai chercher la broche pour voir si elle y pourrait atteindre elle était trop courte. Je l'allongeai par une autre petite broche qui servait pour le menu gibier; car mon maÃtre aimait la chasse. Je piquai plusieurs fois sans succÚs; enfin je sentis avec transport que j'amenais une pomme. Je tirai trÚs doucement déjà la pomme touchait à la jalousie, j'étais prÃÂȘt à la saisir. Qui dira ma douleur? La pomme était trop grosse, elle ne put passer par le trou. Que d'inventions ne mis-je point en usage pour la tirer! Il fallut trouver des supports pour tenir la broche en état, un couteau assez long pour fendre la pomme, une latte pour la soutenir. A force d'adresse et de temps je parvins à la partager, espérant tirer ensuite les piÚces l'une aprÚs l'autre mais à peine furent-elles séparées, qu'elles tombÚrent toutes deux dans la dépense. Lecteur pitoyable, partagez mon affliction. Je ne perdis point courage; mais j'avais perdu beaucoup de temps. Je craignais d'ÃÂȘtre surpris; je renvoie au lendemain une tentative plus heureuse, et je me remets à l'ouvrage tout aussi tranquillement que si je n'avais rien fait, sans songer aux deux témoins indiscrets qui déposaient contre moi dans la dépense. Le lendemain, retrouvant l'occasion belle, je tente un nouvel essai. Je monte sur mes tréteaux, j'allonge la broche, je l'ajuste; j'étais prÃÂȘt à piquer... Malheureusement le dragon ne dormait pas tout à coup la porte de la dépense s'ouvre; mon maÃtre en sort, croise les bras, me regarde, et me dit Courage!... La plume me tombe des mains. BientÎt, à force d'essuyer de mauvais traitements, j'y devins moins sensible; ils me parurent enfin une sorte de compensation du vol, qui me mettait en droit de le continuer. Au lieu de retourner les yeux en arriÚre et de regarder la punition, je les portais en avant et je regardais la vengeance. Je jugeais que me battre comme fripon, c'était m'autoriser à l'ÃÂȘtre. Je trouvais que voler et ÃÂȘtre battu allaient ensemble, et constituaient en quelque sorte un état, et qu'en remplissant la partie de cet état qui dépendait de moi, je pouvais laisser le soin de l'autre à mon maÃtre. Sur cette idée je me mis à voler plus tranquillement qu'auparavant. Je me disais Qu'en arrivera-t-il enfin? Je serai battu. Soit je suis fait pour l'ÃÂȘtre. J'aime à manger, sans ÃÂȘtre avide; je suis sensuel, et non pas gourmand. Trop d'autres goûts me distraient de celui-là . Je ne me suis jamais occupé de ma bouche que quand mon coeur était oisif; et cela m'est si rarement arrivé dans ma vie, que je n'ai guÚre eu le temps de songer aux bons morceaux. Voilà pourquoi je ne bornai pas longtemps ma friponnerie au comestible; je l'étendis bientÎt à tout ce qui me tentait; et si je ne devins pas un voleur en forme, c'est que je n'ai jamais été beaucoup tenté d'argent. Dans le cabinet commun mon maÃtre avait un autre cabinet à part, qui fermait à clef je trouvai le moyen d'en ouvrir la porte et de la refermer sans qu'il y parût. Là je mettais à contribution ses bons outils, ses meilleurs dessins, ses empreintes, tout ce qui me faisait envie et qu'il affectait d'éloigner de moi. Dans le fond ces vols étaient bien innocents, puisqu'ils n'étaient faits que pour ÃÂȘtre employés à son service mais j'étais transporté de joie d'avoir ces bagatelles en mon pouvoir; je croyais voler le talent avec ses productions. Du reste, il y avait dans des boÃtes des recoupes d'or et d'argent, de petits bijoux, des piÚces de prix, de la monnaie. Quand j'avais quatre ou cinq sous dans ma poche, c'était beaucoup cependant, loin de toucher à rien de tout cela, je ne me souviens pas mÃÂȘme d'y avoir jeté de ma vie un regard de convoitise je le voyais avec plus d'effroi que de plaisir. Je crois bien que cette horreur du vol de l'argent et de ce qui en produit me venait en grande partie de l'éducation. Il se mÃÂȘlait à cela des idées secrÚtes d'infamie, de prison, de chùtiment, de potence, qui m'auraient fait frémir si j'avais été tenté; au lieu que mes tours ne me semblaient que des espiÚgleries, et n'étaient pas autre chose en effet. Tout cela ne pouvait valoir que d'ÃÂȘtre bien étrillé par mon maÃtre, et d'avance je m'arrangeais là -dessus. Mais, encore une fois, je ne convoitais pas mÃÂȘme assez pour avoir à m'abstenir; je ne sentais rien à combattre. Une seule feuille de beau papier à dessiner me tentait plus que l'argent pour en payer une rame. Cette bizarrerie tient à une des singularités de mon caractÚre; elle a eu tant d'influence sur ma conduite qu'il importe de l'expliquer. J'ai des passions trÚs ardentes, et tandis qu'elles m'agitent rien n'égale mon impétuosité; je ne connais plus ni ménagements, ni respect, ni crainte, ni bienséance; je suis cynique, effronté, violent, intrépide il n'y a ni honte qui m'arrÃÂȘte, ni danger qui m'effraie hors le seul objet qui m'occupe, l'univers n'est plus rien pour moi. Mais tout cela ne dure qu'un moment, et le moment qui suit me jette dans l'anéantissement. Prenez-moi dans le calme, je suis l'indolence et la timidité mÃÂȘmes; tout m'effarouche, tout me rebute; une mouche en volant me fait peur; un mot à dire, un geste à faire, épouvante ma paresse; la crainte et la honte me subjuguent à tel point que je voudrais m'éclipser aux yeux de tous les mortels. S'il faut agir, je ne sais que faire; s'il faut parler, je ne sais que dire; si l'on me regarde, je suis décontenancé. Quand je me passionne, je sais trouver quelquefois ce que j'ai à dire; mais dans les entretiens ordinaires je ne trouve rien, rien du tout; ils me sont insupportables par cela seul que je suis obligé de parler. Ajoutez qu'aucun de mes goûts dominants ne consiste en choses qui s'achÚtent. Il ne me faut que des plaisirs purs, et l'argent les empoisonne tous. J'aime, par exemple, ceux de la table; mais, ne pouvant souffrir ni la gÃÂȘne de la bonne compagnie ni la crapule du cabaret, je ne puis les goûter qu'avec un ami; car seul, cela ne m'est pas possible mon imagination s'occupe alors d'autre chose, et je n'ai pas le plaisir de manger. Si mon sang allumé me demande des femmes, mon coeur ému me demande encore plus de l'amour. Des femmes à prix d'argent perdraient pour moi tous leurs charmes; je doute mÃÂȘme s'il serait en moi d'en profiter. Il en est ainsi de tous les plaisirs à ma portée; s'ils ne sont gratuits, je les trouve insipides. J'aime les seuls biens qui ne sont à personne qu'au premier qui sait les goûter. Jamais l'argent ne me parut une chose aussi précieuse qu'on la trouve. Bien plus, il ne m'a mÃÂȘme jamais paru fort commode il n'est bon à rien par lui-mÃÂȘme, il faut le transformer pour en jouir; il faut acheter, marchander, souvent ÃÂȘtre dupe, bien payer, ÃÂȘtre mal servi. Je voudrais une chose bonne dans sa qualité avec mon argent je suis sûr de l'avoir mauvaise. J'achÚte cher un oeuf frais, il est vieux; un beau fruit, il est vert; une fille, elle est gùtée. J'aime le bon vin, mais oÃÂč en prendre? Chez un marchand de vin? comme que je fasse, il m'empoisonnera. Veux-je absolument ÃÂȘtre bien servi? que de soins, que d'embarras! avoir des amis, des correspondants, donner des commissions, écrire, aller, venir, attendre; et souvent au bout ÃÂȘtre encore trompé. Que de peine avec mon argent! je la crains plus que je n'aime le bon vin. Mille fois, durant mon apprentissage et depuis, je suis sorti dans le dessein d'acheter quelque friandise. J'approche de la boutique d'un pùtissier, j'aperçois des femmes au comptoir; je crois déjà les voir rire et se moquer entre elles du petit gourmand. Je passe devant une fruitiÚre, je lorgne du coin de l'oeil de belles poires, leur parfum me tente; deux ou trois jeunes gens tout prÚs de là me regardent; un homme qui me connaÃt est devant sa boutique; je vois de loin venir une fille n'est-ce point la servante de la maison? Ma vue courte me fait mille illusions. Je prends tous ceux qui passent pour des gens de ma connaissance; partout je suis intimidé, retenu par quelque obstacle; mon désir croÃt avec ma honte, et je rentre enfin comme un sot, dévoré de convoitise, ayant dans ma poche de quoi la satisfaire, et n'ayant osé rien acheter. J'entrerais dans les plus insipides détails, si je suivais dans l'emploi de mon argent, soit par moi, soit par d'autres, l'embarras, la honte, la répugnance, les inconvénients, les dégoûts de toute espÚce que j'ai toujours éprouvés. A mesure qu'avançant dans ma vie le lecteur prendra connaissance de mon humeur, il sentira tout cela sans que je m'appesantisse à le lui dire. Cela compris, on comprendra sans peine une de mes prétendues contradictions, celle d'allier une avarice presque sordide avec le plus grand mépris pour l'argent. C'est un meuble pour moi si peu commode, que je ne m'avise pas mÃÂȘme de désirer celui que je n'ai pas, et que quand j'en ai je le garde longtemps sans le dépenser, faute de savoir l'employer à ma fantaisie mais l'occasion commode et agréable se présente-t-elle, j'en profite si bien que ma bourse se vide avant que je m'en sois aperçu. Du reste, ne cherchez pas en moi le tic des avares, celui de dépenser pour l'ostentation; tout au contraire, je dépense en secret et pour le plaisir loin de me faire gloire de dépenser, je m'en cache. Je sens si bien que l'argent n'est pas à mon usage, que je suis presque honteux d'en avoir, encore plus de m'en servir. Si j'avais eu jamais un revenu suffisant pour vivre commodément, je n'aurais point été tenté d'ÃÂȘtre avare, j'en suis trÚs sûr; je dépenserais tout mon revenu sans chercher à l'augmenter mais ma situation précaire me tient en crainte. J'adore la liberté; j'abhorre la gÃÂȘne, la peine, l'assujettissement. Tant que dure l'argent que j'ai dans ma bourse, il assure mon indépendance; il me dispense de m'intriguer pour en trouver d'autre, nécessité que j'eus toujours en horreur; mais de peur de le voir finir, je le choie. L'argent qu'on possÚde est l'instrument de la liberté; celui qu'on pourchasse est celui de la servitude. Voilà pourquoi je serre bien et ne convoite rien. Mon désintéressement n'est donc que paresse; le plaisir d'avoir ne vaut pas la peine d'acquérir et ma dissipation n'est encore que paresse; quand l'occasion de dépenser agréablement se présente, on ne peut trop la mettre à profit. Je suis moins tenté de l'argent que des choses, parce qu'entre l'argent et la possession désirée il y a toujours un intermédiaire; au lieu qu'entre la chose mÃÂȘme et sa jouissance il n'y en a point. Je vois la chose, elle me tente; si je ne vois que le moyen de l'acquérir, il ne me tente pas. J'ai donc été fripon, et quelquefois je le suis encore de bagatelles qui me tentent, et que j'aime mieux prendre que demander mais, petit ou grand, je ne me souviens pas d'avoir pris de ma vie un liard à personne; hors une seule fois, il n'y a pas quinze ans, que je volai sept livres dix sous. L'aventure vaut la peine d'ÃÂȘtre contée, car il s'y trouve un concours impayable d'effronterie et de bÃÂȘtise, que j'aurais peine moi-mÃÂȘme à croire s'il regardait un autre que moi. C'était à Paris. Je me promenais avec M. de Francueil au Palais-Royal, sur les cinq heures. Il tire sa montre, la regarde, et me dit Allons à l'Opéra. Je le veux bien; nous allons. Il prend deux billets d'amphithéùtre, m'en donne un, et passe le premier avec l'autre je le suis, il entre. En entrant aprÚs lui, je trouve la porte embarrassée. Je regarde, je vois tout le monde debout; je juge que je pourrais bien me perdre dans cette foule, ou du moins laisser supposer à M. de Francueil que j'y suis perdu. Je sors, je reprends ma contremarque, puis mon argent, et je m'en vais, sans songer qu'à peine avais-je atteint la porte que tout le monde était assis, et qu'alors M. de Francueil voyait clairement que je n'y étais plus. Comme jamais rien ne fut plus éloigné de mon humeur que ce trait-là , je le note, pour montrer qu'il y a des moments d'une espÚce de délire oÃÂč il ne faut point juger des hommes par leurs actions. Ce n'était pas précisément voler cet argent; c'était en voler l'emploi moins c'était un vol, plus c'était une infamie. Je ne finirais pas ces détails si je voulais suivre toutes les routes par lesquelles, durant mon apprentissage, je passai de la sublimité de l'héroïsme à la bassesse d'un vaurien. Cependant en prenant les vices de mon état, il me fut impossible d'en prendre tout à fait les goûts. Je m'ennuyais des amusements de mes camarades; et quand la trop grande gÃÂȘne m'eut aussi rebuté du travail, je m'ennuyai de tout. Cela me rendit le goût de la lecture, que j'avais perdu depuis longtemps. Ces lectures, prises sur mon travail, devinrent un nouveau crime qui m'attira de nouveaux chùtiments. Ce goût irrité par la contrainte devint passion, bientÎt fureur. La Tribu, fameuse loueuse de livres, m'en fournissait de toute espÚce. Bons et mauvais, tout passait; je ne choisissais point je lisais tout avec une égale avidité. Je lisais à l'établi, je lisais en allant faire mes messages, je lisais à la garde-robe, et m'y oubliais des heures entiÚres; la tÃÂȘte me tournait de la lecture, je ne faisais plus que lire. Mon maÃtre m'épiait, me surprenait, me battait, me prenait mes livres. Que de volumes furent déchirés, brûlés, jetés par les fenÃÂȘtres! que d'ouvrages restÚrent dépareillés chez la Tribu! Quand je n'avais plus de quoi la payer, je lui donnais mes chemises, mes cravates, mes hardes; mes trois sous d'étrennes tous les dimanches lui étaient réguliÚrement portés. Voilà donc, me dira-t-on, l'argent devenu nécessaire. Il est vrai, mais ce fut quand la lecture m'eut Îté toute activité. Livré tout entier à mon nouveau goût, je ne faisais plus que lire, je ne volais plus. C'est encore ici une de mes différences caractéristiques. Au fort d'une certaine habitude d'ÃÂȘtre, un rien me distrait, me change, m'attache, enfin me passionne et alors tout est oublié; je ne songe plus qu'au nouvel objet qui m'occupe. Le coeur me battait d'impatience de feuilleter le nouveau livre que j'avais dans la poche; je le tirais aussitÎt que j'étais seul, et ne songeais plus à fouiller le cabinet de mon maÃtre. J'ai mÃÂȘme peine à croire que j'eusse volé, quand mÃÂȘme j'aurais eu des passions plus coûteuses. Borné au moment présent, il n'était pas dans mon tour d'esprit de m'arranger ainsi pour l'avenir. La Tribu me faisait crédit les avances étaient petites; et quand j'avais empoché mon livre, je ne songeais plus à rien. L'argent qui me venait naturellement passait de mÃÂȘme à cette femme; et quand elle devenait pressante, rien n'était plus tÎt sous ma main que mes propres effets. Voler par avance était trop de prévoyance, et voler pour payer n'était pas mÃÂȘme une tentation. A force de querelles, de coups, de lectures dérobées et mal choisies, mon humeur devint taciturne, sauvage; ma tÃÂȘte commençait à s'altérer, et je vivais en vrai loup-garou. Cependant si mon goût ne me préserva pas des livres plats et fades, mon bonheur me préserva des livres obscÚnes et licencieux non que la Tribu, femme à tous égards trÚs accommodante, se fÃt un scrupule de m'en prÃÂȘter; mais, pour les faire valoir, elle me les nommait avec un air de mystÚre qui me forçait précisément à les refuser, tant par dégoût que par honte; et le hasard seconda si bien mon humeur pudique, que j'avais plus de trente ans avant que j'eusse jeté les yeux sur aucun de ces dangereux livres qu'une belle dame de par le monde trouve incommodes, en ce qu'on ne peut les lire que d'une main. En moins d'un an j'épuisai la mince boutique de la Tribu, et alors je me trouvai dans mes loisirs cruellement désoeuvré. Guéri de mes goûts d'enfant et de polisson par celui de la lecture, et mÃÂȘme par mes lectures, qui, bien que sans choix et souvent mauvaises, ramenaient pourtant mon coeur à des sentiments plus nobles que ceux que m'avait donnés mon état; dégoûté de tout ce qui était à ma portée, et sentant trop loin de moi tout ce qui m'aurait tenté, je ne voyais rien de possible qui pût flatter mon coeur. Mes sens émus depuis longtemps me demandaient une jouissance dont je ne savais pas mÃÂȘme imaginer l'objet. J'étais aussi loin du véritable que si je n'avais point eu de sexe; et déjà pubÚre et sensible, je pensais quelquefois à mes folies, mais je ne voyais rien au delà . Dans cette étrange situation, mon inquiÚte imagination prit un parti qui me sauva de moi-mÃÂȘme et calma ma naissante sensualité ce fut de se nourrir des situations qui m'avaient intéressé dans mes lectures, de les rappeler, de les varier, de les combiner, de me les approprier tellement que je devinsse un des personnages que j'imaginais, que je me visse toujours dans les positions les plus agréables selon mon goût; enfin que l'état fictif oÃÂč je venais à bout de me mettre me fÃt oublier mon état réel, dont j'étais si mécontent. Cet amour des objets imaginaires et cette facilité de m'en occuper achevÚrent de me dégoûter de tout ce qui m'entourait, et déterminÚrent ce goût pour la solitude qui m'est toujours resté depuis ce temps-là . On verra plus d'une fois dans la suite les bizarres effets de cette disposition si misanthrope et si sombre en apparence, mais qui vient en effet d'un coeur trop affectueux, trop aimant, trop tendre, qui, faute d'en trouver d'existants qui lui ressemblent, est forcé de s'alimenter de fictions. Il me suffit, quant à présent, d'avoir marqué l'origine et la premiÚre cause d'un penchant qui a modifié toutes mes passions, et qui, les contenant par elles-mÃÂȘmes, m'a toujours rendu paresseux à faire, par trop d'ardeur à désirer. J'atteignis ainsi ma seiziÚme année, inquiet, mécontent de tout et de moi, sans goût de mon état, sans plaisir de mon ùge, dévoré de désirs dont j'ignorais l'objet, pleurant sans sujet de larmes, soupirant sans savoir de quoi; enfin caressant tendrement mes chimÚres, faute de rien voir autour de moi qui les valût. Les dimanches, mes camarades venaient me chercher aprÚs le prÃÂȘche pour aller m'ébattre avec eux. Je leur aurais volontiers échappé si j'avais pu; mais une fois en train dans leurs jeux, j'étais plus ardent et j'allais plus loin qu'aucun autre; difficile à ébranler et à retenir. Ce fut là de tout temps ma disposition constante. Dans nos promenades hors de la ville, j'allais toujours en avant sans songer au retour, à moins que d'autres n'y songeassent pour moi. J'y fus pris deux fois; les portes furent fermées avant que je pusse arriver. Le lendemain je fus traité comme on s'imagine; et la seconde fois il me fut promis un tel accueil pour la troisiÚme, que je résolus de ne m'y pas exposer. Cette troisiÚme fois si redoutée arriva pourtant. Ma vigilance fut mise en défaut par un maudit capitaine appelé M. Minutoli, qui fermait toujours la porte oÃÂč il était de garde une demi-heure avant les autres. Je revenais avec deux camarades. A demi-lieue de la ville j'entends sonner la retraite, je double le pas; j'entends battre la caisse, je cours à toutes jambes j'arrive essoufflé, tout en nage; le coeur me bat je vois de loin les soldats à leur poste; j'accours, je crie d'une voix étouffée. Il était trop tard. A vingt pas de l'avancée je vois lever le premier pont. Je frémis en voyant en l'air ces cornes terribles, sinistre et fatal augure du sort inévitable que ce moment commençait pour moi. Dans le premier transport de ma douleur, je me jetai sur les glacis et mordis la terre. Mes camarades, riant de leur malheur, prirent à l'instant leur parti. Je pris aussi le mien; mais ce fut d'une autre maniÚre. Sur le lieu mÃÂȘme je jurai de ne retourner jamais chez mon maÃtre; et le lendemain, quand à l'heure de la découverte ils rentrÚrent en ville, je leur dis adieu pour jamais, les priant seulement d'avertir en secret mon cousin Bernard de la résolution que j'avais prise, et du lieu oÃÂč il pourrait me voir encore une fois. A mon entrée en apprentissage, étant plus séparé de lui, je le vis moins; toutefois, durant quelque temps nous nous rassemblions les dimanches; mais insensiblement chacun prit d'autres habitudes, et nous nous vÃmes plus rarement. Je suis persuadé que sa mÚre contribua beaucoup à ce changement. Il était, lui, un garçon du haut; moi, chétif apprenti, je n'étais plus qu'un enfant de Saint-Gervais. Il n'y avait plus entre nous d'égalité, malgré la naissance; c'était déroger que de me fréquenter. Cependant les liaisons ne cessÚrent point tout à fait entre nous; et comme c'était un garçon d'un bon naturel, il suivait quelquefois son coeur malgré les leçons de sa mÚre. Instruit de ma résolution, il accourut, non pour m'en dissuader ou la partager, mais pour jeter, par de petits présents, quelque agrément dans ma fuite, car mes propres ressources ne pouvaient me mener fort loin. Il me donna entre autres une petite épée, dont j'étais fort épris, et que j'ai portée jusqu'à Turin, oÃÂč le besoin m'en fit défaire, et oÃÂč je me la passai, comme on dit, au travers du corps. Plus j'ai réfléchi depuis à la maniÚre dont il se conduisit avec moi dans ce moment critique, plus je me suis persuadé qu'il suivit les instructions de sa mÚre, et peut-ÃÂȘtre de son pÚre, car il n'est pas possible que de lui-mÃÂȘme il n'eût fait quelque effort pour me retenir, ou qu'il n'eût tenté de me suivre mais point. Il m'encouragea dans mon dessein plutÎt qu'il ne m'en détourna puis, quand il me vit bien résolu, il me quitta sans beaucoup de larmes. Nous ne nous sommes jamais écrit ni revus. C'est dommage il était d'un caractÚre essentiellement bon; nous étions faits pour nous aimer. Avant de m'abandonner à la fatalité de ma destinée, qu'on me permette de tourner un moment les yeux sur celle qui m'attendait naturellement, si j'étais tombé dans les mains d'un meilleur maÃtre. Rien n'était plus convenable à mon humeur, ni plus propre à me rendre heureux, que l'état tranquille et obscur d'un bon artisan, dans certaines classes surtout, telle qu'est à GenÚve celle des graveurs. Cet état, assez lucratif pour donner une subsistance aisée, et pas assez pour mener à la fortune, eût borné mon ambition pour le reste de mes jours; et me laissant un loisir honnÃÂȘte pour cultiver des goûts modérés, il m'eût contenu dans ma sphÚre sans m'offrir aucun moyen d'en sortir. Ayant une imagination assez riche pour orner de ses chimÚres tous les états, assez puissante pour me transporter, pour ainsi dire, à mon gré de l'un à l'autre, il m'importait peu dans lequel je fusse en effet. Il ne pouvait y avoir si loin du lieu oÃÂč j'étais au premier chùteau en Espagne, qu'il ne me fût aisé de m'y établir. De cela seul il suivait que l'état le plus simple, celui qui donnait le moins de tracas et de soins, celui qui laissait l'esprit le plus libre, était celui qui me convenait le mieux; et c'était précisément le mien. J'aurais passé dans le sein de ma religion, de ma patrie, de ma famille et de mes amis, une vie paisible et douce, telle qu'il la fallait à mon caractÚre, dans l'uniformité d'un travail de mon goût et d'une société selon mon coeur. J'aurais été bon chrétien, bon citoyen, bon pÚre de famille, bon ami, bon ouvrier, bon homme en toute chose. J'aurais aimé mon état, je l'aurais honoré peut-ÃÂȘtre; et, aprÚs avoir passé une vie obscure et simple, mais égale et douce, je serais mort paisiblement dans le sein des miens. BientÎt oublié sans doute, j'aurais été regretté du moins aussi longtemps qu'on se serait souvenu de moi. Au lieu de cela... Quel tableau vais-je faire? Ah! n'anticipons point sur les misÚres de ma vie; je n'occuperai que trop mes lecteurs de ce triste sujet. LIVRE SECOND 1728-1731 Autant le moment oÃÂč l'effroi me suggéra le projet de fuir m'avait paru triste, autant celui oÃÂč je l'exécutai me parut charmant. Encore enfant, quitter mon pays, mes parents, mes appuis, mes ressources; laisser un apprentissage à moitié fait sans savoir mon métier assez pour en vivre; me livrer aux horreurs de la misÚre sans avoir aucun moyen d'en sortir; dans l'ùge de la faiblesse et de l'innocence, m'exposer à toutes les tentations du vice et du désespoir; chercher au loin les maux, les erreurs, les piÚges, l'esclavage et la mort, sous un joug bien plus inflexible que celui que je n'avais pu souffrir; c'était là ce que j'allais faire, c'était la perspective que j'aurais dû envisager. Que celle que je me peignais était différente! L'indépendance que je croyais avoir acquise était le seul sentiment qui m'affectait. Libre et maÃtre de moi-mÃÂȘme, je croyais pouvoir tout faire, atteindre à tout je n'avais qu'à m'élancer pour m'élever et voler dans les airs. J'entrais avec sécurité dans le vaste espace du monde; mon mérite allait le remplir; à chaque pas j'allais trouver des festins, des trésors, des aventures, des amis prÃÂȘts à me servir, des maÃtresses empressées à me plaire en me montrant j'allais occuper de moi l'univers; non pas pourtant l'univers tout entier, je l'en dispensais en quelque sorte, il ne m'en fallait pas tant; une société charmante me suffisait, sans m'embarrasser du reste. Ma modération m'inscrivait dans une sphÚre étroite, mais délicieusement choisie, oÃÂč j'étais assuré de régner. Un seul chùteau bornait mon ambition favori du seigneur et de la dame, amant de la demoiselle, ami du frÚre et protecteur des voisins, j'étais content; il ne m'en fallait pas davantage. En attendant ce modeste avenir, j'errai quelques jours autour de la ville, logeant chez des paysans de ma connaissance, qui tous me reçurent avec plus de bonté que n'auraient fait des urbains. Ils m'accueillaient, me logeaient, me nourrissaient trop bonnement pour en avoir le mérite. Cela ne pouvait pas s'appeler faire l'aumÎne; ils n'y mettaient pas assez l'air de la supériorité. A force de voyager et de parcourir le monde, j'allai jusqu'à Confignon, terres de Savoie à deux lieues de GenÚve. Le curé s'appelait M. de Pontverre. Ce nom, fameux dans l'histoire de la République, me frappa beaucoup. J'étais curieux de voir comment étaient faits les descendants des gentilshommes de la Cuiller. J'allai voir M. de Pontverre. Il me reçut bien, me parla de l'hérésie de GenÚve, de l'autorité de la sainte mÚre Église, et me donna à dÃner. Je trouvai peu de choses à répondre à des arguments qui finissaient ainsi, et je jugeai que des curés chez qui l'on dÃnait si bien valaient tout au moins nos ministres. J'étais certainement plus savant que M. de Pontverre, tout gentilhomme qu'il était; mais j'étais trop bon convive pour ÃÂȘtre si bon théologien; et son vin de Frangi, qui me parut excellent, argumentait si victorieusement pour lui, que j'aurais rougi de fermer la bouche à un si bon hÎte. Je cédais donc, ou du moins je ne résistais pas en face. A voir les ménagements dont j'usais, on m'aurait cru faux. On se fût trompé; je n'étais qu'honnÃÂȘte, cela est certain. La flatterie, ou plutÎt la condescendance, n'est pas toujours un vice; elle est plus souvent une vertu, surtout dans les jeunes gens. La bonté avec laquelle un homme nous traite nous attache à lui; ce n'est pas pour l'abuser qu'on lui cÚde, c'est pour ne pas l'attrister, pour ne pas lui rendre le mal pour le bien. Quel intérÃÂȘt avait M. de Pontverre à m'accueillir, à me bien traiter, à vouloir me convaincre? nul autre que le mien propre. Mon jeune coeur se disait cela. J'étais touché de reconnaissance et de respect pour le bon prÃÂȘtre. Je sentais ma supériorité, je ne voulais pas l'en accabler pour prix de son hospitalité. Il n'y avait point de motif hypocrite à cette conduite je ne songeais point à changer de religion; et, bien loin de me familiariser si vite avec cette idée, je ne l'envisageais qu'avec une horreur qui devait l'écarter de moi pour longtemps je voulais seulement ne point fùcher ceux qui me caressaient dans cette vue; je voulais cultiver leur bienveillance, et leur laisser l'espoir du succÚs, en paraissant moins armé que je ne l'étais en effet. Ma faute en cela ressemblait à la coquetterie des honnÃÂȘtes femmes, qui quelquefois, pour parvenir à leurs fins, savent, sans rien permettre ni rien promettre, faire espérer plus qu'elles ne veulent tenir. La raison, la pitié, l'amour de l'ordre, exigeaient assurément que, loin de se prÃÂȘter à ma folie, on m'éloignùt de ma perte oÃÂč je courais, en me renvoyant dans ma famille. C'est là ce qu'aurait fait ou tùché de faire tout homme vraiment vertueux. Mais quoique M. de Pontverre fût un bon homme, ce n'était assurément pas un homme vertueux; au contraire, c'était un dévot qui ne connaissait d'autre vertu que d'adorer les images et de dire le rosaire; une espÚce de missionnaire qui n'imaginait rien de mieux, pour le bien de la foi, que de faire des libelles contre les ministres de GenÚve. Loin de penser à me renvoyer chez moi, il profita du désir que j'avais de m'en éloigner, pour me mettre hors d'état d'y retourner quand mÃÂȘme il m'en prendrait envie. Il y avait tout à parier qu'il m'envoyait périr de misÚre, ou devenir un vaurien. Ce n'était point là ce qu'il voyait. Il voyait une ùme Îtée à l'hérésie et rendue à l'Église. HonnÃÂȘte homme ou vaurien, qu'importait cela, pourvu que j'allasse à la messe? Il ne faut pas croire, au reste, que cette façon de penser soit particuliÚre aux catholiques, elle est celle de toute religion dogmatique oÃÂč l'on fait l'essentiel, non de faire, mais de croire. Dieu vous appelle, me dit M. de Pontverre allez à Annecy; vous y trouverez une bonne dame bien charitable, que les bienfaits du roi mettent en état de retirer d'autres ùmes de l'erreur dont elle est sortie elle-mÃÂȘme. Il s'agissait de madame de Warens, nouvelle convertie, que les prÃÂȘtres forçaient en effet de partager, avec la canaille qui venait vendre sa foi, une pension de deux mille francs que lui donnait le roi de Sardaigne. Je me sentais fort humilié d'avoir besoin d'une bonne dame bien charitable. J'aimais fort qu'on me donnùt mon nécessaire, mais non pas qu'on me fÃt la charité; et une dévote n'était pas pour moi fort attirante. Toutefois, pressé par M. de Pontverre, par la faim qui me talonnait, bien aise aussi de faire un voyage et d'avoir un but, je prends mon parti, quoique avec peine, et je pars pour Annecy. J'y pouvais ÃÂȘtre aisément en un jour; mais je ne me pressais pas, j'en mis trois. Je ne voyais pas un chùteau à droite ou à gauche, sans aller chercher l'aventure que j'étais sûr qui m'y attendait. Je n'osais entrer dans le chùteau ni heurter, car j'étais fort timide; mais je chantais sous la fenÃÂȘtre qui avait le plus d'apparence, fort surpris, aprÚs m'ÃÂȘtre longtemps époumoné, de ne voir paraÃtre ni dames ni demoiselles qu'attirùt la beauté de ma voix ou le sel de mes chansons, vu que j'en savais d'admirables que mes camarades m'avaient apprises, et que je chantais admirablement. J'arrive enfin je vois madame de Warens. Cette époque de ma vie a décidé de mon caractÚre; je ne puis me résoudre à la passer légÚrement. J'étais au milieu de ma seiziÚme année. Sans ÃÂȘtre ce qu'on appelle un beau garçon, j'étais bien pris dans ma petite taille, j'avais un joli pied, une jambe fine, l'air dégagé, la physionomie animée, la bouche mignonne, les sourcils et les cheveux noirs, les yeux petits et mÃÂȘme enfoncés, mais qui lançaient avec force le feu dont mon sang était embrasé. Malheureusement je ne savais rien de tout cela, et de ma vie il ne m'est arrivé de songer à ma figure que lorsqu'il n'était plus temps d'en tirer parti. Ainsi j'avais avec la timidité de mon ùge celle d'un naturel trÚs aimant, toujours troublé par la crainte de déplaire. D'ailleurs, quoique j'eusse l'esprit assez orné, n'ayant jamais vu le monde, je manquais totalement de maniÚres; et mes connaissances, loin d'y suppléer, ne servaient qu'à m'intimider davantage en me faisant sentir combien j'en manquais. Craignant donc que mon abord ne prévÃnt pas en ma faveur, je pris autrement mes avantages, et je fis une belle lettre en style d'orateur, oÃÂč, cousant des phrases de livres avec des locutions d'apprenti, je déployais toute mon éloquence pour capter la bienveillance de madame de Warens. J'enfermai la lettre de M. de Pontverre dans la mienne, et je partis pour cette terrible audience. Je ne trouvai point madame de Warens; on me dit qu'elle venait de sortir pour aller à l'église. C'était le jour des Rameaux de l'année 1728. Je cours pour la suivre je la vois, je l'atteins, je lui parle... Je dois me souvenir du lieu, je l'ai souvent depuis mouillé de mes larmes et couvert de mes baisers. Que ne puis-je entourer d'un balustre d'or cette heureuse place! que n'y puis-je attirer les hommages de toute la terre! Quiconque aime à honorer les monuments du salut des hommes n'en devrait approcher qu'à genoux. C'était un passage derriÚre sa maison, entre un ruisseau à main droite qui la séparait du jardin et le mur de la cour à gauche, conduisant par une fausse porte à l'église des cordeliers. PrÃÂȘte à entrer dans cette porte, madame de Warens se retourne à ma voix. Que devins-je à cette vue! Je m'étais figuré une vieille dévote bien rechignée; la bonne dame de M. de Pontverre ne pouvait ÃÂȘtre autre chose à mon avis. Je vois un visage pétri de grùces, de beaux yeux bleus pleins de douceur, un teint éblouissant, le contour d'une gorge enchanteresse. Rien n'échappa au rapide coup d'oeil du jeune prosélyte; car je devins à l'instant le sien, sûr qu'une religion prÃÂȘchée par de tels missionnaires ne pouvait manquer de mener en paradis. Elle prend en souriant la lettre que je lui présente d'une main tremblante, l'ouvre, jette un coup d'oeil sur celle de M. de Pontverre, revient à la mienne, qu'elle lit tout entiÚre, et qu'elle eût relue encore si son laquais ne l'eût avertie qu'il était temps d'entrer. Eh! mon enfant, me dit-elle d'un ton qui me fit tressaillir, vous voilà courant le pays bien jeune; c'est dommage en vérité. Puis, sans attendre ma réponse, elle ajouta Allez chez moi m'attendre; dites qu'on vous donne à déjeuner; aprÚs la messe j'irai causer avec vous. Louise-Éléonore de Warens était une demoiselle de la Tour de Pil, noble et ancienne famille de Vevai, ville du pays de Vaud. Elle avait épousé fort jeune M. de Warens de la maison de Loys, fils aÃné de M. de Villardin, de Lausanne. Ce mariage, qui ne produisit point d'enfants, n'ayant pas trop réussi, madame de Warens, poussée par quelque chagrin domestique, prit le temps que le roi Victor-Amédée était à Évian pour passer le lac et venir se jeter aux pieds de ce prince, abandonnant ainsi son mari, sa famille et son pays par une étourderie assez semblable à la mienne, et qu'elle a eu tout le temps de pleurer aussi. Le roi, qui aimait à faire le zélé catholique, la prit sous sa protection, lui donna une pension de quinze cents livres de Piémont, ce qui était beaucoup pour un prince aussi peu prodigue; et, voyant que sur cet accueil on l'en croyait amoureux, il l'envoya à Annecy, escortée par un détachement de ses gardes, oÃÂč, sous la direction de Michel-Gabriel de Bernex, évÃÂȘque titulaire de GenÚve, elle fit abjuration au couvent de la Visitation. Il y avait six ans qu'elle y était quand j'y vins, et elle en avait alors vingt-huit, étant née avec le siÚcle. Elle avait de ces beautés qui se conservent, parce qu'elles sont plus dans la physionomie que dans les traits; aussi la sienne était-elle encore dans tout son premier éclat. Elle avait un air caressant et tendre, un regard trÚs doux, un sourire angélique, une bouche à la mesure de la mienne, des cheveux cendrés d'une beauté peu commune, et auxquels elle donnait un tour négligé qui la rendait trÚs piquante. Elle était petite de stature, courte mÃÂȘme, et ramassée un peu dans sa taille, quoique sans difformité; mais il était impossible de voir une plus belle tÃÂȘte, un plus beau sein, de plus belles mains et de plus beaux bras. Son éducation avait été fort mÃÂȘlée elle avait ainsi que moi perdu sa mÚre dÚs sa naissance; et, recevant indifféremment des instructions comme elles s'étaient présentées, elle avait appris un peu de sa gouvernante, un peu de son pÚre, un peu de ses maÃtres, et beaucoup de ses amants, surtout d'un M. de Tavel, qui, ayant du goût et des connaissances, en orna la personne qu'il aimait. Mais tant de genres différents se nuisirent les uns aux autres, et le peu d'ordre qu'elle y mit empÃÂȘcha que ses diverses études n'étendissent la justesse naturelle de son esprit. Ainsi, quoiqu'elle eût quelques principes de philosophie et de physique, elle ne laissa pas de prendre le goût que son pÚre avait pour la médecine empirique et pour l'alchimie elle faisait des élixirs, des teintures, des baumes, des magistÚres; elle prétendait avoir des secrets. Les charlatans, profitant de sa faiblesse, s'emparÚrent d'elle, l'obsédÚrent, la ruinÚrent, et consumÚrent, au milieu des fourneaux et des drogues, son esprit, ses talents et ses charmes, dont elle eût pu faire les délices des meilleures sociétés. Mais si de vils fripons abusÚrent de son éducation mal dirigée pour obscurcir les lumiÚres de sa raison, son excellent coeur fut à l'épreuve et demeura toujours le mÃÂȘme son caractÚre aimant et doux, sa sensibilité pour les malheureux, son inépuisable bonté, son humeur gaie, ouverte et franche, ne s'altérÚrent jamais; et mÃÂȘme, aux approches de la vieillesse, dans le sein de l'indigence, des maux, des calamités diverses, la sérénité de sa belle ùme lui conserva jusqu'à la fin de sa vie toute la gaieté de ses plus beaux jours. Ses erreurs lui vinrent d'un fonds d'activité inépuisable qui voulait sans cesse de l'occupation. Ce n'était pas des intrigues de femmes qu'il lui fallait, c'était des entreprises à faire et à diriger. Elle était née pour les grandes affaires. A sa place, madame de Longueville n'eût été qu'une tracassiÚre; à la place de madame de Longueville, elle eût gouverné l'État. Ses talents ont été déplacés; et ce qui eût fait sa gloire dans une situation plus élevée a fait sa perte dans celle oÃÂč elle a vécu. Dans les choses qui étaient à sa portée, elle étendait toujours son plan dans sa tÃÂȘte et voyait toujours son objet en grand. Cela faisait qu'employant des moyens proportionnés à ses vues plus qu'à ses forces, elle échouait par la faute des autres; et son projet venant à manquer, elle était ruinée oÃÂč d'autres n'auraient presque rien perdu. Ce goût des affaires, qui lui fit tant de maux, lui fit du moins un grand bien dans son asile monastique, en l'empÃÂȘchant de s'y fixer pour le reste de ses jours comme elle en était tentée. La vie uniforme et simple des religieuses, leur petit cailletage de parloir, tout cela ne pouvait flatter un esprit toujours en mouvement, qui, formant chaque jour de nouveaux systÚmes, avait besoin de liberté pour s'y livrer. Le bon évÃÂȘque de Bernex, avec moins d'esprit que François de Sales, lui ressemblait sur bien des points; et madame de Warens, qu'il appelait sa fille, et qui ressemblait à madame de Chantal sur beaucoup d'autres, eût pu lui ressembler encore dans sa retraite, si son goût ne l'eût détournée de l'oisiveté d'un couvent. Ce ne fut point manque de zÚle si cette aimable femme ne se livra pas aux menues pratiques de dévotion qui semblaient convenir à une nouvelle convertie vivant sous la direction d'un prélat. Quel qu'eût été le motif de son changement de religion, elle fut sincÚre dans celle qu'elle avait embrassée. Elle a pu se repentir d'avoir commis la faute, mais non pas désirer d'en revenir. Elle n'est pas seulement morte bonne catholique, elle a vécu telle de bonne foi; et j'ose affirmer, moi qui pense avoir lu dans le fond de son ùme, que c'était uniquement par aversion pour les simagrées qu'elle ne faisait point en public la dévote. Elle avait une piété trop solide pour affecter de la dévotion. Mais ce n'est pas ici le lieu de m'étendre sur ses principes; j'aurai d'autres occasions d'en parler. Que ceux qui nient la sympathie des ùmes expliquent, s'ils peuvent, comment, de la premiÚre entrevue, du premier mot, du premier regard, madame de Warens m'inspira non seulement le plus vif attachement, mais une confiance parfaite et qui ne s'est jamais démentie. Supposons que ce que j'ai senti pour elle fût véritablement de l'amour, ce qui paraÃtra tout au moins douteux à qui suivra l'histoire de nos liaisons; comment cette passion fut-elle accompagnée, dÚs sa naissance, des sentiments qu'elle inspire le moins, la paix du coeur, le calme, la sérénité, la sécurité, l'assurance? Comment, en approchant pour la premiÚre fois d'une femme aimable, polie, éblouissante, d'une dame d'un état supérieur au mien, dont je n'avais jamais abordé la pareille, de celle dont dépendait mon sort en quelque sorte par l'intérÃÂȘt plus ou moins grand qu'elle y prendrait; comment, dis-je, avec tout cela me trouvai-je à l'instant aussi libre, aussi à mon aise que si j'eusse été parfaitement sûr de lui plaire. Comment n'eus-je pas un moment d'embarras, de timidité, de gÃÂȘne. Naturellement honteux, décontenancé, n'ayant jamais vu le monde, comment pris-je avec elle, du premier jour, du premier instant, les maniÚres faciles, le langage tendre, le ton familier que j'avais dix ans aprÚs, lorsque la plus grande intimité l'eut rendu naturel? A-t-on de l'amour, je ne dis pas sans désirs, j'en avais; mais sans inquiétude, sans jalousie? Ne veut-on pas au moins apprendre de l'objet qu'on aime si l'on est aimé? C'est une question qu'il ne m'est pas plus venu dans l'esprit de lui faire une fois en ma vie que de me demander à moi-mÃÂȘme si je m'aimais; et jamais elle n'a été plus curieuse avec moi. Il y eut certainement quelque chose de singulier dans mes sentiments pour cette charmante femme, et l'on y trouvera dans la suite des bizarreries auxquelles on ne s'attend pas. Il fut question de ce que je deviendrais; et pour en causer plus à loisir, elle me retint à dÃner. Ce fut le premier repas de ma vie oÃÂč j'eusse manqué d'appétit; et sa femme de chambre, qui nous servait, dit aussi que j'étais le premier voyageur de mon ùge et de mon étoffe qu'elle en eût vu manquer. Cette remarque, qui ne me nuisit pas dans l'esprit de sa maÃtresse, tombait un peu à plomb sur un gros manant qui dÃnait avec nous, et qui dévora lui tout seul un repas honnÃÂȘte pour six personnes. Pour moi, j'étais dans un ravissement qui ne me permettait pas de manger. Mon coeur se nourrissait d'un sentiment tout nouveau dont il occupait tout mon ÃÂȘtre; il ne me laissait des esprits pour nulle autre fonction. Madame de Warens voulut savoir les détails de ma petite histoire je retrouvai pour la lui conter tout le feu que j'avais perdu chez mon maÃtre. Plus j'intéressais cette excellente ùme en ma faveur, plus elle plaignait le sort auquel j'allais m'exposer. Sa tendre compassion se marquait dans son air, dans son regard, dans ses gestes. Elle n'osait m'exhorter à retourner à GenÚve; dans sa position c'eût été un crime de lÚse-catholicité, et elle n'ignorait pas combien elle était surveillée et combien ses discours étaient pesés. Mais elle me parlait d'un ton si touchant de l'affliction de mon pÚre, qu'on voyait bien qu'elle eût approuvé que j'allasse le consoler. Elle ne savait pas combien sans y songer elle plaidait contre elle-mÃÂȘme. Outre que ma résolution était prise, comme je crois l'avoir dit, plus je la trouvais éloquente, persuasive, plus ses discours m'allaient au coeur, et moins je pouvais me résoudre à me détacher d'elle. Je sentais que retourner à GenÚve était mettre entre elle et moi une barriÚre presque insurmontable, à moins de revenir à la démarche que j'avais faite, et à laquelle mieux valait me tenir tout d'un coup. Je m'y tins donc. Madame de Warens, voyant ses efforts inutiles, ne les poussa pas jusqu'à se compromettre; mais elle me dit avec un regard de commisération Pauvre petit, tu dois aller oÃÂč Dieu t'appelle; mais quand tu seras grand, tu te souviendras de moi. Je crois qu'elle ne pensait pas elle-mÃÂȘme que cette prédiction s'accomplirait si cruellement. La difficulté restait tout entiÚre. Comment subsister si jeune hors de mon pays? A peine à la moitié de mon apprentissage, j'étais bien loin de savoir mon métier. Quand je l'aurais su, je n'en aurais pu vivre en Savoie, pays trop pauvre pour avoir des arts. Le manant qui dÃnait pour nous, forcé de faire une pause pour reposer sa mùchoire, ouvrit un avis qu'il disait venir du ciel, et qui, à juger par les suites, venait bien plutÎt du cÎté contraire c'était que j'allasse à Turin, oÃÂč, dans un hospice établi pour l'instruction des catéchumÚnes, j'aurais, dit-il, la vie temporelle et spirituelle, jusqu'à ce qu'entré dans le sein de l'Église je trouvasse, par la charité des bonnes ùmes, une place qui me convÃnt. A l'égard des frais du voyage, continua mon homme, Sa Grandeur Monseigneur l'EvÃÂȘque ne manquera pas, si madame lui propose cette sainte oeuvre, de vouloir charitablement y pourvoir; et Madame la Baronne, qui est si charitable, dit-il en s'inclinant sur son assiette, s'empressera sûrement d'y contribuer aussi. Je trouvais toutes ces charités bien dures j'avais le coeur serré, je ne disais rien; et madame de Warens, sans saisir ce projet avec autant d'ardeur qu'il était offert, se contenta de répondre que chacun devait contribuer au bien selon son pouvoir, et qu'elle en parlerait à monseigneur mais mon diable d'homme, qui craignait qu'elle n'en parlùt pas à son gré, et qui avait son petit intérÃÂȘt dans cette affaire, courut prévenir les aumÎniers, et emboucha si bien les bons prÃÂȘtres, que quand madame de Warens, qui craignait pour moi ce voyage, en voulut parler à l'évÃÂȘque, elle trouva que c'était une affaire arrangée, et il lui remit à l'instant l'argent destiné pour mon petit viatique. Elle n'osa insister pour me faire rester j'approchais d'un ùge oÃÂč une femme du sien ne pouvait décemment vouloir retenir un jeune homme auprÚs d'elle. Mon voyage étant ainsi réglé par ceux qui prenaient soin de moi, il fallut bien me soumettre, et c'est mÃÂȘme ce que je fis sans beaucoup de répugnance. Quoique Turin fût plus loin que GenÚve, je jugeai qu'étant la capitale, elle avait avec Annecy des relations plus étroites qu'une ville étrangÚre d'État et de Religion et puis, partant pour obéir à madame de Warens, je me regardais comme vivant toujours sous sa direction c'était plus que vivre à son voisinage. Enfin l'idée d'un grand voyage flattait ma manie ambulante, qui déjà commençait à se déclarer. Il me paraissait beau de passer les monts à mon ùge, et de m'élever au-dessus de mes camarades de toute la hauteur des Alpes. Voir du pays est un appùt auquel un Genevois ne résiste guÚre je donnai donc mon consentement. Mon manant devait partir dans deux jours avec sa femme. Je leur fus confié et recommandé. Ma bourse leur fut remise, renforcée par madame de Warens, qui de plus me donna secrÚtement un petit pécule auquel elle joignit d'amples instructions; et nous partÃmes le mercredi saint. Le lendemain de mon départ d'Annecy, mon pÚre y arriva, courant à ma piste avec un M. Rival, son ami, horloger comme lui, homme d'esprit, bel esprit mÃÂȘme, qui faisait des vers mieux que la Motte, et parlait presque aussi bien que lui; de plus, parfaitement honnÃÂȘte homme, mais dont la littérature déplacée n'aboutit qu'à faire un de ses fils comédien. Ces messieurs virent madame de Warens, et se contentÚrent de pleurer mon sort avec elle, au lieu de me suivre et de m'atteindre, comme ils l'auraient pu facilement, étant à cheval et moi à pied. La mÃÂȘme chose était arrivée à mon oncle Bernard. Il était venu à Confignon; et de là , sachant que j'étais à Annecy, il s'en retourna à GenÚve. Il semblait que mes proches conspirassent avec mon étoile pour me livrer au destin qui m'attendait. Mon frÚre s'était perdu par une semblable négligence, et si bien perdu, qu'on n'a jamais su ce qu'il était devenu. Mon pÚre n'était pas seulement un homme d'honneur, c'était un homme d'une probité sûre, et il avait une de ces ùmes fortes qui font les grandes vertus; de plus, il était bon pÚre, surtout pour moi. Il m'aimait trÚs tendrement; mais il aimait aussi ses plaisirs, et d'autres goûts avaient un peu attiédi l'affection paternelle depuis que je vivais loin de lui. Il s'était remarié à Nyon; et quoique sa femme ne fût pas en ùge de me donner des frÚres, elle avait des parents cela faisait une autre famille, d'autres objets, un nouveau ménage, qui ne rappelait plus si souvent mon souvenir. Mon pÚre vieillissait, et n'avait aucun bien pour soutenir sa vieillesse. Nous avions, mon frÚre et moi, quelque bien de ma mÚre, dont le revenu devait appartenir à mon pÚre durant notre éloignement. Cette idée ne s'offrait pas à lui directement, et ne l'empÃÂȘchait pas de faire son devoir; mais elle agissait sourdement sans qu'il s'en aperçût lui-mÃÂȘme, et ralentissait quelquefois son zÚle, qu'il eût poussé plus loin sans cela. Voilà , je crois, pourquoi, venu d'abord à Annecy sur mes traces, il ne me suivit pas jusqu'à Chambéri, oÃÂč il était moralement sûr de m'atteindre. Voilà pourquoi encore, l'étant allé voir souvent depuis ma fuite, je reçus toujours de lui des caresses de pÚre, mais sans grands efforts pour me retenir. Cette conduite d'un pÚre dont j'ai si bien connu la tendresse et la vertu m'a fait faire des réflexions sur moi-mÃÂȘme qui n'ont pas peu contribué à me maintenir le coeur sain. J'en ai tiré cette grande maxime de morale, la seule peut-ÃÂȘtre d'usage dans la pratique, d'éviter les situations qui mettent nos devoirs en opposition avec nos intérÃÂȘts, et qui nous montrent notre bien dans le mal d'autrui, sûr que, dans de telles situations, quelque sincÚre amour de la vertu qu'on y porte, on faiblit tÎt ou tard sans s'en apercevoir; et l'on devient injuste et méchant dans le fait, sans avoir cessé d'ÃÂȘtre juste et bon dans l'ùme. Cette maxime fortement imprimée au fond de mon coeur, et mise en pratique, quoiqu'un peu tard, dans toute ma conduite, est une de celles qui m'ont donné l'air le plus bizarre et le plus fou dans le public, et surtout parmi mes connaissances. On m'a imputé de vouloir ÃÂȘtre original et faire autrement que les autres. En vérité je ne songeais guÚre à faire ni comme les autres ni autrement qu'eux. Je désirais sincÚrement de faire ce qui était bien. Je me dérobais de toute ma force à des situations qui me donnassent un intérÃÂȘt contraire à l'intérÃÂȘt d'un autre homme, et par conséquent un désir secret, quoique involontaire, du mal de cet homme-là . Il y a deux ans que milord Maréchal me voulut mettre dans son testament. Je m'y opposai de toute ma force. Je lui marquai que je ne voudrais pour rien au monde me savoir dans le testament de qui que ce fût, et beaucoup moins dans le sien. Il se rendit maintenant il veut me faire une pension viagÚre, et je ne m'y oppose pas. On dira que je trouve mon compte à ce changement cela peut ÃÂȘtre. Mais, Î mon bienfaiteur et mon pÚre, si j'ai le malheur de vous survivre, je sais qu'en vous perdant j'ai tout à perdre, et que je n'ai rien à gagner. C'est là , selon moi, la bonne philosophie, la seule vraiment assortie au coeur humain. Je me pénÚtre chaque jour davantage de sa profonde solidité, et je l'ai retournée de différentes maniÚres dans tous mes derniers écrits; mais le public, qui est frivole, ne l'y a pas su remarquer. Si je survis assez à cette entreprise consommée pour en reprendre une autre, je me propose de donner dans la suite de l'Émile un exemple si charmant et si frappant de cette mÃÂȘme maxime, que mon lecteur soit forcé d'y faire attention. Mais c'est assez de réflexions pour un voyageur; il est temps de reprendre ma route. Je la fis plus agréablement que je n'aurais dû m'y attendre, et mon manant ne fut pas si bourru qu'il en avait l'air. C'était un homme entre deux ùges, portant en queue ses cheveux noirs grisonnants, l'air grenadier, la voix forte, assez gai, marchant bien, mangeant mieux, et qui faisait toutes sortes de métiers, faute d'en savoir aucun. Il avait proposé, je crois, d'établir à Annecy je ne sais quelle manufacture. Madame de Warens n'avait pas manqué de donner dans le projet, et c'était pour tùcher de le faire agréer au ministre, qu'il faisait, bien défrayé, le voyage de Turin. Notre homme avait le talent d'intriguer en se fourrant toujours avec les prÃÂȘtres; et, faisant l'empressé pour les servir, il avait pris à leur école un certain jargon dévot dont il usait sans cesse, se piquant d'ÃÂȘtre un grand prédicateur. Il savait mÃÂȘme un passage latin de la Bible; et c'était comme s'il en avait su mille, parce qu'il le répétait mille fois le jour. Du reste, manquant rarement d'argent quand il en savait dans la bourse des autres. Plus adroit pourtant que fripon, et qui, débitant d'un ton de racoleur ses capucinades, ressemblait à l'ermite Pierre, prÃÂȘchant la croisade le sabre au cÎté. Pour madame Sabran son épouse, c'était une assez bonne femme, plus tranquille le jour que la nuit. Comme je couchais toujours dans leur chambre, ses bruyantes insomnies m'éveillaient souvent, et m'auraient éveillé bien davantage si j'en avais compris le sujet. Mais je ne m'en doutais pas mÃÂȘme, et j'étais sur ce chapitre d'une bÃÂȘtise qui a laissé à la seule nature tout le soin de mon instruction. Je m'acheminais gaiement avec mon dévot guide et sa sémillante compagne. Nul accident ne troubla mon voyage j'étais dans la plus heureuse situation de corps et d'esprit oÃÂč j'aie été de mes jours. Jeune, vigoureux, plein de santé, de sécurité, de confiance en moi et aux autres, j'étais dans ce court mais précieux moment de la vie oÃÂč sa plénitude expansive étend pour ainsi dire notre ÃÂȘtre par toutes nos sensations, et embellit à nos yeux la nature entiÚre du charme de notre existence. Ma douce inquiétude avait un objet qui la rendait moins errante et fixait mon imagination. Je me regardais comme l'ouvrage, l'élÚve, l'ami, presque l'amant de madame de Warens. Les choses obligeantes qu'elle m'avait dites, les petites caresses qu'elle m'avait faites, l'intérÃÂȘt si tendre qu'elle avait paru prendre à moi, ses regards charmants, qui me semblaient pleins d'amour parce qu'ils m'en inspiraient; tout cela nourrissait mes idées durant la marche, et me faisait rÃÂȘver délicieusement. Nulle crainte, nul doute sur mon sort ne troublait ces rÃÂȘveries. M'envoyer à Turin, c'était, selon moi, s'engager à m'y faire vivre, à m'y placer convenablement. Je n'avais plus de souci sur moi-mÃÂȘme; d'autres s'étaient chargés de ce soin. Ainsi je marchais légÚrement, allégé de ce poids; les jeunes désirs, l'espoir enchanteur, les brillants projets remplissaient mon ùme. Tous les objets que je voyais me semblaient les garants de ma prochaine félicité. Dans les maisons j'imaginais des festins rustiques; dans les prés, de folùtres jeux; le long des eaux, les bains, des promenades, la pÃÂȘche; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tÃÂȘte-à -tÃÂȘte; sur les montagnes, des cuves de lait et de crÚme, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d'aller sans savoir oÃÂč. Enfin rien ne frappait mes yeux sans porter à mon coeur quelque attrait de jouissance. La grandeur, la variété, la beauté réelle du spectacle rendaient cet attrait digne de la raison; la vanité mÃÂȘme y mÃÂȘlait sa pointe. Si jeune aller en Italie, avoir déjà vu tant de pays, suivre Annibal à travers les monts me paraissait une gloire au-dessus de mon ùge. Joignez à tout cela des stations fréquentes et bonnes, un grand appétit et de quoi le contenter; car en vérité ce n'était pas la peine de m'en faire faute, et sur le dÃner de M. Sabran, le mien ne paraissait pas. Je ne me souviens pas d'avoir eu dans tout le cours de ma vie d'intervalle plus parfaitement exempt de soucis et de peine que celui des sept ou huit jours que nous mÃmes à ce voyage; car le pas de madame Sabran, sur lequel il fallait régler le nÎtre, n'en fit qu'une longue promenade. Ce souvenir m'a laissé le goût le plus vif pour tout ce qui s'y rapporte, surtout pour les montagnes et les voyages pédestres. Je n'ai voyagé à pied que dans mes beaux jours, et toujours avec délices. BientÎt les devoirs, les affaires, un bagage à porter, m'ont forcé de faire le monsieur et de prendre des voitures; les soucis rongeants, les embarras, la gÃÂȘne y sont montés avec moi; et dÚs lors, au lieu qu'auparavant dans mes voyages je ne sentais que le plaisir d'aller, je n'ai plus senti que le besoin d'arriver. J'ai cherché longtemps, à Paris, deux camarades du mÃÂȘme goût que moi qui voulussent consacrer chacun cinquante louis de sa bourse et un an de son temps à faire ensemble, à pied, le tour de l'Italie, sans autre équipage qu'un garçon qui portùt avec nous un sac de nuit. Beaucoup de gens se sont présentés, enchantés de ce projet en apparence, mais au fond le prenant tous pour un pur chùteau en Espagne, dont on cause en conversation sans vouloir l'exécuter en effet. Je me souviens que, parlant avec passion de ce projet avec Diderot et Grimm, je leur en donnai enfin la fantaisie. Je crus une fois l'affaire faite le tout se réduisit à vouloir faire un voyage par écrit, dans lequel Grimm ne trouvait rien de si plaisant que de faire faire à Diderot beaucoup d'impiétés, et de me faire fourrer à l'inquisition à sa place. Mon regret d'arriver si vite à Turin fut tempéré par le plaisir de voir une grande ville, et par l'espoir d'y faire bientÎt une figure digne de moi; car déjà les fumées de l'ambition me montaient à la tÃÂȘte; déjà je me regardais comme infiniment au-dessus de mon ancien état d'apprenti j'étais bien loin de prévoir que dans peu j'allais ÃÂȘtre fort au-dessous. Avant que d'aller plus loin, je dois au lecteur mon excuse ou ma justification tant sur les menus détails oÃÂč je viens d'entrer que sur ceux oÃÂč j'entrerai dans la suite, et qui n'ont rien d'intéressant à ses yeux. Dans l'entreprise que j'ai faite de me montrer tout entier au public, il faut que rien de moi ne lui reste obscur ou caché; il faut que je me tienne incessamment sous ses yeux; qu'il me suive dans tous les égarements de mon coeur, dans tous les recoins de ma vie; qu'il ne me perde pas de vue un seul instant, de peur que, trouvant dans mon récit la moindre lacune, le moindre vide, et se demandant Qu'a-t-il fait durant ce temps-là ? il ne m'accuse de n'avoir pas voulu tout dire. Je donne assez de prise à la malignité des hommes par mes récits, sans lui en donner encore par mon silence. Mon petit pécule était parti j'avais jasé, et mon indiscrétion ne fut pas pour mes conducteurs à pure perte. Madame Sabran trouva le moyen de m'arracher jusqu'à un petit ruban glacé d'argent que madame de Warens m'avait donné pour ma petite épée, et que je regrettai plus que tout le reste; l'épée mÃÂȘme eût resté dans leurs mains si je m'étais moins obstiné. Ils m'avaient fidÚlement défrayé dans la route; mais ils ne m'avaient rien laissé. J'arrive à Turin sans habits, sans argent, sans linge, et laissant trÚs exactement à mon seul mérite tout l'honneur de la fortune que j'allais faire. J'avais des lettres, je les portai; et tout de suite je fus mené à l'hospice des catéchumÚnes, pour y ÃÂȘtre instruit dans la religion pour laquelle on me vendait ma subsistance. En entrant je vis une grosse porte à barreaux de fer, qui, dÚs que je fus passé fut fermée à double tour sur mes talons. Ce début me parut plus imposant qu'agréable, et commençait à me donner à penser, quand on me fit entrer dans une assez grande piÚce. J'y vis pour tout meuble un autel de bois surmonté d'un grand crucifix au fond de la chambre, et autour, quatre ou cinq chaises aussi de bois, qui paraissaient avoir été cirées, mais qui seulement étaient luisantes à force de s'en servir et de les frotter. Dans cette salle d'assemblée étaient quatre ou cinq affreux bandits, mes camarades d'instruction, et qui semblaient plutÎt des archers du diable que des aspirants à se faire enfants de Dieu. Deux de ces coquins étaient des Esclavons, qui se disaient Juifs et Mores, et qui, comme ils me l'avouÚrent, passaient leur vie à courir l'Espagne et l'Italie, embrassant le christianisme et se faisant baptiser partout oÃÂč le produit en valait la peine. On ouvrit une autre porte de fer qui partageait en deux un grand balcon régnant sur la cour. Par cette porte entrÚrent nos soeurs les catéchumÚnes, qui comme moi s'allaient régénérer, non par le baptÃÂȘme, mais par une solennelle abjuration. C'étaient bien les plus grandes salopes et les plus vilaines coureuses qui jamais aient empuanti le bercail du Seigneur. Une seule me parut jolie et assez intéressante. Elle était à peu prÚs de mon ùge, peut-ÃÂȘtre un an ou deux de plus. Elle avait des yeux fripons qui rencontraient quelquefois les miens. Cela m'inspira quelque désir de faire connaissance avec elle mais, pendant prÚs de deux mois qu'elle demeura encore dans cette maison, oÃÂč elle était depuis trois, il me fut absolument impossible de l'accoster, tant elle était recommandée à notre vieille geÎliÚre, et obsédée par le saint missionnaire qui travaillait à sa conversion avec plus de zÚle que de diligence. Il fallait qu'elle fût extrÃÂȘmement stupide, quoiqu'elle n'en eût pas l'air, car jamais instruction ne fut plus longue. Le saint homme ne la trouvait toujours point en état d'abjurer. Mais elle s'ennuya de sa clÎture, et dit qu'elle voulait sortir, chrétienne ou non. Il fallut la prendre au mot tandis qu'elle consentait encore à l'ÃÂȘtre, de peur qu'elle ne se mutinùt et qu'elle ne le voulût plus. La petite communauté fut assemblée en l'honneur du nouveau venu. On nous fit une courte exhortation à moi, pour m'engager à répondre à la grùce que Dieu me faisait; aux autres, pour les inviter à m'accorder leurs priÚres et à m'édifier par leurs exemples. AprÚs quoi, nos vierges étant rentrées dans leur clÎture, j'eus le temps de m'étonner tout à mon aise de celle oÃÂč je me trouvais. Le lendemain matin on nous assembla de nouveau pour l'instruction; et ce fut alors que je commençai à réfléchir pour la premiÚre fois sur le pas que j'allais faire, et sur les démarches qui m'y avaient entraÃné. J'ai dit, je répÚte et je répéterai peut-ÃÂȘtre encore une chose dont je suis tous les jours plus pénétré c'est que si jamais enfant reçut une éducation raisonnable et saine, ç'a été moi. Né dans une famille que ses moeurs distinguaient du peuple, je n'avais reçu que des leçons de sagesse et des exemples d'honneur de tous mes parents. Mon pÚre, quoique homme de plaisir, avait non seulement une probité sûre, mais beaucoup de religion. Galant homme dans le monde, et chrétien dans l'intérieur, il m'avait inspiré de bonne heure les sentiments dont il était pénétré. De mes trois tantes, toutes sages et vertueuses, les deux aÃnées étaient dévotes; et la troisiÚme, fille à la fois pleine de grùce, d'esprit et de sens, l'était peut-ÃÂȘtre encore plus qu'elles, quoique avec moins d'ostentation. Du sein de cette estimable famille je passai chez M. Lambercier, qui, bien qu'homme d'Église et prédicateur, était croyant en dedans, et faisait presque aussi bien qu'il disait. Sa soeur et lui cultivÚrent, par des instructions douces et judicieuses, les principes de piété qu'ils trouvÚrent dans mon coeur. Ces dignes gens employÚrent pour cela des moyens si vrais, si discrets, si raisonnables, que, loin de m'ennuyer au sermon, je n'en sortais jamais sans ÃÂȘtre intérieurement touché et sans faire des résolutions de bien vivre, auxquelles je manquais rarement en y pensant. Chez ma tante Bernard la dévotion m'ennuyait un peu plus, parce qu'elle en faisait un métier. Chez mon maÃtre je n'y pensais plus guÚre, sans pourtant penser différemment. Je ne trouvai point de jeunes gens qui me pervertissent. Je devins polisson, mais non libertin. J'avais donc de la religion tout ce qu'un enfant à l'ùge oÃÂč j'étais en pouvait avoir. J'en avais mÃÂȘme davantage, car pourquoi déguiser ici ma pensée? Mon enfance ne fut point d'un enfant; je sentis, je pensai toujours en homme. Ce n'est qu'en grandissant que je suis rentré dans la classe ordinaire; en naissant, j'en étais sorti. L'on rira de me voir me donner modestement pour un prodige. Soit mais quand on aura bien ri, qu'on trouve un enfant qu'à six ans les romans attachent, intéressent, transportent au point d'en pleurer à chaudes larmes; alors je sentirai ma vanité ridicule, et je conviendrai que j'ai tort. Ainsi, quand j'ai dit qu'il ne fallait point parler aux enfants de religion si l'on voulait qu'un jour ils en eussent, et qu'ils étaient incapables de connaÃtre Dieu, mÃÂȘme à notre maniÚre, j'ai tiré mon sentiment de mes observations, non de ma propre expérience je savais qu'elle ne concluait rien pour les autres. Trouvez des Jean-Jacques Rousseau à six ans, et parlez-leur de Dieu à sept, je vous réponds que vous ne courez aucun risque. On sent, je crois, qu'avoir de la religion, pour un enfant, et mÃÂȘme pour un homme, c'est suivre celle oÃÂč il est né. Quelquefois on en Îte; rarement on y ajoute la foi dogmatique est un fruit de l'éducation. Outre ce principe commun qui m'attachait au culte de mes pÚres, j'avais l'aversion particuliÚre à notre ville pour le catholicisme, qu'on nous donnait pour une affreuse idolùtrie, et dont on nous peignait le clergé sous les plus noires couleurs. Ce sentiment allait si loin chez moi, qu'au commencement je n'entrevoyais jamais le dedans d'une église, je ne rencontrais jamais un prÃÂȘtre en surplis, je n'entendais jamais la sonnette d'une procession, sans un frémissement de terreur et d'effroi, qui me quitta bientÎt dans les villes, mais qui souvent m'a repris dans les paroisses de campagne, plus semblables à celles oÃÂč je l'avais d'abord éprouvé. Il est vrai que cette impression était singuliÚrement contrastée par le souvenir des caresses que les curés des environs de GenÚve font volontiers aux enfants de la ville. En mÃÂȘme temps que la sonnette du viatique me faisait peur, la cloche de la messe et de vÃÂȘpres me rappelait un déjeuner, un goûter, du beurre frais, des fruits, du laitage. Le bon dÃner de M. de Pontverre avait produit encore un grand effet. Ainsi je m'étais aisément étourdi sur tout cela. N'envisageant le papisme que par ses liaisons avec les amusements et la gourmandise, je m'étais apprivoisé sans peine avec l'idée d'y vivre; mais celle d'y entrer solennellement ne s'était présentée à moi qu'en fuyant, et dans un avenir éloigné. Dans ce moment il n'y eut plus moyen de prendre le change je vis avec l'horreur la plus vive l'espÚce d'engagement que j'avais pris, et sa suite inévitable. Les futurs néophytes que j'avais autour de moi n'étaient pas propres à soutenir mon courage par leur exemple, et je ne pus me dissimuler que la sainte oeuvre que j'allais faire n'était au fond que l'action d'un bandit. Tout jeune encore, je sentis que quelque religion qui fût la vraie, j'allais vendre la mienne, et que, quand mÃÂȘme je choisirais bien, j'allais au fond de mon coeur mentir au Saint-Esprit et mériter le mépris des hommes. Plus j'y pensais, plus je m'indignais contre moi-mÃÂȘme; et je gémissais du sort qui m'avait amené là , comme si ce sort n'eût pas été mon ouvrage. Il y eut des moments oÃÂč ces réflexions devinrent si fortes, que si j'avais un instant trouvé la porte ouverte, je me serais certainement évadé mais il ne me fut pas possible, et cette résolution ne tint pas non plus bien fortement. Trop de désirs secrets la combattaient pour ne la pas vaincre. D'ailleurs l'obstination du dessein formé de ne pas retourner à GenÚve, la honte, la difficulté mÃÂȘme de repasser les monts, l'embarras de me voir loin de mon pays sans amis, sans ressources; tout cela concourait à me faire regarder comme un repentir tardif les remords de ma conscience j'affectais de me reprocher ce que j'avais fait, pour excuser ce que j'allais faire. En aggravant les torts du passé, j'en regardais l'avenir comme une suite nécessaire. Je ne me disais pas Rien n'est fait encore, et tu peux ÃÂȘtre innocent si tu veux; mais je me disais Gémis du crime dont tu t'es rendu coupable, et que tu t'es mis dans la nécessité d'achever. En effet, quelle rare force d'ùme ne me fallait-il point à mon ùge pour révoquer tout ce que jusque-là j'avais pu promettre ou laisser espérer, pour rompre les chaÃnes que je m'étais données, pour déclarer avec intrépidité que je voulais rester dans la religion de mes pÚres, au risque de tout ce qui en pouvait arriver? Cette vigueur n'était pas de mon ùge, et il est peu probable qu'elle eût eu un heureux succÚs Les choses étaient trop avancées pour qu'on voulût en avoir le démenti; et plus ma résistance eût été grande, plus, de maniÚre ou d'autre, on se fût fait une loi de la surmonter. Le sophisme qui me perdit est celui de la plupart des hommes, qui se plaignent de manquer de force quand il est déjà trop tard pour en user. La vertu ne nous coûte que par notre faute; et si nous voulions ÃÂȘtre toujours sages, rarement aurions-nous besoin d'ÃÂȘtre vertueux. Mais des penchants faciles à surmonter nous entraÃnent sans résistance; nous cédons à des tentations légÚres dont nous méprisons le danger. Insensiblement nous tombons dans des situations périlleuses, dont nous pouvions aisément nous garantir, mais dont nous ne pouvons plus nous tirer sans des efforts héroïques qui nous effrayent; et nous tombons enfin dans l'abÃme, en disant à Dieu Pourquoi m'as-tu fait si faible? Mais malgré nous il répond à nos consciences Je t'ai fait trop faible pour sortir du gouffre, parce que je t'ai fait assez fort pour n'y pas tomber. Je ne pris pas précisément la résolution de me faire catholique; mais, voyant le terme encore éloigné, je pris le temps de m'apprivoiser à cette idée; et en attendant je me figurais quelque événement imprévu qui me tirerait d'embarras. Je résolus, pour gagner du temps, de faire la plus belle défense qu'il me serait possible. BientÎt ma vanité me dispensa de songer à ma résolution; et dÚs que je m'aperçus que j'embarrassais quelquefois ceux qui voulaient m'instruire, il ne m'en fallut pas davantage pour chercher à les terrasser tout à fait. Je mis mÃÂȘme à cette entreprise un zÚle bien ridicule; car, tandis qu'ils travaillaient sur moi, je voulus travailler sur eux. Je croyais bonnement qu'il ne fallait que les convaincre pour les engager à se faire protestants. Ils ne trouvÚrent donc pas en moi tout à fait autant de facilité qu'ils en attendaient ni du cÎté des lumiÚres, ni du cÎté de la volonté. Les protestants sont généralement mieux instruits que les catholiques. Cela doit ÃÂȘtre la doctrine des uns exige la discussion, celle des autres la soumission. Le catholique doit adopter la décision qu'on lui donne; le protestant doit apprendre à se décider. On savait cela; mais on n'attendait ni de mon état ni de mon ùge de grandes difficultés pour des gens exercés. D'ailleurs je n'avais point fait encore ma premiÚre communion, ni reçu les instructions qui s'y rapportent on le savait encore; mais on ne savait pas qu'en revanche j'avais été bien instruit chez M. Lambercier, et que de plus j'avais par devers moi un petit magasin fort incommode à ces messieurs dans l'Histoire de l'Église et de l'Empire, que j'avais apprise presque par coeur chez mon pÚre, et depuis à peu prÚs oubliée, mais qui me revint à mesure que la dispute s'échauffait. Un vieux prÃÂȘtre, petit, mais assez vénérable, nous fit en commun la premiÚre conférence. Cette conférence était pour mes camarades un catéchisme plutÎt qu'une controverse, et il avait plus à faire à les instruire qu'à résoudre leurs objections. Il n'en fut pas de mÃÂȘme avec moi. Quand mon tour vint, je l'arrÃÂȘtai sur tout; je ne lui sauvai pas une des difficultés que je pus lui faire. Cela rendit la conférence fort longue et fort ennuyeuse pour les assistants. Mon vieux prÃÂȘtre parlait beaucoup, s'échauffait, battait la campagne, et se tirait d'affaire en disant qu'il n'entendait pas bien le français. Le lendemain, de peur que mes indiscrÚtes objections ne scandalisassent mes camarades, on me mit à part dans une autre chambre avec un autre prÃÂȘtre, plus jeune, beau parleur, c'est-à -dire faiseur de longues phrases, et content de lui si jamais docteur le fut. Je ne me laissai pourtant pas trop subjuguer à sa mine imposante; et, sentant qu'aprÚs tout je faisais ma tùche, je me mis à lui répondre avec assez d'assurance, et à le bourrer par-ci par-là du mieux que je pus. Il croyait m'assommer avec saint Augustin, saint Grégoire et les autres PÚres, et il trouvait, avec une surprise incroyable, que je maniais tous ces PÚres-là presque aussi légÚrement que lui ce n'était pas que je les eusse jamais lus, ni lui peut-ÃÂȘtre; mais j'en avais retenu beaucoup de passages tirés de mon Le Sueur; et sitÎt qu'il m'en citait un, sans disputer sur la citation, je lui ripostais par un autre du mÃÂȘme PÚre, et qui souvent l'embarrassait beaucoup. Il l'emportait pourtant à la fin, par deux raisons l'une, qu'il était le plus fort, et que, me sentant pour ainsi dire à sa merci, je jugeais trÚs bien, quelque jeune que je fusse, qu'il ne fallait pas le pousser à bout; car je voyais assez que le vieux petit prÃÂȘtre n'avait pris en amitié ni mon érudition ni moi. L'autre raison était que le jeune avait de l'étude et que je n'en avais point. Cela faisait qu'il mettait dans sa maniÚre d'argumenter une méthode que je ne pouvais pas suivre, et que, sitÎt qu'il se sentait pressé d'une objection imprévue, il la remettait au lendemain, disant que je sortais du sujet présent. Il rejetait mÃÂȘme quelquefois toutes mes citations, soutenant qu'elles étaient fausses et, s'offrant à m'aller chercher le livre, me défiait de les y trouver. Il sentait qu'il ne risquait pas grand'chose, et qu'avec toute mon érudition d'emprunt, j'étais trop peu exercé à manier les livres, et trop peu latiniste pour trouver un passage dans un gros volume quand mÃÂȘme je serais assuré qu'il y est. Je le soupçonne mÃÂȘme d'avoir usé de l'infidélité dont il accusait les ministres, et d'avoir fabriqué quelquefois des passages pour se tirer d'une objection qui l'incommodait. Tandis que duraient ces petites ergoteries, et que les jours se passaient à disputer, à marmotter des priÚres, et à faire le vaurien, il m'arriva une petite vilaine aventure assez dégoûtante, et qui faillit mÃÂȘme à tourner fort mal pour moi. Il n'y a point d'ùme si vile et de coeur si barbare qui ne soit susceptible de quelque sorte d'attachement. L'un de ces deux bandits qui se disaient Mores me prit en affection. Il m'accostait volontiers, causait avec moi dans son baragouin franc, me rendait de petits services, me faisait part quelquefois de sa portion à table, et me donnait surtout de fréquents baisers avec une ardeur qui m'était fort incommode. Quelque effroi que j'eusse naturellement de ce visage de pain d'épice orné d'une longue balafre, et de ce regard allumé qui semblait plutÎt furieux que tendre, j'endurais ces baisers en me disant en moi-mÃÂȘme Le pauvre homme a conçu pour moi une amitié bien vive; j'aurais tort de le rebuter. Il passait par degrés à des maniÚres plus libres, et me tenait quelquefois de si singuliers propos, que je croyais que la tÃÂȘte lui avait tourné. Un soir il voulut venir coucher avec moi; je m'y opposai, disant que mon lit était trop petit. Il me pressa d'aller dans le sien; je le refusai encore car ce misérable était si malpropre et puait si fort le tabac mùché, qu'il me faisait mal au coeur. Le lendemain, d'assez bon matin, nous étions tous deux seuls dans la salle d'assemblée; il recommença ses caresses, mais avec des mouvements si violents qu'il en était effrayant. Enfin il voulut passer par degrés aux privautés les plus choquantes, et me forcer, en disposant de ma main, d'en faire autant. Je me dégageai impétueusement en poussant un cri et faisant un saut en arriÚre; et, sans marquer ni indignation ni colÚre, car je n'avais pas la moindre idée de ce dont il s'agissait, j'exprimai ma surprise et mon dégoût avec tant d'énergie, qu'il me laissa là mais tandis qu'il achevait de se démener, je vis partir vers la cheminée et tomber à terre je ne sais quoi de gluant et de blanchùtre qui me fit soulever le coeur. Je m'élançai sur le balcon, plus ému, plus troublé, plus effrayé mÃÂȘme que je ne l'avais été de ma vie, et prÃÂȘt à me trouver mal. Je ne pouvais comprendre ce qu'avait ce malheureux; je le crus atteint du haut mal, ou de quelque autre frénésie encore plus terrible; et véritablement je ne sache rien de plus hideux à voir pour quelqu'un de sang-froid que cet obscÚne et sale maintien, et ce visage affreux enflammé de la plus brutale concupiscence. Je n'ai jamais vu d'autre homme en pareil état; mais si nous sommes ainsi dans nos transports prÚs des femmes, il faut qu'elles aient les yeux bien fascinés pour ne pas nous prendre en horreur. Je n'eus rien de plus pressé que d'aller conter à tout le monde ce qui venait de m'arriver. Notre vieille intendante me dit de me taire; mais je vis que cette histoire l'avait fort affectée, et je l'entendais grommeler entre ses dents Can maledet! brutta bestia! Comme je ne comprenais pas pourquoi je devais me taire, j'allai toujours mon train malgré la défense, et je bavardai tant, que le lendemain un des administrateurs vint de bon matin m'adresser une mercuriale assez vive, m'accusant de commettre l'honneur d'une maison sainte, et de faire beaucoup de bruit pour peu de mal. Il prolongea sa censure en m'expliquant beaucoup de choses que j'ignorais, mais qu'il ne croyait pas m'apprendre, persuadé que je m'étais défendu sachant ce qu'on me voulait, mais n'y voulant pas consentir. Il me dit bravement que c'était une oeuvre défendue comme la paillardise, mais dont au reste l'intention n'était pas plus offensante pour la personne qui en était l'objet, et qu'il n'y avait pas de quoi s'irriter si fort pour avoir été trouvé aimable. Il me dit sans détour que lui-mÃÂȘme, dans sa jeunesse, avait eu le mÃÂȘme honneur, et qu'ayant été surpris hors d'état de faire résistance, il n'avait rien trouvé là de si cruel. Il poussa l'impudence jusqu'à se servir des propres termes; et, s'imaginant que la cause de ma résistance était la crainte de la douleur, il m'assura que cette crainte était vaine, et qu'il ne fallait pas s'alarmer de rien. J'écoutais cet infùme avec un étonnement d'autant plus grand qu'il ne parlait point pour lui-mÃÂȘme; il semblait ne m'instruire que pour mon bien. Son discours lui paraissait si simple, qu'il n'avait pas mÃÂȘme cherché le secret du tÃÂȘte-à -tÃÂȘte; et nous avions en tiers un ecclésiastique que tout cela n'effarouchait pas plus que lui. Cet air naturel m'en imposa tellement que j'en vins à croire que c'était sans doute un usage admis dans le monde, et dont je n'avais pas eu plus tÎt occasion d'ÃÂȘtre instruit. Cela fit que je l'écoutai sans colÚre, mais non sans dégoût. L'image de ce qui lui était arrivé, mais surtout de ce que j'avais vu, restait si fortement empreinte dans ma mémoire, qu'en y pensant le coeur me soulevait encore. Sans que j'en susse davantage, l'aversion de la chose s'étendit à l'apologiste; et je ne pus me contraindre assez pour qu'il ne vÃt pas le mauvais effet de ses leçons. Il me lança un regard peu caressant, et dÚs lors il n'épargna rien pour me rendre le séjour de l'hospice désagréable. Il y parvint si bien, que, n'apercevant pour en sortir qu'une seule voie, je m'empressai de la prendre, autant que jusque-là je m'étais efforcé de l'éloigner. Cette aventure me mit pour l'avenir à couvert des entreprises des chevaliers de la manchette; et la vue des gens qui passaient pour en ÃÂȘtre me rappelant l'air et les gestes de mon effroyable More, m'a toujours inspiré tant d'horreur, que j'avais peine à la cacher. Au contraire, les femmes gagnÚrent beaucoup dans mon esprit à cette comparaison il me semblait que je leur devais en tendresse de sentiments, en hommage de ma personne, la réparation des offenses de mon sexe; et la plus laide guenon devenait à mes yeux un objet adorable, par le souvenir de ce faux Africain. Pour lui, je ne sais ce qu'on put lui dire; il ne me parut pas que, excepté la dame Lorenza, personne le vit de plus mauvais oeil qu'auparavant. Cependant il ne m'accosta ni ne me parla plus. Huit jours aprÚs, il fut baptisé en grande cérémonie, et habillé de blanc de la tÃÂȘte aux pieds, pour représenter la candeur de son ùme régénérée. Le lendemain il sortit de l'hospice, et je ne l'ai jamais revu. Mon tour vint un mois aprÚs; car il fallut tout ce temps-là pour donner à mes directeurs l'honneur d'une conversion difficile, et l'on me fit passer en revue tous les dogmes, pour triompher de ma nouvelle docilité. Enfin, suffisamment instruit et suffisamment disposé au gré de mes maÃtres, je fus mené processionnellement à l'église métropolitaine de Saint-Jean pour y faire une abjuration solennelle et recevoir les accessoires du baptÃÂȘme, quoiqu'on ne me baptisùt pas réellement mais comme ce sont à peu prÚs les mÃÂȘmes cérémonies, cela sert à persuader au peuple que les protestants ne sont pas chrétiens. J'étais revÃÂȘtu d'une certaine robe grise garnie de brandebourgs blancs, et destinée pour ces sortes d'occasions. Deux hommes portaient, devant et derriÚre moi, des bassins de cuivre sur lesquels ils frappaient avec une clef, et oÃÂč chacun mettait son aumÎne au gré de sa dévotion ou de l'intérÃÂȘt qu'il prenait au nouveau converti. Enfin rien du faste catholique ne fut omis pour rendre la solennité plus édifiante pour le public, et plus humiliante pour moi. Il n'y eut que l'habit blanc qui m'eût été fort utile, et qu'on ne me donna pas comme au More, attendu que je n'avais pas l'honneur d'ÃÂȘtre Juif. Ce ne fut pas tout il fallut ensuite aller à l'Inquisition recevoir l'absolution du crime d'hérésie, et rentrer dans le sein de l'Église avec la mÃÂȘme cérémonie à laquelle Henri IV fut soumis par son ambassadeur. L'air et les maniÚres du trÚs révérend pÚre inquisiteur n'étaient pas propres à dissiper la terreur secrÚte qui m'avait saisi en entrant dans cette maison. AprÚs plusieurs questions sur ma foi, sur mon état, sur ma famille, il me demanda brusquement si ma mÚre était damnée. L'effroi me fit réprimer le premier mouvement de mon indignation; je me contentai de répondre que je voulais espérer qu'elle ne l'était pas, et que Dieu avait pu l'éclairer à sa derniÚre heure. Le moine se tut, mais il fit une grimace qui ne me parut point du tout un signe d'approbation. Tout cela fait, au moment oÃÂč je pensais ÃÂȘtre enfin placé selon mes espérances, on me mit à la porte avec un peu plus de vingt francs, en petite monnaie qu'avait produit ma quÃÂȘte. On me recommanda de vivre en bon chrétien, d'ÃÂȘtre fidÚle à la grùce; on me souhaita bonne fortune, on ferma sur moi la porte, et tout disparut. Ainsi s'éclipsÚrent en un instant toutes mes grandes espérances, et il ne me resta de la démarche intéressée que je venais de faire que le souvenir d'avoir été apostat et dupe tout à la fois. Il est aisé de juger quelle brusque révolution dut se faire dans mes idées, lorsque de mes brillants projets de fortune je me vis tomber dans la plus complÚte misÚre, et qu'aprÚs avoir délibéré le matin sur le choix du palais que j'habiterais, je me vis le soir réduit à coucher dans la rue. On croira que je commençai par me livrer à un désespoir d'autant plus cruel que le regret de mes fautes devait s'irriter, en me reprochant que tout mon malheur était mon ouvrage. Rien de tout cela. Je venais pour la premiÚre fois de ma vie d'ÃÂȘtre enfermé pendant plus de deux mois. Le premier sentiment que je goûtai fut celui de la liberté que j'avais recouvrée. AprÚs un long esclavage, redevenu maÃtre de moi-mÃÂȘme et de mes actions, je me voyais au milieu d'une grande ville abondante en ressources, pleine de gens de condition, dont mes talents et mon mérite ne pouvaient manquer de me faire accueillir sitÎt que j'en serais connu. J'avais, de plus, tout le temps d'attendre, et vingt francs que j'avais dans ma poche me semblaient un trésor qui ne pouvait s'épuiser. J'en pouvais disposer à mon gré, sans rendre compte à personne. C'était la premiÚre fois que je m'étais vu si riche. Loin de me livrer au découragement et aux larmes, je ne fis que changer d'espérances, et l'amour-propre n'y perdit rien. Jamais je ne me sentis tant de confiance et de sécurité je croyais déjà ma fortune faite, et je trouvais beau de n'en avoir l'obligation qu'à moi seul. La premiÚre chose que je fis fut de satisfaire ma curiosité en parcourant toute la ville, quand ce n'eût été que pour faire un acte de ma liberté. J'allai voir monter la garde; les instruments militaires me plaisaient beaucoup. Je suivis des processions; j'aimais le faux-bourdon des prÃÂȘtres. J'allai voir le palais du roi j'en approchais avec crainte; mais voyant d'autres gens entrer je fis comme eux; on me laissa faire. Peut-ÃÂȘtre dus-je cette grùce au petit paquet que j'avais sous le bras. Quoi qu'il en soit, je conçus une grande opinion de moi-mÃÂȘme en me trouvant dans ce palais; déjà je m'en regardais presque comme un habitant. Enfin, à force d'aller et venir, je me lassai; j'avais faim, il faisait chaud j'entrai chez une marchande de laitage; on me donna de la giuncà , du lait caillé; et avec deux grisses de cet excellent pain de Piémont, que j'aime plus qu'aucun autre, je fis pour mes cinq ou six sous un des bons dÃners que j'aie faits de mes jours. Il fallut chercher un gÃte. Comme je savais déjÃ
Calendrierde l'Avent avec des cornets. Pour patienter avant NoĂ«l, voici un calendrier qui permet de glisser des surprises de taille assez importante (lampe de poche, jeu de cartes, sac de billes). Il peut aussi ĂȘtre adaptĂ© Ă  une famille avec plusieurs enfants (un bonbon, un petit mot pour chacun). Les chiffres du calendrier Ă  tĂ©lĂ©charger et imprimer. ou: pour tĂ©lĂ©charger le Prestashop sync databaseemplois Mes recherches rĂ©centes Filtrer par Budget Type Travaux locaux Emplois Ă  la une Emplois recruteur Emplois Ă  temps plein CompĂ©tences Langues État du travail Hello, Je cherche une personne pour complĂ©ter mon Ă©quipe et aller dĂ©marcher des clients qui - Cherche une agence pour crĂ©er des sites - GĂ©rer des sites Prestashop Vous pourrez avoir accĂšs Ă  codeur et rĂ©pondre aux diffĂ©rentes annonces de clients dans le but de signer le maximum de client. €30 / hr Offre moyenne 16 offres Nouveau dĂ©veloppement Prestashop €249 Offre moyenne 1 offres Bonjour, Je recherche un professionnel capable de me crĂ©er un site e-commerce avec Prestashop ou Woocommerce de wordpress. Le site devra 1 Etre optimisĂ© pour le rĂ©fĂ©rencement naturel 2 Parfaitement responsive au diffĂ©rent formats tablette, tĂ©lĂ©phone etc 3 Respecter la charte graphique des couleurs de l'entreprise 4 Utiliser plusieurs solution de paiement Stripe, PayPal 5 Disposer d'un back office permettant aux clients de suivre leurs commandes 6 IntĂ©grer 50 pages produits avec un descriptif optimisĂ© pour le SEO 7 Proposer une prestation de suivit 8 Les photos et vidĂ©os devront ĂȘtre retouchĂ©es si nĂ©cĂ©ssaires Le site devra ĂȘtre en Français et 100% fonct... €306 Offre moyenne 39 offres Prestashop saisi de fiches produits en faisant copier coller d'un site wix €166 Offre moyenne 38 offres Nos produits Woocommerces sont importĂ©s automatiquement depuis un systĂšme externe ERP Dolibarr synchronisĂ© avec Splash Sync. Lors de la crĂ©ation d'un produit depuis notre ERP, un bug d'affichage apparaĂźt dans la galerie de produit Woocommerce. Pour Ă©viter ce problĂšme, nous faisons la tĂąche suivante depuis le tableau de bord woocommerce, modifier n'importe quel produit existant puis cliquer sur "mettre Ă  jour" Le changement sur un seul produit, peu import lequel, rĂ©sout le problĂšme pour tout les produit qui s'affichaient mal. Y a-t-il une solution pour automatisĂ© ce processus? Merci d'avance pour vos propositions €50 Offre moyenne 10 offres bonjour, je cherche un developpeur prestashop pour un site en ligne de prĂȘt Ă  porter. Merci €577 Offre moyenne 23 offres Bonjour, Nous souhaiterions traduire l'ensemble de notre site E-commerce Prestashop en Allemand. Traducteur experimentĂ© impĂ©ratif ! €359 Offre moyenne 48 offres Maintenance sites prestashop en français francophone impĂ©ratif €13 / hr Offre moyenne 23 offres Bonjour , Nous avons un site e-commerce qui a Ă©tĂ© effectuĂ© avec le logiciel prestashop , seulement beaucoup d erreurs existaient sur notre site 
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Amelioration de l'experience client pour transformer les visites en vente avec au passage un seo plus optimise qu'il ne l'ai actuellement. €486 Offre moyenne 42 offres Nous avons besoin de migrer un de nos site vers un autre serveur. €137 Offre moyenne 33 offres Le site fait 560 Mo Nous avons besoin de le transfĂ©rer vers un nouveau serveur. €18 / hr Offre moyenne 22 offres IntĂ©grer catalogue Tecdoc Ă  Prestashop + Recherche par immatriculation SIV €493 Offre moyenne 9 offres Bonjour, J'ai besoin d'un audit complet pour amĂ©liorer la vitesse d'un site Prestashop avec les amĂ©liorations. Me €13 / hr Offre moyenne 27 offres Bonjour, Nous cherchons un freelancer pour le dĂ©veloppement d'un module sur mesure pour Prestashop En effet nous avons besoin d'un module de "Panachage de taille" sur des produits spĂ©cifiques, c'est Ă  dire le client peut sur la page de produit ajouter par exemple - 5 Jeans Taille S , 6 Taille L, 4 Taille XL ... Mais l'option de panachage ne doit pas s'appliquer Ă  tous les produits dans le BO on doit avoir la possibilitĂ© de choisir les produit sur lesquels on veut appliquer l'option de panachage de taille. Est-ce possible d'effectuer ce genre de module et combien ça va nous coĂ»ter ? TrĂšs cordialement, €241 Offre moyenne 10 offres Connector Prestashop to V15 via Github Tout est dans le titre, pour l’instant ça bloque et le module n’apparaĂźt pas en Front en Test et donc
 en Prod Connecteur Prestashop par Globalteckz
. prestashop_connector_gt Max 1 h ou 2. Merci Jess €133 Offre moyenne 3 offres Nous avons beaucoup de problĂšmes avec l'enregistrement et le paiement de nos clients. Configuration SuperCheckout de Knowband Paiement PayPal et Braintree ExpĂ©dition Mondial Relays Il faut revoir SuperCheckout et faire un upgrade. Attention; La version actuelle a Ă©tĂ© modifiĂ© par Knowband afin de fonctionner corretement. €629 Offre moyenne 15 offres J'ai dĂ©veloppĂ© un site en Prestashop En cours de dĂ©veloppement et je souhaiterais avoir une App qui tournerais sur android et IOS afin de suivre les ventes aux enchĂšres en direct sur portable. €4629 Offre moyenne 16 offres CrĂ©ation d'un module Prestashop ou pages indĂ©pendantes sous Java, ou autres langages intĂ©grant automatiquement une sĂ©lection de produits Amazon via l'API intĂ©gration de donnĂ©es - Titres - Description - Tarif - Tarif rĂ©duit. Avec filtrages par prix, rĂ©ductions. €224 Offre moyenne 2 offres CrĂ©ation d'un module Prestashop ou pages indĂ©pendantes sous Java, ou autres langages intĂ©grant automatiquement une sĂ©lection de produits Amazon via l'API intĂ©gration de donnĂ©es - Titres - Description - Tarif - Tarif rĂ©duit. Avec filtrages par prix, rĂ©ductions. €668 Offre moyenne 8 offres Afin d'amĂ©liorer notre trafic et visibilitĂ© sur internet, nous avons dĂ©cidĂ© de mettre en place une campagne Google Shopping pour notre boutique dĂ©veloppĂ©e sur le CMS Prestashop. Nous sommes Ă  la recherche d'un spĂ©cialiste pour la mise en place efficace de cette campagne sans suspension non justifiĂ©e de la part de Google. Nous voudrions une prestation globale qui inclut la crĂ©ation et la gestion de la campagne Google Shopping. €386 Offre moyenne 10 offres I want to rebuild my website new design,new payment process I need an excellent SEO on Google and 's about a school supplies website. I also need to speed up the loading of the pages. This website is under prestashop website €16 / hr Offre moyenne 36 offres Nous cherchons Ă  dupliquer notre site e-Commerce pour le passer sur un CMS type prestashop. Le site possĂšde les particularitĂ©s suivante - critĂšres de recherche en entonnoirs en sĂ©lectionnant des critĂšres l'internaute rĂ©duits au fur et Ă  mesure les critĂšres disponibles - les articles 40 critĂšres/ les fiches techniques/les clients/ les commandes/ les BL/ les factures / les projets / sont liĂ©s Ă  notre ERP via un connecteur Atoo sync - pour les expĂ©dition nous utiliserons le connecteur DPD ou Boxtal un module PrestaShop existe - les payements se font par le module systemPay - nous aurons besoin d'un module 360° pour nos produits nous fournissons les fichiers... €1317 Offre moyenne 37 offres 1. Le courriel de confirmation de nouvelle commande n'est pas assez concis, peu importe le nombre d'items commandĂ©s, je dois toujours imprimer 2 pages, je voudrais ajuster le formulaire pour que tout s'imprime sur 1 seule page. 2. Je cherche un moyen pour faire la compilation des items vendus sur plusieurs commandes clients. 3. Nos boutiques sont toutes privĂ©s et sont spĂ©cialisĂ©es pour des programmes d'uniformes vestimentaires pour les employĂ©s. Je dois entrer un grand nombre de profils d'employĂ©s et le faire un a un demande un temps fou, existe-t-il un moyen d'importer une liste excel et crĂ©er plus dizaines et parfois centaines d'employĂ©s facilement? €345 Offre moyenne 8 offres CrĂ©ation et Remplissage d'environ 400 fiches produits sur prestashop en Français Sex-shop intĂ©gration textes et images + SEO + paramĂ©trage quantitĂ©s, prix, dĂ©clinaisons €153 Offre moyenne 25 offres Bonjour je souhaiterais crĂ©e un calendrier de l'avent sur mon site prestashop pour mes clients allant du 1 dĂ©cembre au 25 dĂ©cembre avec les conditions suivantes - seulement quelque gagnant par jours - ils ne peuvent jouer qu'une seule fois par jours €810 Offre moyenne 29 offres Je suis un commerce indĂ©pendant de prĂȘt a porter homme et femme sous l'enseigne LE GRENIER a Grasse 06. Je possĂšde un site e-commerce Prestashop relie a mon logiciel de caisse PROSHOP avec Store Manager pour la mise a jour automatique des articles , des photos et des ventes . Mon site "" est depuis quelques temps trĂšs ralentis , tant en back office qu'en front office et meme totalement bloquĂ© depuis quelques jours. Je recherche donc une personne qui pourrais dans un 1er temps dĂ©bloquer mon site et trouver pourquoi il se bloque et ensuite m'apporter une assistance et des solutions pour un meilleur fonctionnement de site mise en valeur du site , rĂ©fĂ©rencement , animation . Cordialement Pascal Gol... €485 Offre moyenne 25 offres Instalacion y programacion de plantilla PrestaShop vinculado a programa de gestion €611 Offre moyenne 43 offres Bonjour, je recherche aujourd'hui quelque personne pour la crĂ©ation de mes produit sur mon site web, j'ai 2500 produit a ajoutĂ© a la mains c'est a dire recherche via le code barre sur internet puis rentrĂ© les informations suivante titre du produit, rĂ©capitulatif, prix ttc, stock = 0, ean13 et une photo €595 Offre moyenne 10 offres Migration d'un site existant Prestashop vers ainsi que migration des modules €366 Offre moyenne 28 offres Plusieurs rĂ©glages Ă  rĂ©aliser - Changement de logo - Correction de la redirection pour certains liens - Changement de couleur du thĂšme - AmĂ©lioration de la mise en page centrer le menu, produits, etc. Pour rĂ©sumer partir du thĂšme en place et se rapprocher le plus possible de l'ancien thĂšme non compatible avec prestashop €493 Offre moyenne 40 offres ...etc. ‱ Recherche et intĂ©gration d’informations produits descriptions, image et tout autre mĂ©dia ‱ Appui pour diverses actions de communication et marketing Profil souhaitĂ© ‱ TrĂšs Ă  l'aise en informatique ‱ CapacitĂ© de recherche de l’information ‱ Sens des responsabilitĂ©s et de l'organisation ‱ Autonomie et exĂ©cution pragmatique des tĂąches ‱ Bonne connaissance du fonctionnement d’un CMS PrestaShop est un atout ‱ Bonne maĂźtrise de Photoshop traitement d’images ‱ Connaissance de Facebook Business est un atout ‱ ExpĂ©rience dans une fonction similaire est un atout Vous serez intĂ©grĂ©e au sein de notre &... €10 / hr Offre moyenne 18 offres 1. ERD 2. Normalisation 4NF, BCNF 3. SQL Statements DDL, DML €120 Offre moyenne 8 offres Plusieurs rĂ©glages Ă  rĂ©aliser - Changement de logo - Correction de la redirection pour certains liens - Changement de couleur du thĂšme - AmĂ©lioration de la mise en page centrer le menu, produits, etc. Pour rĂ©sumer partir du thĂšme en place et se rapprocher le plus possible de l'ancien thĂšme non compatible avec prestashop €553 Offre moyenne 43 offres 1. ERD 2. Normalisation 4NF, BCNF 3. SQL Statements DDL, DML €43 Offre moyenne 5 offres Bonjour Lantoniaaina, ĂȘtes vous compĂ©tent pour la crĂ©ation de site prestashop?Je cherche quelqu'un pour l'adaptation du style . €95 Offre moyenne 1 offres Bonjour Antoine, j'aimerai implanter mon hĂ©bergement web et mettre en place une base MySQL et installer un module prestashop sur OVH . €15 / hr Offre moyenne 1 offres Bonjour, j'aimerai implanter mon hĂ©bergement web et mettre en place une base MySQL et installer un module prestashop sur OVH . Uniquement prestataire Français SVP. €18 / hr Offre moyenne 16 offres French Albanian Bulgarian Bosnian 3 male voice overs and 3 female voice over will be performed. Maximum of 20 videos of minutes on average per person. we don't need audio sync. just the voiceover. Français Albanais Bulgare Bosniaque 3 voix off masculines et 3 voix off fĂ©minines seront interprĂ©tĂ©es. Maximum de 20 vidĂ©os de 2,5 minutes en moyenne par personne. nous n'avons pas besoin de synchronisation d'audio. juste la voix off. €19 / hr Offre moyenne 8 offres Prestashop est installĂ©. Nous avons besoin de changer le template et faire qq modifications sur le design. + importer des articles provenant d'un vieux site. les donnĂ©es sont dans une base mysql. €565 Offre moyenne 42 offres Bonjour, Je souhaite finir un site d’enchĂšre sur prestashop et modifier le design du site, mettre le systĂšme d’enchĂšre en place, ajouter quelques fonctionnalitĂ©s dont celle de vĂ©rification de la solvabilitĂ© du client avant de placer son enchĂšre. il y a un freelancer qui a commencer le travail mais, je vois qu'il n'est pas capable de fini et il na pas les compĂ©tences nĂ©cessaires pour faire le travail. il n'a pas fait ce que je lui ai demandĂ© et m'a fait autre chose. j'ai vraiment besoin de quelqu'un sĂ©rieux. pas sĂ©rieux ce n'est pas la peine . voici mon site et voici a ce que je souhaite que cela ressemble Je vous donnerais plus de dĂ©ta... €559 Offre moyenne 9 offres Bonjour, Je souhaite finir un site d’enchĂšre sur prestashop et modifier le design du site, mettre le systĂšme d’enchĂšre en place, ajouter quelques fonctionnalitĂ©s dont celle de vĂ©rification de la solvabilitĂ© du client avant de placer son enchĂšre. il y a un freelancer qui a commencer le travail mais, je vois qu'il n'est pas capable de fini et il na pas les compĂ©tences nĂ©cessaires pour faire le travail. il n'a pas fait ce que je lui ai demandĂ© et m'a fait autre chose. j'ai vraiment besoin de quelqu'un sĂ©rieux. pas sĂ©rieux ce n'est pas la peine . voici mon site et voici a ce que je souhaite que cela ressemble Je vous donnerais plus de dĂ©tail... €210 Offre moyenne 17 offres Nous avons un site web prestashop fonctionnant en marketplace et souhaitons la rendre conforme Ă  la rĂ©glementation europĂ©enne. Pour pouvoir payer directement les vendeurs de la marketplace sans faire de la sĂ©questration d'argent, nous souhaitons intĂ©grer l'API stripe connect custom sur le site web. Le but sera d'avoir sous stripe des sous-comptes qui seront ceux des vendeurs et qu'Ă  chaque achat le paiement soit directement reparti sur les comptes de la marketplace et celui du vendeur concernĂ©.. La marketplace n'aura donc qu'Ă  collecter dans un workflow les coordonnĂ©es bancaires du vendeur afin de les inscrire dans le sous-compte. Tout en vous basant sur la documentation de stripe connect... €623 Offre moyenne 20 offres Nous sommes une agence spĂ©cialisĂ©e notamment sur PrestaShop, avec deux dĂ©veloppeurs certifiĂ©s PS. Nous dĂ©veloppons diffĂ©rents modules officiels pour la Poste Suisse Ă©galement. Nous cherchons Ă  complĂ©ter notre Ă©quipe interne avec 1 ou 2 freelances ou une agence qu’on pourrait mandater frĂ©quemment, basĂ© sur un tarif horaire. Nous pouvons segmenter les demandes que nous vous ferons en plusieurs types de compĂ©tences Niveau 1 - IntĂ©gration de contenus sur des pages statiques - IntĂ©gration de traductions - Configuration de modules habituels - Support Ă  nos clients qui disposent d’un e-commerce en marque blanche nous vous donnons accĂšs Ă  notre s... €43 / hr Offre moyenne 20 offres
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